Prologue
Journée normale, journée fatale
Le temps d'une photo
Et si...?
Note de l'auteur : la morale
Journée normale, journée fatale
Nous étions un couple, nous étions heureux.
Pourquoi me quitter maintenant.. Pourquoi partir et me laisser seul... Pourquoi.. Ne suis-je donc pas assez bien pour toi ? Qu'ai-je fait de mal ?Qu'ai-je fait pour te déplaire, pour te faire fuir ?
Je t'aimais.. 
Je t'aime..
Mais je te hais..

Pourquoi me quitter ? Qu'ai-je fait pour attirer ton mépris ? T'étais-tu joué de moi depuis le début ? M'as-tu déjà seulement aimé ? Pourquoi me rejeter... Tu dois être avec tes amies, en train de rire, de te foutre de moi, de m'humilier... 
Connasse..
Je te hais..
Actuellement je suis certain que tu détruis ma vie... Demain tout le monde me regardera..
Toi et ta gueule de chienne me dévoreront de l'intérieur...

Pierre était sur son lit, les mains sous sa tête, semblant pensif vu d'un regard extérieur. Le brun pensait, en effet. Mais ne pensait pas "sainement".
Il pensait.
Pensait à sa vengeance.
Se demandait comment laver cet affront.
"Les cinémas, restaurants, bijoux, tout ça pour rien ? Elle m'a quittée alors que je réalisais chacun de ses désirs... Salope.. Chienne.. Je te hais.."

Sa bouche se tordit, tandis que des larmes transparentes coulaient sur ses joues légèrement bronzées.
"Maëlys... Pourquoi.. Je t'aimais.. Pourquoi.."

Mais d'un coup, toute cette tristesse, tout ce désespoir, tout ce mépris, toute cette rage, tout ça mua en une rage incontrôlable, dévastatrice, ravageuse pour quiconque osera entrer dans sa chambre, alors qu'il était dans son plus grand état de faiblesse.

Alors, ce décor calme, bien que mélancolique, se transforma en zone de guerre.
Tout vola en éclats : décorations, vase, cadeaux, sous ses hurlements de rage.
Les oreillers et draps furent déchirés, dessins froissés, et stylos renversés.
Tout ce tumulte ne pouvait cependant égaler le tourbillon d'émotions qui dominait son corps.

Alors, Pierre s'assit violemment sur sa chaise à roulettes blanche, seul objet encore intact, la poitrine soulevée et le front humide de sueur.

Ses yeux verts, vides, figés, sans émotions, détaillèrent la salle en chantier, encore trop sonné pour réagir.

Puis, doucement, il se leva, après avoir reprit ses esprits.
Il se leva et chercha son téléphone, qu'il saisit après l'avoir repéré entre deux cahiers lancés au sol précédemment.
Il l'alluma et alla dans "galerie"
Il sélectionna quelque photos, cinq ou six sûrement.
Il les mit sur Snapchat.
Puis il éteint son téléphone, les mains tremblantes, mais la respiration plus assurée.
Il, ou plutôt, ce monstre, était soulagé de ce qu'il avait fait

© Lizzie Pandora,
книга «La mélodie du malheur».
Le temps d'une photo
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lys
Journée normale, journée fatale
Oh la la.... En tout cas J'ADORE
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2020-10-20 07:45:11
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