Foyer perdu
Pdv inconnu
Les premiers pas de Morphée
Pdv inconnu
On marche, on laisse derrière soit une ombre qui ne cesse de nous suivre, à tout moment elle peut nous reconquérir. Peut-être que si nous ne la voyons pas c'est que la lumière est face à nous ou bien c'est que c'est nous qui la suivons. Je marche dans les rues puantes de Aerimé, ne sachant si mon cœur ressent tristesse ou colère face à certaines des nouvelles. Pourtant ça fait peu de temps que j'ai quitté la capitale. Trop dangereuse, trop menteuse, trop tendue par les temps qui court.

 Sur les dalles sales et brisées de la rue on entends mes pas dans un tintement aigu de talons. Un pas devant l'autre la tête haute, la peur ne faisant pas surface sur mon visage de glace. Je regard en face attendant d'arriver à destination, je dois le voir. Puis me bruit de fer résonne sur les murs d'une ruelle voisine, puis celui des coups la complète, c'est lui, ou eux plutôt. J'approche, accélère mon allures, mes battements de cœur, l'adrénaline consume peu à peu mon corps. Ils sont quatre contre lui, visage un peu abîmé et un de ses apprentis j'imagine. Ce n'est pas lui qui a frapper, du moins pour l'instant.

- Rends le nous, saegi*! Crias un des hommes

- J'aurais pris quelque chose? A vous en plus! Qu'en pense tu Jobias?

L'apprenti hocha négativement la tête. Quand à son mentor, lui se retourna vers ses chers interlocuteurs, leva un peu ses bras avec un large sourire.

- Je suis sur que c'est lui, en plus il vient de Yama vu son accent! Ce sont des putains de criminels là-bas et des traîtres qui n'hésites pas à tuer tout le monde!

- Je suis né vers ici pourtant. Et si je vis maintenant dans ce que vous appelez une société de criminels, vous devriez arrêtez de me retarder.

Les deux hommes le regardèrent, lui, puis ses mains pour voir s'il ne cachait pas une quelconque arme. Puis leurs regards se postèrent sur une affiche derrière, celle des criminels recherchés. Elle ne comportait pas le visage de leur voleur, mais ils estimèrent que si.

- Ça doit être toi qui fait tous ces meurtres, après tout femme et enfants tu n'aurais aucune pitié face à des innocents...

Un poings, qui s'enfonce dans le visage stupéfait de ce bavard. Le sang qui commence à couler pour une deuxième personne. Les autres sortent leurs armes de service, je me dis alors que c'est enculés était en plus des guerriers au services de leur idiot de roi. Il a mit son apprenti en arrière, et commence à se battre avantageusement face à ses adversaires. Ses jambes dansent sur le sol comme contre leurs stupides têtes. Je sais qu'il a des armes avec lui, mais là il veut juste se défouler, leur montrer sa rage.

 Ses coups sont douloureux mais un des soldats le blesse à l'épaule, faisan,t perler un filet de sang, glissant sur le sol. Les soldats crient à l'aide, à leurs troupes qui ne doivent pas se trouver loin. L'apprentis entre en jeu, et quoi que moins habile à pris son épée et se débrouille assez bien pour les repousser de son mentor. Cinq ou six soldats arrivent alors. Le combat n'étant plus du tout équitable, je me décide à intervenir.

- Hey!!!!

Les battants se retournent vers moi tous avec un air d'incompréhension, enfin tous sauf un qui sourit fortement et me fait un signe de remerciement de la tête.

J'enlève ma ceinture, la dépliant pour en faire un fouet et de mon autre main je sort des shurikens de la manche de ma robe. J'en lance dans le front de l'assaillant de Jobias. Qui en recula d'étonnement.

- Boa!

Je lui m'avança vers lui, pour qu'il me propulse vers cette troupe de marionnettes de l'état. En même temps je le sentis prendre la dague accrochée à ma cuisse pour s'en servir contre nos assaillants. Je voltigeais, mes talons ont assommés ou crever les yeux des ennemis. Luis j'en met un au sol et essaye de l'étouffer avec mon bras, je le maîtrise au sol, juste à temps que sa tête devienne violette. Puis je lance encore mes petites armes sur les jambes des autres. Il n'en reste plus beaucoup de valide, je crois deux. Mon bras me picote un peu, une blessure que je n'ai pas vu sûrement, je soignerais ça après, je veux savoir ce qu'ils cherchent. Avec un poignard que je met sous leurs gorges les réponses sont censées venir.

