Deux femmes
Les lumières clignotantes du bar nous éblouissaient. Sylvia continuait de siroter son vin à côté de moi.
- Tu bois vraiment ce vin de pacotille ? Il doit avoir mauvais goût.
Elle détourna son visage du barman pour le poser sur sa main.
- Je m'ennuie, voilà tout.
Sylvia soupira. Je sens que ce soir aucun de ces hommes ne va me plaire.
Elle avait raison. Moi-aussi, je ne me sentais vraiment pas d'humeur à aborder un étranger, ce que je souhaitais c'était de rester près de mon amie, quitte à boire un mauvais alcool.
Je m'empara de son verre pour le boire cul sec.
- Mais !... Enfin Clémence, certes il a mauvais goût mais ce n'est pas une raison pour l'engloutir comme un simple verre d'eau ! me dit Sylvia en écarquillant ses yeux verts.
- Oh et puis ces lumières vont me rendre aveugle, s'enquière-elle.
Le barman avait visiblement tout entendu, peut-être que les plaintes de ses clients était fréquentes car il semblait impassible.
- Allons aux toilettes dans ce cas. Là-bas on sera au calme, lui proposais-je.
- Ah quoi bon aller au bar pour finalement rester aux toilettes ?
Je vis alors la bretelle de son soutien-gorge glisser le long de son épaule.
Tandis que je lui remonta sa bretelle blanche, je remarqua un léger rougissement de ses paumettes.
- Sylvia tu as encore trop bu. Je ne pourrais pas à chaque fois te ramener chez toi en te portant sur mon dos alors que tu es ivre morte !
Elle me regarda un instant, puis descendit de son tabouret.
Elle régla l'addition en fouillant dans son sac à main. Elle en sortit un beau billet.
Mon dieu cet alcool coûte si cher ?!
Sylvia me tendait sa main.
- Viens Clémence. Finalement, je veux que l'on aille aux toilettes.
Je pris sa main, hésitante. Pourquoi veut-elle y aller alors qu'elle avait refusé tantôt ?
Mon amie est toujours aussi incompréhensible qu'avant...
Une fois arrivée aux toilettes, je fis l'état des lieux : des tags, des traces de rouges à lèvres ainsi qu'une multitudes de couples dans les cabines. Gênée par tous ces gémissement, je regardai Sylvia.
Le regard calme, posé, comme si pour elle tout ce qui l'entourait n'existait pas, elle avança vers moi.
Je voulais lui demander ce qu'on allait faire à présent quand soudain elle plaqua mes épaules contre la porte d'une des cabines.
- Qu'est ce que tu fais Sylvia ?! Tu es complètement ivre ma parole !
Ce changement brutal de comportement me rendais confuse.
Elle me toisa de haut en bas.
- Oui je le suis. Et qu'est ce que ça change ?
Ses mains sur mes épaules les tenaient d'une douceur incomparable, et pourtant je ne me dégageai pas
pour autant de son emprise.
Que m'arrive t'il ?
- Et est-ce que ça me donne le droit de t'embrasser ? Elle regardait mes lèvres comme si elle s'apprêtait à les dévorer.
L'ivresse est un piège dangereux, surtout lorsque quelqu'un de conscient éprouve du désir pour une amie qui semble avoir trop bu.
Et la personne consciente, c'est moi.
Je sentais une tension entre elle et moi, jusqu'à que l'on entende une femme crier de plaisir depuis la cabine voisine. Le rouge montait rapidement à mes joues, et mon amie semblait pouvoir dégainer un baiser à tout instant.
Que m'arrive t-il, bon sang ?
Je ressentais le besoin irrésistible de me faire emporter par Sylvia. Dois-je rester raisonnable ? Non. Je ne veux pas. Je veux sentir son parfum de plus près.
Plus près... Encore un peu...
Je me rapprocha à mon tour de Sylvia.
Doucement, presque comme si le temps s'était arrêté autour de nous.
Et puis,
elle prit ma bouche et l'embrassa fougueusement.
Et moi, j'étais éprise d'elle.
Sa main dans mes cheveux, nous nous enfonçâmes dans la cabine rose et étroite.
Son rouge à lèvre était à présent grossièrement effacé, tandis que nos langues prenaient le temps de se rencontrer.
Je n'arrivais même plus à réfléchir correctement, et puis, à quoi bon ?
- Clémence... Que tu es belle, chuchota Sylvia.
Je me sentais touchée par ces quelques mots lâchés par mégarde.
- Sylvia, puis-je enlever tes vêtements ? balbutiais-je.
- Touche-moi. Autant que tu le voudras.
Alors je retirai ce soutien-gorge blanc qui m'avait tant intrigué, dévoilant les seins nus de Sylvia.
Je les touchais, émerveillée par la beauté de mon amie.
