CyberKy
2020-12-03 17:33:56
J'ai subi un harcèlement moral par ma prof de sport, encore.
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Bonsoir à vous, personnes qui passent sur ce compte. Ou pas. x)
Ce soir... j'ai besoin d'extérioriser ce que je ressens. Ohh, banal, n'est-ce pas... ?
Je sais que je peux être paresseuse par moment, mais qui ne l'est pas, honnêtement ? Cependant, je suis capable de faire des choses inimaginables par une simple volonté, qui est de réussir, pour y arriver. Et là je peux être une battante, voire, même, une gagnante.
Mais j'échoue beaucoup, je continue de persévérer.
Comme élève de terminale, je suis très docile, dans le bon sens du terme, pas une lèche-cul, loin de là, mais je porte un respect immense à mes professeurs. Surtout, que le respect... est parfois mutuel.
Pourquoi parfois ? parce que certains sont imbus d'eux-mêmes et qu'ils se croient supérieur aux élèves, croyant pouvoir nous traiter comme ils veulent, et sans impunités.
Et pourtant, je respecte ces profs-là.
Mais ça ne suffit pas. Physiquement, je suis grande, plutôt mince, cependant, pas du tout sportive. J'ai des problèmes de santé, qui me font gravement défaut à cause de périodes de collège assez difficiles et de chutes. Au final, je me retrouve avec des nerfs dans la partie lombaire coincées, emmêlées, et qui se pincent à peu près dans des moments complètement aléatoires. J'ai très mal, et pourtant je travaille au même niveau que les autres. Ma professeure de sport, qui était au courant (mais oublie vite quand ça l'arrange), m'a félicité pendant tout le premier trimestre, qui était demi-fond. Je prends beaucoup de médicaments, et je boîte beaucoup, on m'a déjà appelée l'élan boiteux... ou encore la boiteuse (pour rire, pourquoi l'élan ? apparemment, ça mange tout.)
Finalement, je passe le bac de sport, première épreuve, je reçois un 9,50 de moyenne sur ma note sur tout le premier trimestre, (le bac de sport étant une note à part, et dieu merci.)
Je n'ai jamais compris, et je n'ai toujours pas compris pourquoi.
Pourquoi dire à une élève qu'on mérite la moyenne, que malgré sa douleur, elle va jusqu'au bout ? j'étais avec les filles les plus rapides de la classe, et endurantes, mieux encore, j'avais un feeling d'enfer avec elles et elles me donnaient beaucoup de conseils, je faisais MIEUX que mon mieux, je dépassais mes limites, la peur d'échouer me poussant toujours plus loin.
Mesdames, messieurs, rien n'a suffit. 50 ?
... 50. Peut-être que je méritais pas même un 10.
Moralement ça m'a beaucoup affecté car après mes efforts physiques, je ne reprends entièrement qu'une semaine voire deux plus tard avant que les douleurs s'estompent, ou si je devais être un minimum réaliste, se calment et deviennent supportables.
Ne pouvant plus continuer, ma mère étant trop inquiète, et mon médecin aussi, on a tous les trois préférés me faire une dispense de trois mois le temps que je me soigne et que je fasse des examens.
Aujourd'hui, j'ai eu sport pendant deux heures. J'ai subi un harcèlement moral par ma prof de sport. Tout ça pour une éventuelle vengeance car j'en avais parlé à quelqu'un du fait que je ne comprenais pas ma moyenne trimestrielle et que j'étais beaucoup affectée, que j'avais travaillé, et qu'elle arrêtait pas de me complimenter, tout ça pour ça. Alors que parfois, elle me parle extrêmement mal, c'en est blessant. Je n'ai jamais céder à la tentation de lui crier dessus, ou de fuir son cours.
Pendant ces deux heures, je n'ai même pas eu le droit de sortir m'aérer comme les autres qui faisaient sport, et lorsqu'elle me criait dessus, et que je finissais par me taire, elle prenait un plaisir malsain à toujours répéter et plus fort, comme pour montrer son autorité aux autres. Elle m'a affichée, n'a même pas regardé ma dispense de sport, et a tout de suite dit que ce n'était pas la bonne. AH, bon, alors.
Deux heures à rien faire, que faire ?
Travailler pour mon cours suivant.
Elle ne m'a pas lâché d'une semelle, je regarde pronote sur mon téléphone, quelqu'un me dénonce (peut-être parce que juste avant je ne savais pas ouvrir sa maudite fenêtre... que sais-je ?) et elle vient me crier dessus encore une fois. Je me suis défendue, en lui demandant si je pouvais AU MOINS travailler. Elle m'a dit oui, mais que je n'avais le droit de ne rien dire, que ma place me le permettait pas.
Quelle place ? celle de l'élève.
Que dire ? Virez-moi madame, qu'on y aille plus vite.
Elle s'est moquée de moi, a pris encore du plaisir à m'afficher devant les autres, et elle était à moins d'un mètre de moi, mes oreilles allaient exploser.
Conclusion : elle m'a surveillé pendant la dernière heure. Jamais je me suis sentie autant oppressée, et traiter comme une bonne à rien.
Comme par hasard, une autre personne étant dispensée également, a montré exactement la même dispense que moi j'avais donné en retour, seulement elle, j'ignore pendant combien de temps. Elle n'a rien eue, pas de remarques, pas de cris, rien.
Je n'ai pleurée que lorsque j'ai rappelé ma mère, pour tout lui dire. J'avais l'impression d'être un pantin, qui devait mettre sa santé de côté et limite crever sur place. Oui, j'ai déjà fait deux crises (en demi-fond), une dans les couloirs avant son cours, qui encore m'a valut des remarques incessantes et dévalorisantes, et une autre, où je faisais carrément de l'hyperventilation, le nerf s'étant encore bloqué, ma jambe me faisait atrocement mal et je ne pouvais plus la bouger.
Et pourtant, j'ai jamais abandonné, pour cette professeure.
Je n'ai pas reçu le même traitement que les autres, et j'ignore pourquoi. Et aujourd'hui, c'était la fois de trop, et j'en ai marre de subir ses cris sur moi, ou ses paroles blessantes et injustifiées.
Je suis désolée si c'était ennuyant, mais ce n'est pas la première fois que je vis ce genre de comportement, aujourd'hui cependant, étant un cran au-dessus de tout ce que j'aurais imaginé. J'avais besoin d'en parler, s'il vous plaît, je suis désolée.
PS : J'ai omis un détail. Comme j'étais assise sur une table, allez savoir pourquoi, elle m'a poussée de force, pour que je regarde son cours bruyant et sans utilité. Et ensuite, elle s'est encore moquée de moi en me disant "tu comprends ou tu as besoin que je répète ? tu n'as le droit de rien dire."