chapitre 1
chapitre 1.2
chapitre 2.1
chapitre 1.2
Devant les yeux hébétés de Robloque, trois petits nains aux oreilles d’elfe et habillés de vêtements fait avec les matériaux de la nature regardaient d’un air intrigué le piège cassé. Aux pieds du premier il y a comme de l’écorce ajustée pour faire des sortes de sandales . Ces ongles de pied jaunes et pleins de champignons en aurait dégoûté plus d’un. Sur lui il a comme un kilt fait de mousse. Pour le haut il n’a qu'un simple gilet fait de grandes feuilles, on voit donc son torse sale et boueux. Il semble diriger les deux autres en faisant des grands gestes.
- Ils ne doivent pas être loin ! Ces petits humains jumeaux doivent nous apporter nos proies depuis 2 jours déjà, ronchonne le gogo.
Pourtant n’ayant pas l’air méchants quoique laides, ces créatures se nourrissent  d’humains, si gore que cela puisse paraître, c'est pourtant la chaîne alimentaire. On pense que l’humain est au-dessus de tout, mais en vérité il a un grand prédateur, ce sont ces créatures. Si vous ne connaissent pas leur existence c'est tout à fait normal car les gogos se nourrissent de  nous mais ils sont bien plus faibles.
Le second gogo a l'air le plus jeune des trois. Il porte en guise de pantalon des feuilles cousus entre elles. Pour le haut, il ne porte rien. Son torse est heureusement beaucoup moins sale et répugnant que le premier ! Seulement lisse et sans champignons. Ses cheveux, eux, sont bruns lisent, retombant sur ses épaules, comme le premier gogo.

Il semble être perdu suivant le plus moche des gogos présent, comme un être vulnérable suivant son protecteur.
- Black ! Retournes au village. On a besoin de plus de gogos pour surveiller cette endroit, crie le plus moche au plus jeune.
- Oui papa, répond ce nommé Black.
Le troisième est plus vieux. De sa peau grise commune au gogo, en contraste une barbe blanche. Il ne semble pas sale comme le premier mais de mauvais champignon ont poussé sur lui comme preuve de son âge avancé.  Lui, n'a pas et surtout plus de cheveux. Des rides commençant du front les replace. Il se tient penché sur une cane en boit, étant en faite une branche. Ses habits, plus sophistiqué que les deux autres ressemblent à une robe faite de mousse et d'écorce.
- Sans nourriture le village mourra, les enfants en premier, dit sagement le vieux.
- Oui… Mais nous n’allons tout de même pas chasser les humains ! Nous mourons avant même de pointer notre bout de tête ! S’énerve le gogo.
- Ces deux jumeaux humains ne reviendront pas. Ils n’aiment plus nous aider. Il faut trouver quelqu’un d’autre, conclue le vieux.
Le moche balise d’une crois le terrain et les deux gogos repartent dans le sens inverse. Robloque se redresse, épouvanté après avoir compris de quoi se nourrissent ces créatures. Il les regarde partir, une grimace sur son visage pourtant, debout, l’homme mesure un bon mètre de plus que ses prédateurs.
- Vous avez vue ce que j’ai vue ? Demande l'adulte.
- Non, de quoi ? Répond Evano d’un faux air innocent.
Rien… Je suis simplement tombée sur la tête, dit Robloque.

Il j'entrepris enssuite d'observer le rocher. Là où le petit groupe se trouve et cache une cachette. D'une main Robloque soulève la pierre, finalement aidé des jumeaux. Le corps frêle des enfants passe sans difficulté alors dans le troue. Robloque, lui, ne passe pas et ne fit que les regarder, allongé à plat ventre.

- Qu'est-ce que c'est ? Demande t'il suspicieux.

- Une cabane ! Il y avait un troue, avec Evano on la creuser encore plus. C'est bien n'est-ce pas ? Demande Evana enjouée, jouant la comédie afin que l'adulte ne devine pas le réel fonctionnement de cette abris.

- Oui, on devrait y aller... Remontez ! Parle fort Robloque pour que les deux fuyards l'entendent.

Sur le chemin du retour il plonge dans ses souvenirs, c’était pourtant si réel. Mais les enfants n’avaient pas l’air d’avoir vue la moindre créature.  Habilement il retrouve le chemin qui mène à la ville, écartant aux enfants les branches.
Robloque raccompagne les jumeaux chez eux sous les cries de soulagement.
- Pourquoi êtes-vous partis ? On a eu peur ! Dit leur mère les prenant dans ses bras.
- Plus jamais vous ne refaire ce coup là ! Dit le père en remerciant Robloque. Apres que les deux pères est discutés et que Roblique fut parties, on installe les jumeaux dans le salon, les explications attendront après avoir manger et s'être lavés. Enroulés  chacun dans une couverture de laine grise , Evano et Evana boivent un chocolat chaud. Malgré les grandes fenêtres de l'ancienne usine reconverti en maison, il fallut allumer les lumières, manque de soleil. Sur les hauts murs blancs et fait de briques, sont disposés des photos des deux enfants grandissant et des parents vieillissant. Sur certaines on y voit les grands parents extravagants, toujours près à organiser une sortie à la mer sur un coup de tête. Les amis qui changent chaque années même si les mêmes reviennent de plus en plus avec Lola, Elise, Emma et Eline.  Dans le salon, crépite un feu dans la grande cheminée style industrielle. De la cuisine fermée les jumeaux vérifie que leurs parents ne les entendent pas pour engager la conversation.
- On fait quoi ? Demande Evana.
- On arrête d’aider les Gogos.  Nos amis disparaissent !
- Mais si on arrête ils prendront quelqu’un d’autre…
- Il suffit de mener notre enquête et trouver qui ils utilisent, réfléchie Evano.
- Et quand on aura trouvé cette personne ? Demande Evana toujours inquiète.
- On libère nos amis, ainsi les gogos disparaitront !Conclue le frère.
Evana fait mine d’être d’accord mais une chose la perturbe au fond d’elle. Dans le village il y a des enfants, et même si ils les manges, ils ne méritent pas d’être tous tués. Les vaches et les cochons ne viennent pas les manger, eux !  Tout en  réfléchissant elle se souvient de comment eux, ont rencontré les gogos il y a un ans.

© Just_axelle just_axelle,
книга «Les jumeaux de Gorminde».
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