La solitude
J'aime être seule.
C'est reposant d'être seule.
C'est calme, être seule.
On observe. On s'observe.
Qu'importe si les autres nous regardent. Nous jugent.
C'est un moment de détente. De réflexion.
Un tête-à-tête avec notre conscience, en dehors de l'agitation frénétique des gens.
C'est une parenthèse. Une bulle de savon.
C'est amusant, dirais-je. De regarder les autres, suivre des conversations à la volée, s'intéresser. Écouter.
Réfléchir, penser, laisser son esprit divaguer. Profiter.
Tout simplement profiter.
Apprécier de sentir le sol sous ses pieds, apprécier la douce caresse du vent et la chaleur du soleil.
Savourer, se délecter de mille et une odeurs, de mille et un parfums.
Se concenter sur toutes ces sensations, extérieures ou intérieures, et les analyser.
Non, même pas. Les laisser couler. Les laisser glisser sur nous sans les laisser nous atteindre, sans les juger.
Juste en prenant les moments tels qu'ils sont, la vie telle qu'elle est.
Laisser filer les secondes, les minutes, les heures. Laisser filer le temps.
Rêver.
Observer.
Découvrir ce qui nous entoure avec une infinie curiosité. De tout. De rien.
Sans émettre aucun avis, ni jugement, juste en s'abreuvant de ces choses, ouvert.
Ouvert à tout, à tous, à tous ces éléments qui font notre monde.
S'intéresser à ces petites choses, ces petits détails auxquels on ne fait pas attention.
Observer.
Je ne crois pas que le terme exact soit "méditer".
Simplement ... tout mettre en suspend, prendre le temps de vivre, voir la beauté du monde.
Simplement admirer la vie.
*************
Ce texte m'est venu jeudi midi, alors que je mangeais seule.
Au début, j'étais un peu stressée, j'avais peur que les gens me jugent, j'étais comme un chiot craintif qu'on lâche en pleine nature.
Sans la présence rassurante de mes proches, de mes amies, je me sentais vulnérable.
Nue.
Exposée, enfait.
Jusqu'à ce que je me mette à penser, et que je me rende compte de la chance que j'ai eu, d'être seule.
De prendre du temps pour moi, avec moi, pour réfléchir à moi.
L'idée m'a, un instant, traversé l'esprit d'aller demander à des gens de ma classe de manger avec eux.
Mais ces gens là, ceux auxquels je pensais, je ne les aime pas.
Ils ne m'aiment pas.
Mais par charité - ou par pitié - ils auraient accepté de m'accueillir.
Mais je serais restée en retrait, silencieuse.
Seule, enfait.
Physiquement présente, mais ça s'arrêtait là.
Ça aurait simplement servit à sauver les apparences.
Mais j'ai préféré respecter mes valeurs. Mes principes. Ma fierté aussi, il faut le reconnaître.
Alors j'ai pris une table, et je me suis assise.
Chaque personne qui passait, j'avais l'impression qu'elle me jugeait.
Et puis, même si c'était le cas, qu'importe ?
Je suis bien. Je suis seule. Avec moi.
Dans mon univers, juste quelques instants.
Dans cette "bulle de savon".
Une fois que j'eus finit de manger, je suis sortie dans la cour.
J'ai été chercher mon sac et j'ai cherché mes seules amies - qui sont plutôt des camarades - qui mangeaient à la cantine.
J'ai demandé à des gens s'ils les avaient vues.
"Elles sont a l'étude"
J'y suis allée, j'ai regardé par le hublot de la porte, j'ai posé ma main sur la poignée, et je ne l'ai jamais tournée.
Je les ai vues, je me suis vue, et j'ai lâche la poignée.
Je suis sortie, je me suis assise, et j'ai sortis une feuille de papier.
Et c'est ainsi que ce texte est né.
Trop de gens redoutent d'être seuls.
Mais la solitude est belle.
N'en ayez pas peur d'être parfois seuls.
Car la solitude, dans le monde actif et pressé dans lequel nous vivons, et souvent nécessaire, pour apaiser le stress, faire tomber la pression.
C'est reposant d'être seule.
C'est calme, être seule.
On observe. On s'observe.
Qu'importe si les autres nous regardent. Nous jugent.
C'est un moment de détente. De réflexion.
Un tête-à-tête avec notre conscience, en dehors de l'agitation frénétique des gens.
C'est une parenthèse. Une bulle de savon.
C'est amusant, dirais-je. De regarder les autres, suivre des conversations à la volée, s'intéresser. Écouter.
