Raia
Aria est belle. Mais elle ne le sait pas. Aria ne sait pas grand chose à vrai dire. Surtout si ces choses la concernent. Elle n'aime pas réfléchir sur ce qu'elle est, elle préfère accepter et vivre sans se soucier de ce genre de chose. L'étrange porte son nom de temps en temps, même si c'est plus aux yeux des autres.
Aria s'amuse à observer les gens dans le métro. Depuis qu'elle le prend, elle se plait à imaginer leur vie, leur famille et leur destination. Elle sait que rien n'est fiable mais ce qu'elle aime c'est la part d'imagination qu'il lui faut pour combler les zones d'ombres.
Par exemple, l'homme en face d'elle a une guitare à la main, des ongles différents de chaque main, des pastilles pour la voix et une liasse de partition qui sort de son sac à moitié ouvert. Cela prouve qu'il est musicien, pas de doute, et qu'il chante également. Ce sont les faits. Mais Aria se demande pourquoi il est là, qu'est ce qu'il fait vraiment et même ce qu'il joue.
Elle était en train de construire une histoire crédible lorsque le jeune homme releva la tête. Il la dévisagea un instant, l'air de dire : j'ai compris que tu me regardais, et il se leva. Aria baissa les yeux, gêné, mais observa discrètement ce qu'il faisait. A sa grande surprise, il s'asseya sur la place libre juste à côté d'elle.
Aria sentit son coeur battre plus vite, et ses joues chauffer, signe du rougissement de sa peau. Elle détourna un peu plus le regard. Qu'est ce que cet homme pensait d'elle désormais? Au fond, ce n'était qu'un mauvais moment à passer, mais sur le coup elle se sentit honteuse et découverte, comme un enfant à qui on aurait attribué une bêtise qu'il se serait efforcé de cacher.
Elle s'apprêtait à changer de place lorsque le musicien attrapa son bras. Il se pencha vers elle et lui chuchota à l'oreille : que me veux tu?
Son ton était léger et joyeux. Aria croisa son regard et vis que ses iris sombres semblaient rire. Elle se détendit de suite et lui souria. Malgré tout, elle restait peu perdu. Elle savait que ce jeu lui perdrait.
Elle décida de lui dire la vérité.
Aria s'amuse à observer les gens dans le métro. Depuis qu'elle le prend, elle se plait à imaginer leur vie, leur famille et leur destination. Elle sait que rien n'est fiable mais ce qu'elle aime c'est la part d'imagination qu'il lui faut pour combler les zones d'ombres.
Par exemple, l'homme en face d'elle a une guitare à la main, des ongles différents de chaque main, des pastilles pour la voix et une liasse de partition qui sort de son sac à moitié ouvert. Cela prouve qu'il est musicien, pas de doute, et qu'il chante également. Ce sont les faits. Mais Aria se demande pourquoi il est là, qu'est ce qu'il fait vraiment et même ce qu'il joue.
Elle était en train de construire une histoire crédible lorsque le jeune homme releva la tête. Il la dévisagea un instant, l'air de dire : j'ai compris que tu me regardais, et il se leva. Aria baissa les yeux, gêné, mais observa discrètement ce qu'il faisait. A sa grande surprise, il s'asseya sur la place libre juste à côté d'elle.
Aria sentit son coeur battre plus vite, et ses joues chauffer, signe du rougissement de sa peau. Elle détourna un peu plus le regard. Qu'est ce que cet homme pensait d'elle désormais? Au fond, ce n'était qu'un mauvais moment à passer, mais sur le coup elle se sentit honteuse et découverte, comme un enfant à qui on aurait attribué une bêtise qu'il se serait efforcé de cacher.
Elle s'apprêtait à changer de place lorsque le musicien attrapa son bras. Il se pencha vers elle et lui chuchota à l'oreille : que me veux tu?
Son ton était léger et joyeux. Aria croisa son regard et vis que ses iris sombres semblaient rire. Elle se détendit de suite et lui souria. Malgré tout, elle restait peu perdu. Elle savait que ce jeu lui perdrait.
Elle décida de lui dire la vérité.
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