Chapitre 1 partie 4
J'ai perdu l'envie de travailler depuis pas mal d'années. Les notes se sont mise à chuté et mes professeurs m'ont clairement dit qu'ils n'ont plus d'espoir. Sympathique non ?
Après quelques minutes de réflexion tout en marchant sans savoir où aller, je sentais mon téléphone sonné dans ma poche arrière de mon pantalon. Je le sortais de cette poche et regardais le numéro qui m'appelait. Il s'agissait de mon père adoptif. Sûrement pour me demander où est-ce que je traîne. Le lycée a dû l'appelé. Je ne répondais pas et continuais ma route. Mon téléphone sonna de plus belle mais cette fois ci il ne vibra qu'une seule foi. Il s'agissait une nouvelle fois de Christophe.
[Je demande à que tu rentres immédiatement à la maison, il faut qu'on parle]
Il m’envoie tout le temps ce message quand je sèche les cours. Parfois je me demande s'il ne fait pas copié collé.
Je décidais de ne pas rentrer ce soir-là. Je voulais passer un temps seule.
Je regardais le grillage qui servait de frontière entre notre ville et le monde extérieur. Je grimpais le grillage comme je le faisais chaque jour pour passer un temps seule à seule avec moi-même. Un temps seul dans cette rue. Tous les soirs pratiquement je reviens dans ce lieu. Et puisque je le connais par cœur au moindre millimètre près, je prends l'habitude d'avancer en fermant les yeux et en me concentrant seulement sur les sons autour de moi. C'est à dire le son de mes pas contre le vieux goudron fissuré et relevé par les branches des arbres du coin. Les sons du crépitement des murs qui se décomposaient au fur et à mesure des jours passants. Les sons des rongeurs grignotant le peu de nourriture qu'ils pouvaient trouver dans ce lieu abandonné. Puis quand on ouvre les yeux on peut apercevoir les ruines des habitations, le peu de reste de voiture brûlés, des herbes envahir les maisons et les ruines ainsi que les vieux objets de ferraille. On peut aussi apercevoir des feuilles de vieux journaux.
Plus on avance dans cette rue, plus le village est dégradé. Mais je décidais de rester les yeux fermés pour éviter de voir les dégâts.
Vous savez, quand on ferme les yeux on peut mieux se concentrer sur le reste car le fait de ne pas utiliser un de nos senses permet de plus nous concentrer sur les autres. Ainsi, le fait de fermer les yeux me permet de mieux entendre et mieux sentir les odeurs qui m'entourent. Et aujourd'hui je pouvais sentir cette odeur de vieillerie et entendre les frottements des courants d'air contre les objets, entendre le peu de reste des volets claquaient contre les parois.
Christophe me rappela une nouvelle fois et cette fois ci je décida de décrocher.
« Oui ?
- Axel ? Où es tu ?
- Pourquoi ?
- Axel, je m’inquiète pour toi.
Il paraissait si calme. Sa voix était si douce, si légère. Il n'avait aucune colère aujourd’hui malgré le fait que j’ai sécher les deux dernier cours. D’habitude il réagit toujours sous la colère mais là il était détendu, doux, sans même un petit son de colère dans sa voix. Puis le fait qu’il s’inquiète comme ça pour moi, ça me surprend encore plus. J’ai toujours eu des réflexions à la moindre chose et la on dirait qu’il réclame mon retour, qu’il veut repartir de zéro. Seulement je n’ai aucune envie de rentrer ce soir malgré qu’il sois calme, détendu et généreux. Je sais je rate une occasion de bien m’entendre avec lui mais je n’ai vraiment pas envie de rentrer ce soir. J’ai encore besoin d’une longue nuit de réflexion.
- Je ne rentre pas ce soir.
- Tu dors chez une copine ?
- Oui.
- Bien… Je voulais juste être sur que tu sois en sécurité. Tu rentres demain ?
- Sûrement.
- Ok, appelle moi si il y a un souci.
- J’y penserais.
- Bonne soirée. Et n’oublie pas que je t’aime Axel, comme ma vrai fille, même si tu ne me considère pas comme un père.
- Moi aussi je t’aime Christophe. Bonne soirée. »
Je fus la première à raccroché. Je resta bouche bée suite à cette conversation. Je n’ai jamais était aussi surprise de lui. Qu’est ce qui l’a fait changer ainsi ? Il avait l’air de commencer à comprendre qu’il est démunie de pouvoir face à moi mais en même temps de montrer qu’il m’aime et qu’il ferait tout pour moi. Et puis ce « je t’aime » comme si j’étais sa vrai fille. C’est la première fois que j’en entend un aussi sincère.
Je replaça mon téléphone dans la poche arrière puis continua ma route. J’avais menti à Christophe en lui disant que je dormirais chez une amie ce soir. En vrai, je n’ai nul part ou dormir. Peut être que je devrai me trouver un petit coin assez calme et confortable comme une vieille maison en assez bon état pour pouvoir passer la nuit dedans. D'un seul coup je sursautais après avoir entendu un bruit fort qui venait d'une petite rue sombre à côté de moi.
