A.
Vingt et une heure trente et Gabriel n'était pas encore de retour. Camile s'inquiétait tournant en rond dans le salon. D'habitude il le prévenait quand il sortait avec des amis ou finissait plus tard. Peut-être que c'était sa faute ? Peut-être qu'il l'avait vexé hier quand il avait refusé ses avances, prétextant de la fatigue.
Les remords se jetaient sur lui, le dévorait. Un jour ils viendraient à bout de lui. Camile en était conscient mais ce ne serai pas aujourd'hui. Il attrapa un manteau de Gabriel qui traînait, le balançant sur ses épaules. Alors que sa main appuyait sur la poignée, ce fût au tour de la peur d'installer son empire en lui.
Depuis combien de temps n'était-t-il plus sorti ? D'habitude Gabriel avait toujours une bonne raison de le garder près de lui. Mais aujourd'hui il n'était pas là et peut-être que c'était grave. Alors la détermination de ces armées de guerriers chassa tout et Camile sorti, dévalant l'escalier de l'immeuble quatre à quatre.
En plein milieu de la rue, il se rendit compte qu'il n'avait aucune idée d'où aller. Puis ça lui revient " Le magnifique " un bar dont Gabriel lui parlait parfois. Il y avait des chances qu'il se trouve là-bas.
Il accéléra le pas, des épaules le poussait, l'envoyait se cogner contre d'autres torses. La pluie se mit à tomber, les lampadaires à s'allumer, et le soleil à s'éloigner. Et il compris, il était perdu. Il n'avait aucune idée d'où il se trouvait, ni d'où se trouvait " Le magnifique ".
Au milieu d'une rue plus calme il s'effondra sur le sol, ses larmes silencieuses se mélangeant à la pluie qui descendait vers les canalisations. Il n'avait aucun moyen de contacter Gabriel, la seule chose qui lui restait été son odeur qui imprégnait le manteau. Malgré le froid, il l'enleva et le jetta sur la route laissant les voitures le piétiner. Il voulait juste fuir cette odeur d'eau de Cologne qui lui rappelait trop Lucifer et l'éloignait de Gabriel.
" Un jour, on m'avait dit que chaque humain dégageait une odeur. Toi, tu sentais les étoiles. "
Les remords se jetaient sur lui, le dévorait. Un jour ils viendraient à bout de lui. Camile en était conscient mais ce ne serai pas aujourd'hui. Il attrapa un manteau de Gabriel qui traînait, le balançant sur ses épaules. Alors que sa main appuyait sur la poignée, ce fût au tour de la peur d'installer son empire en lui.
Depuis combien de temps n'était-t-il plus sorti ? D'habitude Gabriel avait toujours une bonne raison de le garder près de lui. Mais aujourd'hui il n'était pas là et peut-être que c'était grave. Alors la détermination de ces armées de guerriers chassa tout et Camile sorti, dévalant l'escalier de l'immeuble quatre à quatre.
En plein milieu de la rue, il se rendit compte qu'il n'avait aucune idée d'où aller. Puis ça lui revient " Le magnifique " un bar dont Gabriel lui parlait parfois. Il y avait des chances qu'il se trouve là-bas.
Il accéléra le pas, des épaules le poussait, l'envoyait se cogner contre d'autres torses. La pluie se mit à tomber, les lampadaires à s'allumer, et le soleil à s'éloigner. Et il compris, il était perdu. Il n'avait aucune idée d'où il se trouvait, ni d'où se trouvait " Le magnifique ".
Au milieu d'une rue plus calme il s'effondra sur le sol, ses larmes silencieuses se mélangeant à la pluie qui descendait vers les canalisations. Il n'avait aucun moyen de contacter Gabriel, la seule chose qui lui restait été son odeur qui imprégnait le manteau. Malgré le froid, il l'enleva et le jetta sur la route laissant les voitures le piétiner. Il voulait juste fuir cette odeur d'eau de Cologne qui lui rappelait trop Lucifer et l'éloignait de Gabriel.
" Un jour, on m'avait dit que chaque humain dégageait une odeur. Toi, tu sentais les étoiles. "
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