Prologue
Les frontières du réel
Entre imagination et folie
Les frontières du réel
Au sein d’un petit village vivait une jeune adolescente du nom de Marie. Marie était pleine de rêves, grande gueule, une imagination débordante et un sourire taquin aux lèvres. Elle pouvait écrire un nouvelle entière à partir d’un papillon, un roman à partir d’un arbre, tout autour d’elle était source d’inspiration.
Elle avait toujours été fascinée par cette cabane qu’elle pouvait apercevoir par la baie vitrée de sa cuisine, dont on lui interdisait l’accès, dans sa construction, son apparence, l’ambiance qu’elle dégageait. Elle avait écrit de nombreuses histoires à son sujet, mais elle ne les avaient pourtant montrées encore personne, contrairement à ses habitudes.
Marie adorait aussi les histoires d’horreur, donc les rumeurs macabres et supposément effrayantes qui portaient à son sujet l’attiraient encore plus.
Mais il y avait quelque chose. Oui, quelque chose qui l’attirait, comme un charme qu’elle n’arrivait à rompre, ses yeux se posaient tout le temps sur cette cabane dès qu’elle regardait la colline, qui offrait pourtant une palette d’autres choses à regarder.
Parfois, elle avait comme l’impression que la cabane l’appelait, un murmure lui parvenait aux oreilles et prononçait son prénom. C’était une sorte de voix douce, presque rassurante.

Un beau jour, Marie ne tenait plus, il le fallait. Elle se devait d’aller voir cette cabane. Cette situation commençait sérieusement à l’obséder, depuis le jour où elle a croisé le regard d’une des ombres qui regardaient par la fenêtre de la cabane, la nuit où elle avait fait une nuit blanche et que la jeune fille la regardait avec calme et admiration.
En effet, cette nuit-là, elle pu discerner un bon nombre d’ombre, dos à elle pendant quelques temps, avant que l’une d’entre elles se retourne d’un coup, la fixant de deux billes incandescentes qu’elle interpréta comme être ses deux yeux, mais elle n’en était point sûr, étant donné qu’il faisait nuit et qu’elle était fatiguée.

Mais cette hypothèse la confortait dans son idée que quelque chose n’allait pas.

Alors, Marie, sans aucune peur qui sortait de ses membres, contrairement aux autres enfants du village qui ne pouvaient se résoudre à approcher cette terrifiante maison, avança avec prudence et confiance jusqu’à la minuscule colline où était construite la cabane de bois.

Avant d’entrer, elle déposa lentement ses doigts aux ongles rongés sur la porte qui transpirait l’ancien. Cette porte vibra à son contact.
Marie en était maintenant persuadée, quelque chose était plus que bizarre. Quelque chose n’allait pas.

Elle poussa avec hésitation la porte, tout de suite refroidie par l’ambiance terrifiante qui régnait dans le corridor, qu’elle n’avait encore jamais réussi à percevoir lorsqu’elle regardait la cabane. Marie comprit tout de suite pourquoi cette cabane était l’objet de rumeurs comme quoi le propriétaire était un pédophile.
« Peut-être que je fais une erreur, peut-être que les autres avaient raison » pensa-t-elle avant de se résoudre avec un effort herculéen d’avancer de quelques pas
La jeune blonde se figea sur le seuil de la porte, terrifiée, horrifiée, mais au fond d’elle, elle était fascinée. Fascinée par un étrange lien qui les liaient, elle et la maison de bois, un lien qu’elle seule pouvait ressentir.

Alors, toute la curiosité de son être ressortit et finalement elle pénétra dans le long couloir sombre, bien mal lui en prit.

Marie entra donc dans le couloir, avança la boule au ventre, avant de déboucher dans un salon aux objets à l’apparence toute aussi précieuse les uns que les autres.
Elle détailla les coupes, les tableaux, le mobilier puis repartit, ayant soif d’aventure et de découvertes incroyables.
Elle soulevait de la poussière à chacun de ses pas, la faisant légèrement tousser. Marie inspecta toute la cabane, son corps déçu à chaque nouvelle découverte d’une pièce normale. Anormalement sale, mais normale dans sa forme.

La jeune fille soupira puis ouvrit une dernière porte, un mince espoir dans les yeux, un espoir de voir quelque chose qui en vaut vraiment le coup.
Et en effet, elle ne fut pas déçue, loin de là. Si peu déçue que ses yeux légèrement éteints d’ennui se rallumèrent aussitôt d’excitation.

Au centre de la pièce, un bureau de marbre, étrangement le seul élément propre, huilé et bien entretenu de toute la maison.
Quand elle entra, elle entendit quelques rongeurs partir en courant, au plus vite que leurs petites pattes le leur permettaient

Au centre du bureau était posé délicatement un flacon de verre, contenant un liquide d’un blanc immaculé, pur, si pur que notre héroïne en eut les larmes aux yeux sans réellement savoir pourquoi.
Elle le prit dans ses doigts d’adolescents et lu l’étiquette collée dessus.
« Si tu veux repousser les limites de l’imagination et accéder à un monde que ton esprit n’aurait encore jamais pu soupçonner »

© Lizzie Pandora,
книга «L'aurore des frontières».
Entre imagination et folie
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Grisoubook
Les frontières du réel
Ohoh
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2020-10-15 05:40:23
Подобається
Shella
Les frontières du réel
C'est intriguant et très bien écrit ☺ j'aime bien tes descriptions
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2020-11-11 20:01:27
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