Chapitre 1 : Souvenir de la Fin des Temps
Le soleil irradie de toute sa puissance sur la ville et commence peu à peu sa descente, teintant le ciel des couleurs du crépuscule.
Je suis assise sur les bords d'un bâtiment abandonné de trois étages, les jambes dans le vide. A mes côtés se tiennent Clara, Elyo et Elliott. Nous ne regrettions pas d'avoir, une fois de plus, séchés les cours pour profiter ensemble d'une journée qui touchait bientôt à sa fin.
Soudain, un immense rayon doré illumine la ville et s'élève jusqu'aux cieux. Nous nous redressons et échangeons un regard inquiet. La lumière s'intensifie, nous contraignant à fermer les yeux. Un vent violent déferle sur nous et continu bien au-delà derrière nous. Un cri retentit également, lointain, porté par le vent. Je rouvre les yeux pour constater avec effroi l'aspect de la ville qui tombe en ruine comme si elle venait de prendre des milliers d'années en une seconde. Plusieurs immeubles, autour de là où nous nous trouvons, s'effondrent sous leur propre poids et des cris affolés résonnent dans tous les sens. Je me redresse.
- Il ne faut pas rester ici ! Criais-je soudain à mes amis, les interrompant dans leur propre contemplation de la ville. Il faut partir ! Maintenant !
Ils se retournent vers moi et approuvent. Ensemble, nous commençons à courir dans les couloir délabrés et les escaliers en direction de la sortie. Le bâtiment paraît encore plus vieux que lorsque nous sommes arrivés, un peu plus tôt.
Arrivés au rez-de-chaussée du bâtiment, celui-ci se met à trembler dangereusement. A moins que ce ne soit un tremblement de terre. Elyo me soutient pour que je ne tombe pas. Les poutres et les murs qui soutiennent le bâtiment se fissurent sous mes yeux. La peur s'empare de mon être et je ne peux que pointer du doigt le désastre.
- Putain faut se barrer ! S'exclame Elliott en constatant l'ampleur du problème qui nous fait face.
Il court vers la sortie du bâtiment. Clara lui emboîte le pas, suivi de moi et Elyo en dernier.
Soudain, les poutres et murs de soutiens cédèrent et le bâtiment s'effondre. Elliott et Clara ont juste le temps de sortir et se mettent à l'abri dans les escaliers d'une station de métro située à quelques mètres. Je suis presque sortie lorsque des mains me poussent en avant. Je tombe à terre en même temps que le bâtiment. J'entends les voix inquiètes et affolées d'Elliott et Clara criaient mon prénom ainsi que celui d'Elyo avant de perdre connaissance.
* * *
Je reprends conscience en toussant. Une douleur aiguë me parcours le bras mais je l'ignore et me redresse. La poussière soulevée par les décombres du bâtiment m'empêche de voir convenablement.
- Elyo ! Clara ! Elliott ! Criais-je.
Aucune réponse, cela m'inquiète. Je continue à chercher tout en criant leur prénom. J'aperçois soudainement une silhouette sous les décombres et me précipite jusqu'à elle.
- Elyo ! Criais-je en le reconnaissant une fois à ses côtés.
Voyant qu'il ne réagit pas, je pose une de mes mains sur son épaule et l'autre contre sa joue. Ses jambes sont coincées sous les décombres, sûrement brisées en plus des blessures dont le sang atteste la présence.
- Elyo... Répétais-je avec une voix douce, les yeux embués de larmes.
Il ouvre les yeux avec difficulté et je lui souris, soulagée, malgré les larmes qui coulent silencieusement sur mes joues.
- Chloé ? Demande-t-il le souffle court. Tu n'as rien ?
- Oui, c'est moi, lui répondais-je. Je n'ai rien de grave. Toi par contre...
Je m'interromps tandis que mes larmes redoublent d'intensités. Je les essuies d'un revers de la main pour qu'elles ne tombent pas sur Elyo.
