1.
1.
Le soleil se couche à peine, et pourtant, on peut remarquer de l'ombre passer, devant ce spectacle unique, que réserve ce père à son fils.
Ce dernier est contre un mur, attaché au niveau des mains, avec des cordes solides, mais aussi aux pieds. Il possède aussi un bâillon sur la bouche.
Le bruit du fouet qui claque au sol donne froid dans le dos. Et finalement, la chevelure brune du père s'approche, lentement, vers le plus jeune. Son regard en dit long sur son état. Ses yeux gris procurent de la peur.

Il ferme les yeux, pour que ce moment semble le moins long possible pour le jeune, mais il fait une belle erreur. Le fouet claque, mais sur sa jambe, cette fois.
Ce qui lui fait une belle marque. Une trace rouge se voit sur le long de sa jambe, il grimace à la douleur.
Il n'a pas le temps de souffler, son géniteur lui relève le visage brutalement.

- Toi. Espèce de mauviette. 18 ? Pourquoi 18 ? On s'était mit d'accord sur quelle note ?
Il cligne des yeux, et plonge ses yeux dans ceux de son père, répondant d'une voix cassée.
- 20..?
- Exactement. Alors je répète, pourquoi 18 ? Le fouet frappe de plus belle la peau de l'adolescent.
- Je.. Je ne sais pas..
- Tu es inutile. Et dire que tu devais me rendre fier de toi. Tu fais tout le contraire.

Il n'a pas le choix que d'acquiescer à ses paroles. Ses parents, Bryan et Enya sont violents. Mais le père plus, notamment quand il est alcoolisé.

Une fois la séance de torture passée, il détache son fils de ces cordes et lui montre sa chambre.
Chambre dans laquelle l'adolescent se réfugie rapidement. C'est en quelques sortes son refuge, pour un petit moment. Il souffle et prend alors son livre de métamorphose, pour s'avancer dans ses cours. Après tout, il doit s'avancer, il est déjà en troisième année. Pourtant, il a l'impression de ne pas y arriver. Desfois, il se demande, pourquoi lui ? Pourquoi il subit tout cela ?

Cet adolescent comme les autres cache un secret à ses parents. Il est en couple avec une fille, depuis peu de temps. Une certaine Kayla Stevens.
© Vanicia Kenzo,
книга «Tends moi la main».
Коментарі