Réfléchir, penser, laisser son esprit divaguer. Profiter.
Tout simplement profiter.
Apprécier de sentir le sol sous ses pieds, apprécier la douce caresse du vent et la chaleur du soleil.
Savourer, se délecter de mille et une odeurs, de mille et un parfums.
Se concenter sur toutes ces sensations, extérieures ou intérieures, et les analyser.
Non, même pas. Les laisser couler. Les laisser glisser sur nous sans les laisser nous atteindre, sans les juger.
Juste en prenant les moments tels qu'ils sont, la vie telle qu'elle est.
Laisser filer les secondes, les minutes, les heures. Laisser filer le temps.
Rêver.
Observer.
Découvrir ce qui nous entoure avec une infinie curiosité. De tout. De rien.
Sans émettre aucun avis, ni jugement, juste en s'abreuvant de ces choses, ouvert.
Ouvert à tout, à tous, à tous ces éléments qui font notre monde.
S'intéresser à ces petites choses, ces petits détails auxquels on ne fait pas attention.
Observer.
Je ne crois pas que le terme exact soit "méditer".
Simplement ... tout mettre en suspend, prendre le temps de vivre, voir la beauté du monde.
Simplement admirer la vie.
*************
Ce texte m'est venu jeudi midi, alors que je mangeais seule.
Au début, j'étais un peu stressée, j'avais peur que les gens me jugent, j'étais comme un chiot craintif qu'on lâche en pleine nature.
Sans la présence rassurante de mes proches, de mes amies, je me sentais vulnérable.
Nue.
Exposée, enfait.
Jusqu'à ce que je me mette à penser, et que je me rende compte de la chance que j'ai eu, d'être seule.
De prendre du temps pour moi, avec moi, pour réfléchir à moi.
L'idée m'a, un instant, traversé l'esprit d'aller demander à des gens de ma classe de manger avec eux.
Mais ces gens là, ceux auxquels je pensais, je ne les aime pas.
Ils ne m'aiment pas.
Mais par charité - ou par pitié - ils auraient accepté de m'accueillir.
Mais je serais restée en retrait, silencieuse.
Seule, enfait.
Physiquement présente, mais ça s'arrêtait là.
Ça aurait simplement servit à sauver les apparences.
Mais j'ai préféré respecter mes valeurs. Mes principes. Ma fierté aussi, il faut le reconnaître.
Alors j'ai pris une table, et je me suis assise.
Chaque personne qui passait, j'avais l'impression qu'elle me jugeait.
Et puis, même si c'était le cas, qu'importe ?
Je suis bien. Je suis seule. Avec moi.
Dans mon univers, juste quelques instants.
Dans cette "bulle de savon".
Une fois que j'eus finit de manger, je suis sortie dans la cour.
J'ai été chercher mon sac et j'ai cherché mes seules amies - qui sont plutôt des camarades - qui mangeaient à la cantine.
J'ai demandé à des gens s'ils les avaient vues.
"Elles sont a l'étude"
J'y suis allée, j'ai regardé par le hublot de la porte, j'ai posé ma main sur la poignée, et je ne l'ai jamais tournée.
Je les ai vues, je me suis vue, et j'ai lâche la poignée.
Je suis sortie, je me suis assise, et j'ai sortis une feuille de papier.
Et c'est ainsi que ce texte est né.
Trop de gens redoutent d'être seuls.
Mais la solitude est belle.
N'en ayez pas peur d'être parfois seuls.
Car la solitude, dans le monde actif et pressé dans lequel nous vivons, et souvent nécessaire, pour apaiser le stress, faire tomber la pression.
Коментарі
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(4)
La solitude
Bravo d'avoir eu le courage de manger seule sans te préoccuper de ce que les autres pouvaient penser
On s'en fiche des autres
Si on veut manger seule, on mange seule et voilà
Apprécier sa propre compagnie est très important, être seule et trouver des mots que pour sois aussi
Je suis bien d'accord avec tout ce que tu as dit
Відповісти
2020-10-22 11:53:39
Подобається
La solitude
j'aime !
Відповісти
2020-10-24 14:16:34
Подобається
La solitude
ce texte me parle énormément :) je suis souvent seule, j'ai des ami.e.s mais j'ai toujours préféré la solitude. je ne comprends pas les gens qui veulent absolument que je sois toujours avec des gens, sans prendre de moment pour soi. je suis souvent allongée dans mon lit à observer ma chambre, écouteurs dans les oreilles.
bravo à toi d'avoir eu le courage de manger seule ^^
Відповісти
2020-10-25 08:36:04
Подобається