Chapitre 1 partie 3
Des images troubles commençaient à apparaître. Les bruits de mes pas commencèrent à vibrer dans ma tête et l'image du couloir éclairci par les lumières blanches se transformait en pénombre. Le sol sec et ardent se transformait en sol goudronné et humide, comme si la pluie venait de tomber. Et voilà que je continuais à avancer dans cette sorte de ruelle maussade où l'on ne pouvait pas voir à plus de dix mètres devant soi. Je continuais ma route. Des gouttes d'eau tombèrent régulièrement des gouttières blasées des maisons sûrement abandonnées vu leurs états. Elles étaient fissurées et les murs, qui se décomposent jour après jour, commençaient à s'étaler sur le vieux sol grisé par la vieillesse. Je continuais ma route, toujours tête baissée et je regardais mes pieds qui l'un après l'autre s'avancèrent et reculèrent au rythme des sons des gouttes d'eau. Puis quelques minutes plus tard j'aperçus une chaussure blanche, luisante. Je pris quelques secondes pour prendre conscience que c'était trop tard. Je me fis violemment percuter et me retrouvais les fesses au sol. Je levais les yeux pour pouvoir connaître l'identité de cette personne qui m'avait extrêmement contrarié - même si je savais très bien que je n'allais pas réagir par peur - et fus surprise d'apercevoir une jeune femme légèrement plus âgée que moi au teint légèrement terne et aux cheveux blond luisant. Elle avait les paupières gonflées et humides, signe que les larmes ont coulé récemment. Je compris immédiatement qu'elle se trouvait dans le même état que moi. C'est à dire qu'elle était corrompue... Elle ne devait pas savoir comment s'en sortir non plus.
Je respirais un bon coup pour me calmer et remarquais qu'elle me tendit sa main flageolante pour me proposer son aide pour me relever. J'acceptais et attrapais sa main pour me lever. Une fois debout, je portais mon regard sur elle et gardais sa main dans la mienne. Je caressais sa joue et lui chuchotais délicatement dans l'oreille que malgré tout ce qu'il se passe, on s'en sortira. Puis je lâchais sa main et fit doucement glisser un mot dans sa poche. Je la regardais à nouveau quelques secondes avant de lui laisser un petit sourire presque sobre et commençais à partir sans me retourner.
C'est à ce moment-là que je me dis que c'était la première et sûrement la dernière fois que je vis cette fille. Je soupirais.
Je commençais à entendre des voies floues. Quelques secondes plus tard je sentais une main sur mon épaule et tout de suite après la lumière m’éblouissait les yeux et le son des chahuts de chacune des personnes autour de moi me rendait sourde. Les vieilles maisons abandonnées se transformèrent en casier et le sol redevenu sec. Je compris que j'étais au lycée et que c'était l'homme mystère qui me tenait l'épaule. Je bloquais net en prenant conscience que oui, c'était bien cet homme mystère qui me tenait l'épaule !
«Hé ? Tu vas bien ! Je te voyais avancer seule dans le couloir et t'étais prête à te prendre un casier dans la tête si tu continuais d'avancer. Dit moi ? Ça va ? T'as l'air dans les vapes !»
Toujours surprise d'apercevoir ce jeune homme en face de moi, je lui fis un signe timide de la tête que tout aller bien. Je prenais mes affaires qui étaient tombés au sol et continua ma route sans attribuer un regard au jeune brun.
Je me réveillais en sursaut, le cœur battant à toute allure. Des gouttes de sueur coulés de mon front, comme si je venais de faire un horrible cauchemar.
J'avais comme une impression de déjà-vu. C'est comme si ce rêve c'était réellement passé sans que je ne m'en souvienne.
La lumière de la ville traversait les fines fentes de mes volets. Un rayon était dirigé droit sur mes yeux et m'éblouissait.
Je regardais l'heure et aperçu que je me suis réveillé deux minutes avant que mon réveil ne décide par lui-même de me réveiller avec la playlist que j'avais précieusement préparé la veille.
Je décalais la couverture pour laisser passer mes jambes afin que je puisse me lever sans geste brusque et je m'étirais longuement. Je désactivais mon réveil pour éviter qu'il ne sonne sans aucune utilité puis je préparais mes affaires. Une fois prête, je me dirigeais en cours. J'avais la boule ventre quand je pensais à l'homme mystère.
Comme à chaque jour de cours, je m’installa puis nagea dans mes songes.
