Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Prologue
Après une grosse journée de travail je rentre enfin chez moi, ça fait trois jours que je n'avais pas pu rentrer.

Mon téléphone est à plat, à peine l'ai-je branché qu'il se met à vibrer sans arrêt. Ne comprenant pas ce qu'il se passe je l'éteins et le repose pour qu'il se charge.

Je m'éloigne et me dirige dans ma cuisine, je n'ai pas la motivation pour faire un repas digne d'un restaurant cinq étoiles. J'attrape donc un quignon de pain qui traînait au-dessus de mon micro-ondes et je sors deux tranches de jambons et la plaquette de beurre du réfrigérateur. 

Je retourne dans mon salon avec tout ça en main, je m'assoie sur le canapé devant la petite table basse. Avec les ingrédients que j'ai amenés je me fais un encas rapide.

Je mets du temps à le manger, le pain rassit est difficile à croquer. Au bout d'un trentaine de minutes j'ai enfin finit de manger, j'ai mal à la mâchoire à cause du pain. Je ramasse les miettes et vais pour les jeter à la poubelle, mais en chemin il me semble entendre un léger rire, je me retourne mais ne voit rien.

En ramenant ma tête vers la poubelle mon regard se pose sur un tableau accroché au mur. Le cadre est bien trop grand pour la photo, elle paraît ridicule dans cet environnement trop grand pour elle. Je vais me débarrasser des miettes de pain et revient vers la photo.

Un garçon y est représenté, c'était mon ami, peut-être même mon seul ami. Sur la photo ses cheveux paraissaient blancs, en réalité ils étaient d'un blond assez clair. Ses yeux vairons ressortaient à cause du contraste de ses cheveux. Ses joues étaient rosées à cause du soleil. 

Je suis interrompu dans ma contemplation par une personne tambourinant à ma porte. 

Je jette un coup d'œil vers l'horloge, et me demande qui peut bien venir aussi tard.

J'avance vers la porte et quand je l'ouvre je suis surpris de voir la personne en face de moi.
Depuis des années il n'avait donné aucun signe de vie, et il revient comme ça. Il porte des lentilles et s'est teint les cheveux, mais son visage reste globalement le même.

— J'ai besoin de toi ! M'hurle-t-il au visage.
 
— Tu disparais après m'avoir blessé et tu reviens huit ans plus tard en me demandant de l'aide ! Tu as un sérieux problème.

Je commençais à refermer la porte mais il la bloqua en s'interposant.
Il posa une main sur mon épaule et me fixa.

— S'il te plaît. Je sais que j'ai été con mais j'ai besoin d'aide.

© Gwen ,
книга «Retrouvailles inattendues».
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