Le réveil
Noir. Tout était noir. Son passé, son futur, et même le présent, tout ce qu'il pouvait voir était du noir. Pas un souvenir, pas une seule image n'était présente dans son esprit ; tout était noir. Il chercha quelques instant un souvenir, quelque chose à quoi se raccrocher, mais rien. Juste du noir.
En ayant marre de ce vide, il ouvrit les yeux et retrouva peu à peu tous ses sens. Le premier fut la vue. Sa rétine se trouva attaquée par tant de clarté. Les murs, plus jaunes que le soleil, étaient décorés de tableau divers représentant de doux paysages. En second lui revint l'ouïe. Des murmures parvinrent à ses oreilles, sans qu'il put en comprendre le sens. Retrouvant à peine la vue, il n'arrivait pas à trouver la source de ce bruit. En troisième lui revint l'odorat. Cette pièce sentait les fleurs, une odeur réconfortante. Enfin lui revinrent en même temps le toucher et le goût, quand on lui mit sur les lèvres un verre rempli d'un liquide sucré et doré.
Il regarda autour de lui et vit enfin des visages. Ces visages étaient curieux mais en même temps inquiets.
- Vous croyez qu'il nous comprend ?
- C'est encore trop tôt.
- Je dirait plutôt que c'est trop tard moi...
- Zémia, tais-toi ! Il faut lui donner une lisante, aller en chercher une.
- Il y en a encore ?
- Non, mais prenez une ancienne, ça fera l'affaire.
Il entendait tout, mais ne comprenait pas une parole prononcée. Aucun son ne pouvait sortir de sa bouche, comme si sa gorge était nouée, et ses cordes vocales engourdies. Il regardait la scène, sans comprendre ce qu'il se passait, toujours allongé dans son lit. Une main se posa sur la sienne.
- Je sais que tu ne nous comprends pas, mais nous allons t'aider.
Et ses paupières se refermèrent, laissant de nouveau place au noir.
En ayant marre de ce vide, il ouvrit les yeux et retrouva peu à peu tous ses sens. Le premier fut la vue. Sa rétine se trouva attaquée par tant de clarté. Les murs, plus jaunes que le soleil, étaient décorés de tableau divers représentant de doux paysages. En second lui revint l'ouïe. Des murmures parvinrent à ses oreilles, sans qu'il put en comprendre le sens. Retrouvant à peine la vue, il n'arrivait pas à trouver la source de ce bruit. En troisième lui revint l'odorat. Cette pièce sentait les fleurs, une odeur réconfortante. Enfin lui revinrent en même temps le toucher et le goût, quand on lui mit sur les lèvres un verre rempli d'un liquide sucré et doré.
Il regarda autour de lui et vit enfin des visages. Ces visages étaient curieux mais en même temps inquiets.
- Vous croyez qu'il nous comprend ?
- C'est encore trop tôt.
- Je dirait plutôt que c'est trop tard moi...
- Zémia, tais-toi ! Il faut lui donner une lisante, aller en chercher une.
- Il y en a encore ?
- Non, mais prenez une ancienne, ça fera l'affaire.
Il entendait tout, mais ne comprenait pas une parole prononcée. Aucun son ne pouvait sortir de sa bouche, comme si sa gorge était nouée, et ses cordes vocales engourdies. Il regardait la scène, sans comprendre ce qu'il se passait, toujours allongé dans son lit. Une main se posa sur la sienne.
- Je sais que tu ne nous comprends pas, mais nous allons t'aider.
Et ses paupières se refermèrent, laissant de nouveau place au noir.
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