Elle aussi me déshabilla, et retira tout sans exception. Tout.
Les caresses fusaient de toutes parts, son corps parfumé enlacait le mien avec passion.
Je surpris sa main qui descendais dangeuresement vers mon pubis.
Je la laissa faire à son aise, car mon corps était complètement ennivré d'elle.
Ma voix flancha et des gémissements sortirent de ma bouche : la présence d'autre couples me rendais toute chose.
Et moi je jouais avec ses tétons presque bruns, durs et incroyablement sensibles.
Elle se baissa furtivement pour commencer à donner de brefs coups de langues à mon clitoris déjà gonflé d'excitation.
Mon corps démunit de toute force s'affalait sur les toilettes pendant que Sylvia me faisais ressentir un plaisir extrême.
- Aah..! Oui ! Haan...!!
Ma voix se libéra de ma gorge.
Alors que j'étais au bord de l'orgasme, Sylvia se leva et commença à frotter sa vulve contre la mienne.
Nos cabines voisines frappaient contre les séparations et des gémissement de femmes faisaient échos.
Sylvia accéléra le rythme, et son cou était proche de mon visage : je le marqua par un suçon.
- Clémence, je vais, mmh...soupira-t-elle.
- Oui, moi aussi !... Aah !
Nous jouisâmes à l'unisson, nos corps collés l'un contre l'autre, et nous mêlions nos souffles chauds.
- Wouaouh... C'était...
Elle me regarda en haletant, un rictus au coin des lèvres.
- Clémence, tu es magnifique.
Mes joues s'empourpraient de plus belles.
- Et je t'ai menti, ajouta-t-elle.
Je pris une grande inspiration pour profiter de ce moment paisible.
- Depuis tout ce temps, Clémence, je dois t'avouer que je ressantais du désir pour toi, et que mon ivresse n'était qu'un simple prétexte pour partager un moment intime avec toi.
Plus rien ne me dérangeais, pas même cet aveu. Je l'embrassa.
- Regarde nous. Tu crois vraiment que c'est ce qu'il importe en cet instant ? On a couché ensemble, et j'y est pris du plaisir.
Nous échangâmes un énième baisé.
- Dans ce cas, voudrais-tu le faire une deuxième fois, là maintenant ?
Et sans hésitations, je me jeta dans les bras de Sylvia, la femme avec qui j'ai couché dans une petite pièce étroite d'un bar.
Et nous finîmes par faire l'amour encore une deuxième fois.
- Tu bois vraiment ce vin de pacotille ? Il doit avoir mauvais goût.
Elle détourna son visage du barman pour le poser sur sa main.
- Je m'ennuie, voilà tout.
Sylvia soupira. Je sens que ce soir aucun de ces hommes ne va me plaire.
Elle avait raison. Moi-aussi, je ne me sentais vraiment pas d'humeur à aborder un étranger, ce que je souhaitais c'était de rester près de mon amie, quitte à boire un mauvais alcool.
Je m'empara de son verre pour le boire cul sec.
- Mais !... Enfin Clémence, certes il a mauvais goût mais ce n'est pas une raison pour l'engloutir comme un simple verre d'eau ! me dit Sylvia en écarquillant ses yeux verts.
- Oh et puis ces lumières vont me rendre aveugle, s'enquière-elle.
Le barman avait visiblement tout entendu, peut-être que les plaintes de ses clients était fréquentes car il semblait impassible.
- Allons aux toilettes dans ce cas. Là-bas on sera au calme, lui proposais-je.
- Ah quoi bon aller au bar pour finalement rester aux toilettes ?
Je vis alors la bretelle de son soutien-gorge glisser le long de son épaule.
Tandis que je lui remonta sa bretelle blanche, je remarqua un léger rougissement de ses paumettes.
- Sylvia tu as encore trop bu. Je ne pourrais pas à chaque fois te ramener chez toi en te portant sur mon dos alors que tu es ivre morte !
Elle me regarda un instant, puis descendit de son tabouret.
Elle régla l'addition en fouillant dans son sac à main. Elle en sortit un beau billet.
Mon dieu cet alcool coûte si cher ?!
Sylvia me tendait sa main.
- Viens Clémence. Finalement, je veux que l'on aille aux toilettes.
Je pris sa main, hésitante. Pourquoi veut-elle y aller alors qu'elle avait refusé tantôt ?
Mon amie est toujours aussi incompréhensible qu'avant...
Une fois arrivée aux toilettes, je fis l'état des lieux : des tags, des traces de rouges à lèvres ainsi qu'une multitudes de couples dans les cabines. Gênée par tous ces gémissement, je regardai Sylvia.
Le regard calme, posé, comme si pour elle tout ce qui l'entourait n'existait pas, elle avança vers moi.
