S
Elle avait des cheveux noirs. Noir brillant comme ils se plaisaient à dire. Des reflets argentés semblaient consumer sa chevelure. Comme si elle était vivante, comme si elle dansait. Votre âme était irrémédiablement attirée par ces flammes à l'éclat lunaire qui ondulaient au rythme des notes bleues de son cur.
Elle jouait des notes bleues. Bleu glacial, comme son regard brûlant. Bleu pétrole, comme son cœur pleurant. Ils aimaient dire que ces doigts étaient magiques, alors que ce n'était que le reflet de son cur mélancolique. Elle ne volait pas sur ces touches noires et banches avec son cœur. C'était son cœur qui pleurait de toutes ses notes bleues. Ses yeux clairs regardaient ces notes jalousement, il y avait longtemps que eux, avaient cessé de pleurer. Ils auraient bien aimé se flouter de douleur, se noyer dans un océan de sentiments. Mais ils ne pouvaient plus. Ils étaient condamnés à regarder ce bleu pétrole qui coulait par vagues de mélodies douloureuses.
Ils aimaient sa musique. Ils adoraient ce bleu qui s'élevait de ce piano sans couleur. Ils aimaient le bleu qu'elle apportait dans leurs vies. Sans saisir la douleur cinglante de toute cette couleur incandescente.
Elle avait un visage fin. Ses traits étaient gracieux. Sa peau avait la couleur pâle d'un rayon de soleil. Cet espoir, ce sentiment de chaleur qui nous envahit lorsqu'on aperçoit le premier rayon de soleil après une pluie torrentielle, se dégageait autour d'elle.
Elle avait une expression neutre. Ses traits étaient toujours relâchés et détendus. Aucune ride ne venait perturber sa peau fragile. Aucun muscle ne faisait sourire ses lèvres rosées. Ils aimaient dire qu'elle affichait un calme perpétuel. Ils pensaient que la sagesse et la sérénité avaient enivré son âme d'une brise de velours. Elle était l'effigie même de leur paix. Elle était une statue imperturbable, un objet de marbre qu'ils ne cessaient de contempler avec une fascination infinie.
Seulement, s'ils avaient pris le temps de s'attarder sur ses yeux, peut-être que la statue glaciale aurait volé en éclats. Dans ses iris cristallins, on pouvait lire mille et une émotions prisonnières. Un flot de souvenirs et de sentiments qui n'avaient pas pu couler. Une cage de verre qui enfermait aussi bien qu'elle reflétait des éclats de douleur brûlants. Il aurait suffi d'un regard intéressé, et ils auraient compris ces brisures tranchantes d'émotions mieux qu'avec n'importe quels mots.
Mais ils l'aimaient leur statue de paix, cette fille impassible qui se nommait Skye.
Elle jouait des notes bleues. Bleu glacial, comme son regard brûlant. Bleu pétrole, comme son cœur pleurant. Ils aimaient dire que ces doigts étaient magiques, alors que ce n'était que le reflet de son cur mélancolique. Elle ne volait pas sur ces touches noires et banches avec son cœur. C'était son cœur qui pleurait de toutes ses notes bleues. Ses yeux clairs regardaient ces notes jalousement, il y avait longtemps que eux, avaient cessé de pleurer. Ils auraient bien aimé se flouter de douleur, se noyer dans un océan de sentiments. Mais ils ne pouvaient plus. Ils étaient condamnés à regarder ce bleu pétrole qui coulait par vagues de mélodies douloureuses.
Ils aimaient sa musique. Ils adoraient ce bleu qui s'élevait de ce piano sans couleur. Ils aimaient le bleu qu'elle apportait dans leurs vies. Sans saisir la douleur cinglante de toute cette couleur incandescente.
Elle avait un visage fin. Ses traits étaient gracieux. Sa peau avait la couleur pâle d'un rayon de soleil. Cet espoir, ce sentiment de chaleur qui nous envahit lorsqu'on aperçoit le premier rayon de soleil après une pluie torrentielle, se dégageait autour d'elle.
Elle avait une expression neutre. Ses traits étaient toujours relâchés et détendus. Aucune ride ne venait perturber sa peau fragile. Aucun muscle ne faisait sourire ses lèvres rosées. Ils aimaient dire qu'elle affichait un calme perpétuel. Ils pensaient que la sagesse et la sérénité avaient enivré son âme d'une brise de velours. Elle était l'effigie même de leur paix. Elle était une statue imperturbable, un objet de marbre qu'ils ne cessaient de contempler avec une fascination infinie.
Seulement, s'ils avaient pris le temps de s'attarder sur ses yeux, peut-être que la statue glaciale aurait volé en éclats. Dans ses iris cristallins, on pouvait lire mille et une émotions prisonnières. Un flot de souvenirs et de sentiments qui n'avaient pas pu couler. Une cage de verre qui enfermait aussi bien qu'elle reflétait des éclats de douleur brûlants. Il aurait suffi d'un regard intéressé, et ils auraient compris ces brisures tranchantes d'émotions mieux qu'avec n'importe quels mots.
Mais ils l'aimaient leur statue de paix, cette fille impassible qui se nommait Skye.
Коментарі
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(2)
S
C'est beau
Tu écris très bien ta plume est magnifique
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2020-10-18 18:14:20
2
S
La Skye qui naît dans nos esprits a l'air de porcelaine... c'est passionnant, j'adore !
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2020-10-30 12:57:03
1