La sonnerie retentit et je me réveillais en sursaut. J'essuyais le peu de salive qui avait coulé de ma bouche et aperçu un contrôle sur ma table. 3/20 en français. De quoi désespérer.
«Si t'arrêtais de dormir tu aurais peut-être eu le moyenne Alex» s'écriait ma prof de Français.
«Pardon...
- Je ne demande pas un pardon, je demande que tu dormes la nuit et que tu te concentres d'avantage en cours. Ce n'est quand même pas la mer à boire ce que je te demande mademoiselle Alex»
Elle reprit son souffle et ferma les yeux pour se détendre avant de reprendre.
«Fais au moins un effort, je sais que tu en es capable.
- J'essaierais... »
Son regard ne fut pas encourageant.
Je partais aussitôt de la salle et décidais de sécher les derniers cours, c'est à dire Maths et Anglais.
Je respirais un bon coup pour me calmer et remarquais qu'elle me tendit sa main flageolante pour me proposer son aide pour me relever. J'acceptais et attrapais sa main pour me lever. Une fois debout, je portais mon regard sur elle et gardais sa main dans la mienne. Je caressais sa joue et lui chuchotais délicatement dans l'oreille que malgré tout ce qu'il se passe, on s'en sortira. Puis je lâchais sa main et fit doucement glisser un mot dans sa poche. Je la regardais à nouveau quelques secondes avant de lui laisser un petit sourire presque sobre et commençais à partir sans me retourner.
C'est à ce moment-là que je me dis que c'était la première et sûrement la dernière fois que je vis cette fille. Je soupirais.
Je commençais à entendre des voies floues. Quelques secondes plus tard je sentais une main sur mon épaule et tout de suite après la lumière m’éblouissait les yeux et le son des chahuts de chacune des personnes autour de moi me rendait sourde. Les vieilles maisons abandonnées se transformèrent en casier et le sol redevenu sec. Je compris que j'étais au lycée et que c'était l'homme mystère qui me tenait l'épaule. Je bloquais net en prenant conscience que oui, c'était bien cet homme mystère qui me tenait l'épaule !
«Hé ? Tu vas bien ! Je te voyais avancer seule dans le couloir et t'étais prête à te prendre un casier dans la tête si tu continuais d'avancer. Dit moi ? Ça va ? T'as l'air dans les vapes !»
Toujours surprise d'apercevoir ce jeune homme en face de moi, je lui fis un signe timide de la tête que tout aller bien. Je prenais mes affaires qui étaient tombés au sol et continua ma route sans attribuer un regard au jeune brun.
Je me réveillais en sursaut, le cœur battant à toute allure. Des gouttes de sueur coulés de mon front, comme si je venais de faire un horrible cauchemar.
J'avais comme une impression de déjà-vu. C'est comme si ce rêve c'était réellement passé sans que je ne m'en souvienne.
La lumière de la ville traversait les fines fentes de mes volets. Un rayon était dirigé droit sur mes yeux et m'éblouissait.
Je regardais l'heure et aperçu que je me suis réveillé deux minutes avant que mon réveil ne décide par lui-même de me réveiller avec la playlist que j'avais précieusement préparé la veille.
Je décalais la couverture pour laisser passer mes jambes afin que je puisse me lever sans geste brusque et je m'étirais longuement. Je désactivais mon réveil pour éviter qu'il ne sonne sans aucune utilité puis je préparais mes affaires. Une fois prête, je me dirigeais en cours. J'avais la boule ventre quand je pensais à l'homme mystère.
Comme à chaque jour de cours, je m’installa puis nagea dans mes songes.
La sonnerie retentit et je me réveillais en sursaut. J'essuyais le peu de salive qui avait coulé de ma bouche et aperçu un contrôle sur ma table. 3/20 en français. De quoi désespérer.
«Si t'arrêtais de dormir tu aurais peut-être eu le moyenne Alex» s'écriait ma prof de Français.
«Pardon...
- Je ne demande pas un pardon, je demande que tu dormes la nuit et que tu te concentres d'avantage en cours. Ce n'est quand même pas la mer à boire ce que je te demande mademoiselle Alex»
Elle reprit son souffle et ferma les yeux pour se détendre avant de reprendre.
«Fais au moins un effort, je sais que tu en es capable.
- J'essaierais... »
Son regard ne fut pas encourageant.
Je partais aussitôt de la salle et décidais de sécher les derniers cours, c'est à dire Maths et Anglais.
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