Je voulais lui demander ce qu'on allait faire à présent quand soudain elle plaqua mes épaules contre la porte d'une des cabines.
- Qu'est ce que tu fais Sylvia ?! Tu es complètement ivre ma parole !
Ce changement brutal de comportement me rendais confuse.
Elle me toisa de haut en bas.
- Oui je le suis. Et qu'est ce que ça change ?
Ses mains sur mes épaules les tenaient d'une douceur incomparable, et pourtant je ne me dégageai pas
pour autant de son emprise.
Que m'arrive t'il ?
- Et est-ce que ça me donne le droit de t'embrasser ? Elle regardait mes lèvres comme si elle s'apprêtait à les dévorer.
L'ivresse est un piège dangereux, surtout lorsque quelqu'un de conscient éprouve du désir pour une amie qui semble avoir trop bu.
Et la personne consciente, c'est moi.
Je sentais une tension entre elle et moi, jusqu'à que l'on entende une femme crier de plaisir depuis la cabine voisine. Le rouge montait rapidement à mes joues, et mon amie semblait pouvoir dégainer un baiser à tout instant.
Que m'arrive t-il, bon sang ?
Je ressentais le besoin irrésistible de me faire emporter par Sylvia. Dois-je rester raisonnable ? Non. Je ne veux pas. Je veux sentir son parfum de plus près.
Plus près... Encore un peu...
Je me rapprocha à mon tour de Sylvia.
Doucement, presque comme si le temps s'était arrêté autour de nous.
Et puis,
elle prit ma bouche et l'embrassa fougueusement.
Et moi, j'étais éprise d'elle.
Sa main dans mes cheveux, nous nous enfonçâmes dans la cabine rose et étroite.
Son rouge à lèvre était à présent grossièrement effacé, tandis que nos langues prenaient le temps de se rencontrer.
Je n'arrivais même plus à réfléchir correctement, et puis, à quoi bon ?
- Clémence... Que tu es belle, chuchota Sylvia.
Je me sentais touchée par ces quelques mots lâchés par mégarde.
- Sylvia, puis-je enlever tes vêtements ? balbutiais-je.
- Touche-moi. Autant que tu le voudras.
Alors je retirai ce soutien-gorge blanc qui m'avait tant intrigué, dévoilant les seins nus de Sylvia.
Je les touchais, émerveillée par la beauté de mon amie.
Elle aussi me déshabilla, et retira tout sans exception. Tout.
Les caresses fusaient de toutes parts, son corps parfumé enlacait le mien avec passion.
Je surpris sa main qui descendais dangeuresement vers mon pubis.
Je la laissa faire à son aise, car mon corps était complètement ennivré d'elle.
Ma voix flancha et des gémissements sortirent de ma bouche : la présence d'autre couples me rendais toute chose.
Et moi je jouais avec ses tétons presque bruns, durs et incroyablement sensibles.
Elle se baissa furtivement pour commencer à donner de brefs coups de langues à mon clitoris déjà gonflé d'excitation.
Mon corps démunit de toute force s'affalait sur les toilettes pendant que Sylvia me faisais ressentir un plaisir extrême.
- Aah..! Oui ! Haan...!!
Ma voix se libéra de ma gorge.
Alors que j'étais au bord de l'orgasme, Sylvia se leva et commença à frotter sa vulve contre la mienne.
Nos cabines voisines frappaient contre les séparations et des gémissement de femmes faisaient échos.
Sylvia accéléra le rythme, et son cou était proche de mon visage : je le marqua par un suçon.
- Clémence, je vais, mmh...soupira-t-elle.
- Oui, moi aussi !... Aah !
Nous jouisâmes à l'unisson, nos corps collés l'un contre l'autre, et nous mêlions nos souffles chauds.
- Wouaouh... C'était...
Elle me regarda en haletant, un rictus au coin des lèvres.
- Clémence, tu es magnifique.
Mes joues s'empourpraient de plus belles.
- Et je t'ai menti, ajouta-t-elle.
Je pris une grande inspiration pour profiter de ce moment paisible.
- Depuis tout ce temps, Clémence, je dois t'avouer que je ressantais du désir pour toi, et que mon ivresse n'était qu'un simple prétexte pour partager un moment intime avec toi.
Plus rien ne me dérangeais, pas même cet aveu. Je l'embrassa.
- Regarde nous. Tu crois vraiment que c'est ce qu'il importe en cet instant ? On a couché ensemble, et j'y est pris du plaisir.
Nous échangâmes un énième baisé.
- Dans ce cas, voudrais-tu le faire une deuxième fois, là maintenant ?
Et sans hésitations, je me jeta dans les bras de Sylvia, la femme avec qui j'ai couché dans une petite pièce étroite d'un bar.
Et nous finîmes par faire l'amour encore une deuxième fois.
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