« Vaut mieux la fin d'une chose...

...Que son commencement. »

LES VÊTEMENTS fusaient de partout dans la chambre de nezuko. La brune vidait tout son dressing et ce n'était sûrement pas parceque bientôt les soldes commencent !

― Nezuko ! Par pitié, ne t'en va pas comme ça ! Tenta tanjirou.

― Je ne m'en vais pas "comme ça" ! Je vais réaliser mon rêve... Dit nezuko, caressant du bout des doigts un mannequin près de sa fenêtre.

En effet, depuis toute petite la brune à développer une passion sans norme pour la couture. Cet hobbie à commencer après l'accident tragique de leur famille.

Tanjirou, n'y a jamais vu d'inconvénient puisque pour lui elle s'exprimait. À travers de l'art, son art.

Mais si cela signifiait que sa sœur s'en irait loin de lui, alors le brun préférait être égoïste et la garder près de lui plutôt qu'elle s'en aille à bord de ce qui a causé le décès précoce de sa mère et ses frères et sœurs.

🐞🍃🐞

Elle était à présent entrain de chercher un taxi, en direction de l'aéroport. Malgré les plaintes et les arguments qu'utilisait son frère pour qu'elle reste, elle semblait bien décidée à y aller.

Un taxi blanc se stoppa devant la jeune demoiselle et elle monta à bord. Prenant le soin de donner la destination.

C'en était trop pour tanjirou, qui s'écroula parterre. Les yeux embués de larmes. Son cœur était brisé, ce fil qui le retenait encore stable venait de s'envoler, tout simplement.

Voyant la voiture s'en aller de plus en plus, il rassembla ses dernières forces et cria:

― AS-TU PENSER À ZENITSU ?

Une larme roula le long de sa joue, puis une deuxième et plusieurs autres trouvèrent place sur son visage de porcelaine.

Si seulement il savait... Qu'elle avait constamment penser à lui, sa réaction et pleins d'autres choses.

Zenitsu...

Nezuko paya le chauffeur et sorti de la voiture. Son regard se déposa immédiatement sur l'immense bâtisse qu'es l'aéroport.

Aéroport National De Tokyo.

Elle passa les portes coulissantes et regarda les tableaux d'affichages au mur.

― Les passagers à destination de Los Angeles sont priés de se rendre à la réception B.

La brune suiva ainsi les indications de la voix au haut-parleur et chercha la réception B pour attendre son vol. Elle prit place sur les sièges d'attentes et s'assoupi quelques peu.

...Pardonne-moi.


































IL COURRAIT, courrait à en perdre l'haleine. N'ayant qu'une idée en tête, la voir.

Zenitsu bouscula une foule de personnes et grilla bon nombre de feux rouges pour arriver essoufflé devant l'aéroport de Tokyo.

10 heures 31 ! Son avion décolle dans dix minutes !

Le blond entra dans le gigantesque bâtiment et poursuit sa course folle.

― Les passagers à destination de Los Angeles sont priés de se rendre à la réception B. Dit une voix dans l'interphone.

Une lueur d'espoir traversa ses pupilles dilatée par la tristesse . C'est ainsi qu'il courra vers le réception B.

●

●

●

●

Après avoir crié ses derniers mots à nezuko, le brun s'empressa de saisir son portable et d'appeler son meilleur ami, zenitsu.

―... Je t'en prie zenitsu ! Vas-y et dit lui ce que tu ressens avant qu'il ne sois trop tard. Dit tanjirou, à l'autre bout du fil.

Mais comment tu-- Commence-t'il.

― Je l'ai su le premier jour. Tu l'a regardé avec tant de douceur ce jour-là que j'ai tout de suite compris. Sourit le brun.

― Tu crois qu'elle le sait ? Panique zenitsu, tirant ses cheveux blonds.

― Non, mais elle ne le saura jamais si tu ne lui dit rien. Dit son ami, le ton grave.

Il soupira, se rendant compte que tanjirou disait vrai.
Si il ne lui dit rien, elle s'en ira et refera sûrement avec sa vie avec un bon garçon. Cette pensée lui apporta un pincement au cœur.

Sans crier gare, il mit fin à l'appel et prit son vélo. Pédalant le plus rapidement possible, comme si sa vie en dépendait.

Nezuko sera ma femme, donc techniquement ma vie ! Il rougit en l'imaginant vêtu d'une robe blanche avec un bouquet de fleurs.

Zenitsu pédala encore plus vite, suite à cette image qui lui servait de motivation.













Elle était là, une valise en main et son sac au dos. Montant les escaliers automatiques, il accélérera le pas en criant son prénom.

― NEZUKO ! NEZUKO ! ATTENDS ! Cria son ami, zenitsu.

Elle se retourna et fut surprise de le voir là. Et pas dans les bras de shinobu.
Ils étaient à quelques mètres l'un de l'autre. Mais pourtant son parfum enivrant lui parvenait jusqu'ici.

―zenitsu... je... Commence la brune, dans un murmure presque inaudible.

Le blond fonca encore plus et grimpa les escaliers, se retrouvant à quelques centimètres de son visage
Elle se retenait de pleurer, de se réfugier dans ses bras et d'oublier toute sa souffrance.

― Zenitsu je--

― Je t'aime nezuko-chan ! S'exprime zenitsu, rouge écarlate.

Nezuko ouvrit la bouche, mais la referma aussitôt. Les yeux embués de larmes, elle le prit dans ses bras. Sa tête blonde reposant sur sa poitrine.

Délaissant complément ses pauvres valises qui heurtent le sol dans un bruit sourd.

― Moi aussi, moi aussi je t'aime zenitsu. Dit-elle simplement.

Zenitsu se détacha de son emprise et l'embrassa. C'était son premier baiser, il était timide, chaud et agréable.

Tout comme son zenitsu. Oui, juste son zenitsu. Rien qu'à elle et à personne d'autres.

Ils se séparent, à bout de souffle. Mais collent leurs fronts.
Les passants, applaudirent devant cette scène incroyablement niaise mais touchante.

Se rappellant soudainement de la situation, nezuko repris ses bagages et partit, -non sans un dernier bisou- rejoindre l'avion.

― Prends ton envol petite coccinelle. Dit zenitsu, les mains dans les poches. Quittant l'aéroport pendant que l'avion de nezuko décolle dans les cieux.

THE END !