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J'étais arrivée chez toi, mes mains tripotant nerveusement la chaîne d'argent autour de mon cou. J'avais sonné chez toi, de mes doigts tremblants et maladroits.

La porte de bois s'était ouverte sur toi, rayonnante de douceur et de légèreté. Peut-être avais-tu remarqué la lueur d'admiration dans mes yeux, car quelques secondes après tu inondais mon esprit du tintement de ton rire féerique.

Tu m'avais guidée jusqu'à ta chambre, de ta démarche volatile. J'étais resté au milieu de la pièce, mal à l'aise dans ce monde qui était le tien. Je me sentais décalée, dans une autre réalité, ta réalité. Et je voyais bien que j'étais loin de faire partie intégrante de ce décor.

Nous avions commencé à travailler. J'étais tellement crispée que les doigts autour de mon stylo étaient pâles dembarras. Mais le fil de tes sourires de velours avait peu à peu détendu mes muscles de leur étreinte de soie.

Nous avions finalement passés une bonne après-midi, pleine de joies enfantines et de discussions frivoles. Et ce jour-là marqua un pas important dans l'avancée de notre relation.

© Alhéna,
книга «Te souviens-tu ?».
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