 Le pouvoir, l'avantage change de camps, je peux jouer avec leurs émotions autant avec mes mots qu'avec leur peur. Je sais que Boa voulait juste des informations, ils a du voler la mission conféré par les commandants. Plus on les interroge plus mon sourire s'allonge, les nouvelles sont bonnes, pour nous du moins. Impôts qui s'élève, volent et paniques qui débutent et de nombreux crimes. Ce qui se passe ici n'est pas si mauvais pour nous, une sorte de vengeance pour le passé. Ce qu'ils ne savent pas c'est qu'à tout moment ça risque d'éclater, et pas que de l'intérieur. Nous les assommant avant de partir.

 Puis nous nous dirigeons vers le bar, point de rendez-vous normalement. On peux constater une atmosphère vide, et pesante, les crimes doivent avoir fait leur venus aux alentours. Un verre de bières pour nous pour nous détendre, nos mains sont colorées d'un liquide acre que j'essaye d'essuyer sur ma robe, ce que les autres buveurs regardent avec inquiétudes mais détournent le regards pour éviter les nôtres. Le barman ne nous fait pas payer, ses grosses mains tremblent en déposant les verres et ils regardent le sol en se déplaçant loin de nous.

- Je pourrais avoir une feuille et un encrier?

-Ou, oui... Tout de suite, madame...

Il baissa plusieurs fois la tête et se dirigea vers la pièce arrière du bar ui devait être sa pièce de vie. Son costume blanc quand il arriva était parsemé de tâches noirs et des perles de sueurs coulaient le long de son visage. Ce que remarqua aussi Boa qui lui tendit un mouchoir dans sa poche.

- Vous avez chaud, tenez...

Le vieil homme se confondit en excuse et remerciement et s'essuie avec vigueur son front et le haut de son crâne dépourvu de cheveux. Je commença alors à écrire mes propres informations sur les événements passés, les prises de villages par l'autres pays et leurs projets. Il me partagea les siennes étant similaires ou complémentaires. "Vas-tu participer?" il regarda longuement ma question et écrit "non, je voudrais juste être là à sa mort et voir la procédure es Tsumés". 

J'hocha la tête en guise de compréhension, fini mon verre d'un coup sec et partit en jetant la lettre dans le feu de la cheminé sous le regard intriguée de tout le bar. Je sortit et réfléchis à tout ça, aller t'ont avoir un  semblant de vengeance, est-elle enfin prête? Je pris une chambre dans l'auberge la plus proche et m'endormi assez vite, peut-être trop même, sûrement l'alcool après tout.

Mais quand je me réveilla je n'était plus au même endroit que la veille, mes yeux me piquaient, mes mains étaient acérées par une cordes qui m'empêchaient de les bouger, d'ailleurs je me sentais comme paralyser impossibles de bouger la moindres parcelle de mon corps, à part mes yeux qui eurent une vue sur une enfant et à gauche un homme plongé dans son sang. Des grosses larmes découlaient des yeux émeraudes de la gamine, ses cheveux étaient ébouriffés et des marques rouges couvraient son corps un peu dénudé, j'essayait de bouger, voulait l'aider. Mon corps refusa même ma langue ne pouvait la rassurer, elle se mit à émettre le son de papa, en criant de plus en plus fort, son coups saignait, sa lèvre ouverte grimaçait de douleur mentale et physique. 

La porte qui devait se trouver à l'arrière claqua avec force, le silence était ensuite présent, la petite fille contempla ses pieds, trembla sur sa fine robe délabrée se rependait des gouttes d'eau. Puis du sang, beaucoup de sang, sans m'en rendre compte j'avais aussi regardé mes pieds sans m'apercevoir qu'elle s'était faite égorgée, les larmes vinrent aussi à mes yeux. Je n'ai rien fait, elle n'a rien fait, je n'ai rien pu faire pour l'aider. Avec rage je leva mon regard vers le coupable, enfin je ne vis plus rien, un bandeau sur mes yeux, des coups sur mon corps, des coups pointus, du sang qui se déverse, une douleur qu'on ressent mais qu'on ne peut situer, mon corps qui reste immobile. Immobile pour toujours. 
© iriana clem,
книга «Masque et miroir».
Les premiers pas de Morphée
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