Aujourd'hui, c'est samedi. Le samedi c'est la tradition (encore une fois) chez la famille Beuguette, parce que nous organisons une réunion avec les 2 familles des parents qui sont les miens.

Enfin, on ne devrait pas appeler ça une simple "réunion", où nous faisons de petites collations et rigolons tels des dames avec leur corset qui les serrent comme des dindons... Non, chez nous c'est une vraie bataille.

La famille Beuguette VS la famille Caurdon... GO !

Le concours des papis/mamies pour savoir qui a le plus de maladies, les tantes qui se battent pour savoir qui ruine l'ambiance le mieux avec leur dépression tout droit sorties des tréfonds du Pôle emploi, les cousins/cousines mangeurs de papiers professionnels, et ça pour être professionnels ils le sont : une fois ils m'ont même fait le coup du papier toilette, tout un art de savoir-faire !

La liste est longue, trop longue pour que je vous la raconte sur ce chapitre qui doit se concentrer sur l'essentiel. Pas vrai petit chapitre ?
- Oui tout à fait, j'en ai déjà marre d'avoir écrit sur moi  « Beuguette  » à longueur de lignes !... Et encore j'épargne les mauvaises blagues, et le chapitre que t'as supprimé parce qu'il était nul et—
Nan ça va c'est bon ! Pas plus de détails !

Bon... Encore une fois, vous vous demandez comment je fais mes devoirs dans cette histoire puisque je suis déjà occupée le dimanche et que le samedi c'est un champs de bataille ? Eh bien, dans la vie il faut savoir être un soldat.

J'ai vécu tellement de guerres et d'injustice comme être privée de barre nesquik alors que c'est mon père qui m'avait dit de faire manger de l'herbe à ma petite sœur alias la testeuse de l'extrême pour tondre le gazon à cause de la panne de la tondeuse...
Aah, quel traître celui-là, il a déserté face au commandant tarte-aux-pommes-ratée, ma mère.

Non, les batailles des samedis je les passe en tant que jury ; je suis Charlie, alias celle-qui-tranche. Je m'attise la joie des gagnant comme la haine des perdants, mais je reste à mon poste, telle une survivante.

Conclusion : lorsqu'on se fait des amis, on s'attire des ennemis, mais il faut toujours rester maître du jeu, et faire ses devoirs tel un vrai soldat.