C'est bientôt l'heure
Hey, voici une autre nouvelle/texte que j'ai écrit en avril 2020.
Bonne lecture !
Minuit, tout le monde dort,
Ou presque, dans cette chambre sombre,
Une ombre se glisse silencieusement hors du lit.
Une lampe est allumée, car les étoiles ne brillent pas ce soir.
L'ombre devient peu à peu une personne voûtée, malade.
Elle prend rapidement de quoi écrire et s'installe à son bureau,
Se tourne pour observer sa chambre, qui a été le seul témoin de toutes ses souffrances, de toutes les douleurs qu'elle s'est infligées, un secret que personne d'autre ne sait, que personne ne va jamais savoir.
Sa famille n'a jamais rien dit, remarqué ou fait quoique ce soit contre ça, contre le problème, la maladie. La souffrance.
C'est tellement plus facile de se voiler la face, de nier que quelqu'un puisse être mal.
Se dire que ce n'est seulement un état passager, que ça s'arrangera bientôt. Bientôt...un mot remplit d'espoir, un mot tellement naïf aussi....
L'ombre se met à écrire, à ses amis proches, sa famille, ses mots caractérisant un adieu sans retour.
Des remerciements pour toutes les années où tout allait encore bien,
Des reproches, adressés à des personnes en particulier,
Quelques explications et ensuite, la décision.
La décision de commettre un acte qui se symbolise par un voyage sans retour possible, un voyage vers une sorte de délivrance mais aussi déclencheur de tellement de douleurs et de remords chez d'autres...
Un dernier regard se pose sur les lettres posées sur le bureau.
Un dernier. Puis l'ombre se lève et prend un objet, devenu au fil du temps un objet de liberté, créateur d'un monde parallèle ou personne ne peut y accéder.
Chuchotant un au revoir, passe la lame tranchante sur son bras.
Puis, une seconde fois, murmurant 'désolée, pardonnez-moi s'il vous plaît.'
Ensuite passe au bras gauche, faisant la même chose et dit un 'je vous aime.'
Aucune douleur n'est ressentie alors même qu'un ruisseau rouge coule le long des bras.
Ouvrant au final la fenêtre, prenant enfin congé de la vie, regardant sa lettre une dernière fois, se laissa tomber dans le vide libérateur et rejoignit le monde des étoiles...
Shadows_of_soul, novembre_2020
Bonne lecture !
Minuit, tout le monde dort,
Ou presque, dans cette chambre sombre,
Une ombre se glisse silencieusement hors du lit.
Une lampe est allumée, car les étoiles ne brillent pas ce soir.
L'ombre devient peu à peu une personne voûtée, malade.
Elle prend rapidement de quoi écrire et s'installe à son bureau,
Se tourne pour observer sa chambre, qui a été le seul témoin de toutes ses souffrances, de toutes les douleurs qu'elle s'est infligées, un secret que personne d'autre ne sait, que personne ne va jamais savoir.
Sa famille n'a jamais rien dit, remarqué ou fait quoique ce soit contre ça, contre le problème, la maladie. La souffrance.
C'est tellement plus facile de se voiler la face, de nier que quelqu'un puisse être mal.
Se dire que ce n'est seulement un état passager, que ça s'arrangera bientôt. Bientôt...un mot remplit d'espoir, un mot tellement naïf aussi....
L'ombre se met à écrire, à ses amis proches, sa famille, ses mots caractérisant un adieu sans retour.
Des remerciements pour toutes les années où tout allait encore bien,
Des reproches, adressés à des personnes en particulier,
Quelques explications et ensuite, la décision.
La décision de commettre un acte qui se symbolise par un voyage sans retour possible, un voyage vers une sorte de délivrance mais aussi déclencheur de tellement de douleurs et de remords chez d'autres...
Un dernier regard se pose sur les lettres posées sur le bureau.
Un dernier. Puis l'ombre se lève et prend un objet, devenu au fil du temps un objet de liberté, créateur d'un monde parallèle ou personne ne peut y accéder.
Chuchotant un au revoir, passe la lame tranchante sur son bras.
Puis, une seconde fois, murmurant 'désolée, pardonnez-moi s'il vous plaît.'
Ensuite passe au bras gauche, faisant la même chose et dit un 'je vous aime.'
Aucune douleur n'est ressentie alors même qu'un ruisseau rouge coule le long des bras.
Ouvrant au final la fenêtre, prenant enfin congé de la vie, regardant sa lettre une dernière fois, se laissa tomber dans le vide libérateur et rejoignit le monde des étoiles...
Shadows_of_soul, novembre_2020
Коментарі
Упорядкувати
- За популярністю
- Спочатку нові
- По порядку
Показати всі коментарі
(2)
C'est bientôt l'heure
Ce texte est tout simplement magnifique ! J'en ai les larmes aux yeux ! Tellement d'émotions en seulement quelques lignes... Bravo à toi ! ❤️🌺✨
Відповісти
2020-11-10 19:51:57
1
C'est bientôt l'heure
Magnifique ❤️❤️
Відповісти
2020-11-11 16:13:47
1