L'inconnu et l'inconnue
Deux femmes
L'inconnu et l'inconnue
Il fait chaud.

Est-ce la pièce plongée dans l'obscurité qui me fait perdre mes sens, ou alors, cet inconnu ?
Le fantasme que d'être dans son emprise, démunie de tous moyens et à la merci du noir, le fantasme qui me traversait l'esprit lorsque mes yeux ont rencontré les siens... s'est finalement transformé en réalité.

Ses longues mains empoignants mes seins comme si mon corps lui était dû, et sa peau rencontrant la mienne, qui désire plus que tout que sa bouche la morde puis la marque d'une forme irrégulière bleutée.

Son corps se déhanchait lentement au dessus du miens, un corps musclé n'aspirant que l'érotisme à l'état pur. Nos souffles chauds se rencontraient parfois, laissant passer quelques gémissement silencieux.
Mes gestes étaient guidés par son regard ardent, jusqu'à qu'il ne rencontre le miens.

Rapidement, il plaqua mes mains contre le lit, et rapprocha son visage, toujours en me regardant avec ce regard brûlant de désir. J'entendais ses respirations lourdes, puis ses soupires carressant ma peau.
Je frémit.
Et soudaiment, il s'accapara de mes lèvres frémissantes.

Ce baiser passionné me consumait toute entière, mes paupières se refermaient sur mes yeux créant ma propre obscurité en ignorant la noirceur déjà persistante de la pièce.
Et c'est alors qu'il me pénétra violemment, ses lèvres toujours sur les miennes et sa langue parcourant tous les recoins de ma bouche.
Un cri de surprise sortit de celle-ci, et se transforma petit à petit en gémissement : ce n'était pas ma première fois, j'avais déjà eu des expériences sexuelles.

Il s'entreprit de sucer mes tétons dressés et leur donna des coups de langues, ce qui me fit perdre le contrôle de ma voix. Il serrait mes poignets, puis instinctivement, nous unissâmes nos mains comme pour nous lier.

Je sentais son pénice en moi, dur et mouillé. Il avait baissé sa garde, mes mains étaient libres de faire ce qu'il leur plaisaient.
Je lui aggripa ses cheveux noirs comme pour lui dire de continuer, et soudain, il arrêta ses va-et-viens avec un sourire narquois dessiné sur ses lèvres.

Mes bras emprisonnés par son corps était démunis de toute force : il voulait me faire languir.
Cependant, mes gémissement ne s'arrêtaient pas, son regards amusé rencontrant le miens était bien trop intense pour faire impasse dessus.

Je savais ce qu'il voulait, mais la malice faisait aussi partie de moi.
Je ne fit rien.
Nos regards se querellaient pour savoir qui céderait en premier.
Il m'invita alors à faire quelque chose que nous désirions tous les deux, il lâcha doucement mes poignets, et le désir m'emportant, je lui aggripa sa nuque et plaqua son corps contracté contre le miens.

Je contemplais son visage de près, ses traits de visage sensuels qui ne demandaient qu'à être embrassés de toutes parts.
Un temps de pause marquait notre compétition sexuelle, puis il y mit fin en prenant de force mes lèvres.

Ce baiser nous fit oublier le petit jeu que l'on avait créé, et il fit de longs va-et-vient en moi.
Nous étions tout deux au bord de la jouissance, et avec des gestes précipités, il caressait mes cheveux, ma poitrine, et souleva ma taille.
Il me dominait de tout son corps, je pouvais sentir son regard amusé sur mon visage gémissant.

Sa respiration était rauque, il continuer de me pénétrer d'une manière bestiale.
Mon corps était soulevé par ses longues mains, et je me crispais de plus en plus.
Nous nous regardâmes, comme pour dire que l'on était prêts : un cri de plaisir parcoura notre gorge, et marqua l'arrêt de toutes caresses et de pénétrations.

Et pour finialiser le sexe, nous nous embrassâmes, encore une fois, jusqu'à ne plus avoir quelque chose à partager à l'autre.

Il s'écroula de fatigue à côté de moi, laissant ma taille tomber sur le lit délicatement. Nos soupires se mélangaient, et je pouvais distinguer son faible sourire qui m'était destiné.
Il me serra doucement dans ses bras, puis la fatigue s'empara de nous.
Nous tombâmes dans le sommeil, l'un à côté de l'autre, soit deux parfais inconnus faisant l'amour puis dormant paisiblement en s'enlaçant amoureusement. 

© Maestro ,
книга «Sex & poésie de l'âme».
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