- Ouais, n'en dit pas plus, ça explique pourquoi je sens plus mes jambes, rétorque-t-il avec difficulté. Cela dit... Je suis heureux... Que tu n'aies rien... Je...
Ses yeux se ferment et il s'interrompt d'un coup, ce qui le fit paniquer.
-Elyo ?! L'appelais-je inquiète.
-Je... Je suis fatigué... d'un coup... Chloé... Je...
- Elyo ! Non !
Il ne dit plus rien. Sa peau est blême, il a perdu trop de sang. Il faut que je le sorte de là !
Je place mes mains sous ses épaules et essaie de le tirer. La douleur déforme son visage et il pousse un cri sans ouvrir les yeux. La culpabilité me fait stopper tout mouvement.
- Elyo ?! M'inquiétais-je.
Il ne dit rien. Je vois son sang couler sous les décombres.
- Merde, lâchais-je envers moi-même. Elyo...
Mes larmes coulent et je ne peux les arrêter. Je ne sais pas quoi faire pour l'aider. Il a perdu beaucoup trop de sang et il continu d'en perdre. Il va mourir si on ne le soigne pas.
Alors que je m'intéressais à essayer de dégager les décombres de ses jambes plutôt que l'inverse, sans succès, des voix familières appellent nos prénoms. Je les reconnais sans mal. Ce sont celles de Clara et Elliott.
Je me lève et avance dans la direction de leur voix. Je les appelle également pour leur signifier ma présence et, d'une voix désespérés, je les supplie de m'aider. Ils se précipitent jusqu'à moi. Je me réjouis de les voir en vie, d'autant plus dans les circonstances actuelles.
- Chloé ! S'exclame Clara en me prenant dans ses bras. Ton bras ! Tu es blessée !
- Ce n'est pas le plus important ! Rétorquais-je la voix tremblante en secouant la tête, toujours les larmes aux yeux. Elyo ! Il est coincé sous les décombres ! Il est blessé et il perd beaucoup de sang ! Il faut l'aider ou il va mourir !
Je suis assise sur les bords d'un bâtiment abandonné de trois étages, les jambes dans le vide. A mes côtés se tiennent Clara, Elyo et Elliott. Nous ne regrettions pas d'avoir, une fois de plus, séchés les cours pour profiter ensemble d'une journée qui touchait bientôt à sa fin.
Soudain, un immense rayon doré illumine la ville et s'élève jusqu'aux cieux. Nous nous redressons et échangeons un regard inquiet. La lumière s'intensifie, nous contraignant à fermer les yeux. Un vent violent déferle sur nous et continu bien au-delà derrière nous. Un cri retentit également, lointain, porté par le vent. Je rouvre les yeux pour constater avec effroi l'aspect de la ville qui tombe en ruine comme si elle venait de prendre des milliers d'années en une seconde. Plusieurs immeubles, autour de là où nous nous trouvons, s'effondrent sous leur propre poids et des cris affolés résonnent dans tous les sens. Je me redresse.
- Il ne faut pas rester ici ! Criais-je soudain à mes amis, les interrompant dans leur propre contemplation de la ville. Il faut partir ! Maintenant !
Ils se retournent vers moi et approuvent. Ensemble, nous commençons à courir dans les couloir délabrés et les escaliers en direction de la sortie. Le bâtiment paraît encore plus vieux que lorsque nous sommes arrivés, un peu plus tôt.
Arrivés au rez-de-chaussée du bâtiment, celui-ci se met à trembler dangereusement. A moins que ce ne soit un tremblement de terre. Elyo me soutient pour que je ne tombe pas. Les poutres et les murs qui soutiennent le bâtiment se fissurent sous mes yeux. La peur s'empare de mon être et je ne peux que pointer du doigt le désastre.
- Putain faut se barrer ! S'exclame Elliott en constatant l'ampleur du problème qui nous fait face.
