Je n’avais pas su quoi répondre. Ton regard fort, ton attitude sévère et ta question franche… C’était trop pour moi. J’avais dû balbutier une ou deux excuses toutes faites, que tu avais feint de croire. Et tu m’avais demandé :
– Qu’écoutes-tu ?
– La musique d’Interstellar. De Hans Zimmer.
– Tu le connais !? T’étais-tu exclamée, l’air ravi.
– Qui ?
— Hans Zimmer !
Je ne t’avais pas répondu. Je connaissais ses musiques, un morceau de son univers, un bout de lui, sûrement. Mais connaître est un mot tellement fort que je ne voulais pas l’utiliser à mauvais escient. Personne ne connaît réellement une personne autre que lui-même. C’était un fait, pour moi.
Tu avais souri devant mon regard déconcerté et mon incapacité à répondre :
– Pas la bonne question, c’est ça ?
– Pas le bon moment surtout… Et puis c’est une question compliquée.
– Quelques fois les questions sont compliquées, mais les réponses sont simples.
– Tu as sûrement raison…
– J’ai toujours raison ! Tu avais ri…
Que j'aimais ton rire ! Il résonnait dans mes oreilles comme des milliers d’éclats de verre.
Comme des milliers de bouts de toi…
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