Après quelques minutes de réflexion tout en marchant sans savoir où aller, je sentais mon téléphone sonné dans ma poche arrière de mon pantalon. Je le sortais de cette poche et regardais le numéro qui m'appelait. Il s'agissait de mon père adoptif. Sûrement pour me demander où est-ce que je traîne. Le lycée a dû l'appelé. Je ne répondais pas et continuais ma route. Mon téléphone sonna de plus belle mais cette fois ci il ne vibra qu'une seule foi. Il s'agissait une nouvelle fois de Christophe.
[Je demande à que tu rentres immédiatement à la maison, il faut qu'on parle]
Il m’envoie tout le temps ce message quand je sèche les cours. Parfois je me demande s'il ne fait pas copié collé.
Je décidais de ne pas rentrer ce soir-là. Je voulais passer un temps seule.
Je regardais le grillage qui servait de frontière entre notre ville et le monde extérieur. Je grimpais le grillage comme je le faisais chaque jour pour passer un temps seule à seule avec moi-même. Un temps seul dans cette rue. Tous les soirs pratiquement je reviens dans ce lieu. Et puisque je le connais par cœur au moindre millimètre près, je prends l'habitude d'avancer en fermant les yeux et en me concentrant seulement sur les sons autour de moi. C'est à dire le son de mes pas contre le vieux goudron fissuré et relevé par les branches des arbres du coin. Les sons du crépitement des murs qui se décomposaient au fur et à mesure des jours passants. Les sons des rongeurs grignotant le peu de nourriture qu'ils pouvaient trouver dans ce lieu abandonné. Puis quand on ouvre les yeux on peut apercevoir les ruines des habitations, le peu de reste de voiture brûlés, des herbes envahir les maisons et les ruines ainsi que les vieux objets de ferraille. On peut aussi apercevoir des feuilles de vieux journaux.
Plus on avance dans cette rue, plus le village est dégradé. Mais je décidais de rester les yeux fermés pour éviter de voir les dégâts.
Vous savez, quand on ferme les yeux on peut mieux se concentrer sur le reste car le fait de ne pas utiliser un de nos senses permet de plus nous concentrer sur les autres. Ainsi, le fait de fermer les yeux me permet de mieux entendre et mieux sentir les odeurs qui m'entourent. Et aujourd'hui je pouvais sentir cette odeur de vieillerie et entendre les frottements des courants d'air contre les objets, entendre le peu de reste des volets claquaient contre les parois.
Christophe me rappela une nouvelle fois et cette fois ci je décida de décrocher.
« Oui ?
- Axel ? Où es tu ?
- Pourquoi ?
- Axel, je m’inquiète pour toi.
Il paraissait si calme. Sa voix était si douce, si légère. Il n'avait aucune colère aujourd’hui malgré le fait que j’ai sécher les deux dernier cours. D’habitude il réagit toujours sous la colère mais là il était détendu, doux, sans même un petit son de colère dans sa voix. Puis le fait qu’il s’inquiète comme ça pour moi, ça me surprend encore plus. J’ai toujours eu des réflexions à la moindre chose et la on dirait qu’il réclame mon retour, qu’il veut repartir de zéro. Seulement je n’ai aucune envie de rentrer ce soir malgré qu’il sois calme, détendu et généreux. Je sais je rate une occasion de bien m’entendre avec lui mais je n’ai vraiment pas envie de rentrer ce soir. J’ai encore besoin d’une longue nuit de réflexion.
- Je ne rentre pas ce soir.
- Tu dors chez une copine ?
- Oui.
- Bien… Je voulais juste être sur que tu sois en sécurité. Tu rentres demain ?
- Sûrement.
- Ok, appelle moi si il y a un souci.
- J’y penserais.
- Bonne soirée. Et n’oublie pas que je t’aime Axel, comme ma vrai fille, même si tu ne me considère pas comme un père.
- Moi aussi je t’aime Christophe. Bonne soirée. »
Je fus la première à raccroché. Je resta bouche bée suite à cette conversation. Je n’ai jamais était aussi surprise de lui. Qu’est ce qui l’a fait changer ainsi ? Il avait l’air de commencer à comprendre qu’il est démunie de pouvoir face à moi mais en même temps de montrer qu’il m’aime et qu’il ferait tout pour moi. Et puis ce « je t’aime » comme si j’étais sa vrai fille. C’est la première fois que j’en entend un aussi sincère.
Je replaça mon téléphone dans la poche arrière puis continua ma route. J’avais menti à Christophe en lui disant que je dormirais chez une amie ce soir. En vrai, je n’ai nul part ou dormir. Peut être que je devrai me trouver un petit coin assez calme et confortable comme une vieille maison en assez bon état pour pouvoir passer la nuit dedans. D'un seul coup je sursautais après avoir entendu un bruit fort qui venait d'une petite rue sombre à côté de moi.
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