Il court vers la sortie du bâtiment. Clara lui emboîte le pas, suivi de moi et Elyo en dernier.
Soudain, les poutres et murs de soutiens cédèrent et le bâtiment s'effondre. Elliott et Clara ont juste le temps de sortir et se mettent à l'abri dans les escaliers d'une station de métro située à quelques mètres. Je suis presque sortie lorsque des mains me poussent en avant. Je tombe à terre en même temps que le bâtiment. J'entends les voix inquiètes et affolées d'Elliott et Clara criaient mon prénom ainsi que celui d'Elyo avant de perdre connaissance.
* * *
Je reprends conscience en toussant. Une douleur aiguë me parcours le bras mais je l'ignore et me redresse. La poussière soulevée par les décombres du bâtiment m'empêche de voir convenablement.
- Elyo ! Clara ! Elliott ! Criais-je.
Aucune réponse, cela m'inquiète. Je continue à chercher tout en criant leur prénom. J'aperçois soudainement une silhouette sous les décombres et me précipite jusqu'à elle.
- Elyo ! Criais-je en le reconnaissant une fois à ses côtés.
Voyant qu'il ne réagit pas, je pose une de mes mains sur son épaule et l'autre contre sa joue. Ses jambes sont coincées sous les décombres, sûrement brisées en plus des blessures dont le sang atteste la présence.
- Elyo... Répétais-je avec une voix douce, les yeux embués de larmes.
Il ouvre les yeux avec difficulté et je lui souris, soulagée, malgré les larmes qui coulent silencieusement sur mes joues.
- Chloé ? Demande-t-il le souffle court. Tu n'as rien ?
- Oui, c'est moi, lui répondais-je. Je n'ai rien de grave. Toi par contre...
Je m'interromps tandis que mes larmes redoublent d'intensités. Je les essuies d'un revers de la main pour qu'elles ne tombent pas sur Elyo.
- Ouais, n'en dit pas plus, ça explique pourquoi je sens plus mes jambes, rétorque-t-il avec difficulté. Cela dit... Je suis heureux... Que tu n'aies rien... Je...
Ses yeux se ferment et il s'interrompt d'un coup, ce qui le fit paniquer.
-Elyo ?! L'appelais-je inquiète.
-Je... Je suis fatigué... d'un coup... Chloé... Je...
- Elyo ! Non !
Il ne dit plus rien. Sa peau est blême, il a perdu trop de sang. Il faut que je le sorte de là !
Je place mes mains sous ses épaules et essaie de le tirer. La douleur déforme son visage et il pousse un cri sans ouvrir les yeux. La culpabilité me fait stopper tout mouvement.
- Elyo ?! M'inquiétais-je.
Il ne dit rien. Je vois son sang couler sous les décombres.
- Merde, lâchais-je envers moi-même. Elyo...
Mes larmes coulent et je ne peux les arrêter. Je ne sais pas quoi faire pour l'aider. Il a perdu beaucoup trop de sang et il continu d'en perdre. Il va mourir si on ne le soigne pas.
Alors que je m'intéressais à essayer de dégager les décombres de ses jambes plutôt que l'inverse, sans succès, des voix familières appellent nos prénoms. Je les reconnais sans mal. Ce sont celles de Clara et Elliott.
Je me lève et avance dans la direction de leur voix. Je les appelle également pour leur signifier ma présence et, d'une voix désespérés, je les supplie de m'aider. Ils se précipitent jusqu'à moi. Je me réjouis de les voir en vie, d'autant plus dans les circonstances actuelles.
- Chloé ! S'exclame Clara en me prenant dans ses bras. Ton bras ! Tu es blessée !
- Ce n'est pas le plus important ! Rétorquais-je la voix tremblante en secouant la tête, toujours les larmes aux yeux. Elyo ! Il est coincé sous les décombres ! Il est blessé et il perd beaucoup de sang ! Il faut l'aider ou il va mourir !
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