Prologue
Il y avait du bruit et de l'agitation dans les couloirs de l'un des seuls lycées à la ronde de l'Est de Kōshu. Tous les élèves - peu importe s'ils étaient curieux ou devaient aller en cours - venaient par paquet jusque devant la classe. Certains voulaient juste passer, mais ils finissaient, la plupart du temps, par être happés par le spectacle particulier qui se déroulait devant leurs mines choquées.
Au centre de cette foule, il y avait une fille collée au mur de la classe et un garçon qui l'a retenait ici, ses bras en étau autour de son corps taché de bleus. Cette dernière fixait le sol, pendant que l'autre lui criait de le regarder dans les yeux avec un ton si élevé que la plupart des élèves - pétrifiés par la curiosité - se demandaient ce que faisaient les professeurs.
Ce qu'ils ne savaient pas, c'était que la majorité d'entre eux ne voulaient pas se retrouver à se battre avec l'armoire à glace de service; ce type qui réglait tout les problèmes qu'il avait avec ses poings. Une légende raconte (lancée par ce même gars), qu'il aurait déjà réussi à neutraliser un flic qui l'avait trop chauffé.
Beaucoup n'y croient pas, mais ne préfèrent pas le dire au risque de se retrouver à la place de cette lycéenne, acculée et au centre de l'attention.
"Regarde moi ! Montre à tout le monde tes yeux bleus de pétasse d'étrangère, vas-y ! Tu sais bien le faire quand il s'agit de manquer de respect non ?"
L'adolescente ne bougea pas d'un pouce, pas même la tête pour le regarder et lui offrir ce qu'il voulait. Se sentant humilié de se faire tenir tête ainsi, l'imposant garçon décida de lui donner un violent coup de point dans le bras; un bras pourtant dessiné de muscles saillants et visibles.
Une question persistait donc...
Pourquoi ne se défendait-elle pas ?
"Tu mérites plus, Horo la prolo. Mais on a cours, et si je suis en retard, je viendrais te casser en deux.
ㅡ Surnom débile, marmonna-t-elle."
Seul l'ouïe aiguisée et attentive du jeune homme y fit attention et cela provoqua une ébullition de rage en fusion. Heureusement pour cette "Horo", la sonnerie sonna sa libération.
"Surnom débile pour une gamine débile, rétorqua ce garçon aussi dignement qu'un maternel fier de sa bêtise."
Partout où elle allait, quelque chose la faisait haïr ses origines et ses parents.
Peut-être même la vie tout court.
À suivre...
Au centre de cette foule, il y avait une fille collée au mur de la classe et un garçon qui l'a retenait ici, ses bras en étau autour de son corps taché de bleus. Cette dernière fixait le sol, pendant que l'autre lui criait de le regarder dans les yeux avec un ton si élevé que la plupart des élèves - pétrifiés par la curiosité - se demandaient ce que faisaient les professeurs.
Ce qu'ils ne savaient pas, c'était que la majorité d'entre eux ne voulaient pas se retrouver à se battre avec l'armoire à glace de service; ce type qui réglait tout les problèmes qu'il avait avec ses poings. Une légende raconte (lancée par ce même gars), qu'il aurait déjà réussi à neutraliser un flic qui l'avait trop chauffé.
Beaucoup n'y croient pas, mais ne préfèrent pas le dire au risque de se retrouver à la place de cette lycéenne, acculée et au centre de l'attention.
"Regarde moi ! Montre à tout le monde tes yeux bleus de pétasse d'étrangère, vas-y ! Tu sais bien le faire quand il s'agit de manquer de respect non ?"
L'adolescente ne bougea pas d'un pouce, pas même la tête pour le regarder et lui offrir ce qu'il voulait. Se sentant humilié de se faire tenir tête ainsi, l'imposant garçon décida de lui donner un violent coup de point dans le bras; un bras pourtant dessiné de muscles saillants et visibles.
Une question persistait donc...
Pourquoi ne se défendait-elle pas ?
"Tu mérites plus, Horo la prolo. Mais on a cours, et si je suis en retard, je viendrais te casser en deux.
ㅡ Surnom débile, marmonna-t-elle."
Seul l'ouïe aiguisée et attentive du jeune homme y fit attention et cela provoqua une ébullition de rage en fusion. Heureusement pour cette "Horo", la sonnerie sonna sa libération.
"Surnom débile pour une gamine débile, rétorqua ce garçon aussi dignement qu'un maternel fier de sa bêtise."
Partout où elle allait, quelque chose la faisait haïr ses origines et ses parents.
Peut-être même la vie tout court.
À suivre...
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