Mon village
Je m'appelle Tao et voici mon histoire:
C'est dans un village entouré de montagnes, dévasté par la famine que je suis né. Il y manque de tout. Il n'y a ni électricité pour se réchauffer ni points d'eau potable. Les maisons tiennent à peine et ne nous mettent à l'abri ni du froid ni de la pluie. Les hivers et les saisons pluvieuses nous sont mortelles. Les maisons n'ont pas de toitures : elles sont ouvertes sur le ciel, faute d'avoir des matériaux suffisamment résistants pour faire face aux intempéries. Rien de bien solide. Rien de bien durable comme tout ce qui se trouve ici. Les routes sont sablonneuses et délabrées, délaissées autant par l'Homme que par la Nature elle-même. La rare école qui existe - enfin qui tient encore debout - est déserte et désertée car le savoir aussi grand soit-il ne nourrit pas. Ce n'est pas l'école qui m'empêche de souffrir ni de mourir. Ce n'est pas elle non plus qui permet d'échapper à cette vie, à ce quotidien. Pourquoi apprendre ? À quoi cela sert-il ? me demandé-je, quand l'espoir même s'atrophie jusqu'à disparaître comme un souvenir fugace, sous mes yeux, par manque de tout.
Ici, les villageois sont à l'image de ce lieu, sans espoir aucun, sans ambition aucune et d'une affligeante banalité et pauvreté. Et d'une certaine manière, je leur ressemble. Comme eux, je n'ai rien connu d'autre que la faim, la soif et le malheur. Je n'ai jamais souhaité naître ici et parfois je me demande si c'est la mort, l'ennuie, la faim ou bien les trois réunis qui auront raison de moi. Cet endroit a toujours été d'une banalité morose.
Mais c'était toujours mieux qu'avant que ce village soit sous les ordres de Lord Bree et de ses "adjoints", enfin devrais- je plutôt dire hommes de mains.
C'est alors que toute mon existence mais aussi celle du village tout entier basculèrent dans une ère nouvelle ...
C'est dans un village entouré de montagnes, dévasté par la famine que je suis né. Il y manque de tout. Il n'y a ni électricité pour se réchauffer ni points d'eau potable. Les maisons tiennent à peine et ne nous mettent à l'abri ni du froid ni de la pluie. Les hivers et les saisons pluvieuses nous sont mortelles. Les maisons n'ont pas de toitures : elles sont ouvertes sur le ciel, faute d'avoir des matériaux suffisamment résistants pour faire face aux intempéries. Rien de bien solide. Rien de bien durable comme tout ce qui se trouve ici. Les routes sont sablonneuses et délabrées, délaissées autant par l'Homme que par la Nature elle-même. La rare école qui existe - enfin qui tient encore debout - est déserte et désertée car le savoir aussi grand soit-il ne nourrit pas. Ce n'est pas l'école qui m'empêche de souffrir ni de mourir. Ce n'est pas elle non plus qui permet d'échapper à cette vie, à ce quotidien. Pourquoi apprendre ? À quoi cela sert-il ? me demandé-je, quand l'espoir même s'atrophie jusqu'à disparaître comme un souvenir fugace, sous mes yeux, par manque de tout.
Ici, les villageois sont à l'image de ce lieu, sans espoir aucun, sans ambition aucune et d'une affligeante banalité et pauvreté. Et d'une certaine manière, je leur ressemble. Comme eux, je n'ai rien connu d'autre que la faim, la soif et le malheur. Je n'ai jamais souhaité naître ici et parfois je me demande si c'est la mort, l'ennuie, la faim ou bien les trois réunis qui auront raison de moi. Cet endroit a toujours été d'une banalité morose.
Mais c'était toujours mieux qu'avant que ce village soit sous les ordres de Lord Bree et de ses "adjoints", enfin devrais- je plutôt dire hommes de mains.
C'est alors que toute mon existence mais aussi celle du village tout entier basculèrent dans une ère nouvelle ...
Коментарі
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(1)
Mon village
Je trouve que t'écris trop bien 😁😁👌👌👌
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2020-10-26 23:17:57
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