Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 5
Alors que je suis débordé par mes révisions, quelque chose vient se poser sur mon épaule. Je détourne le regard.
Un hibou. Je cligne des yeux, puis je regarde. Apercevant un parchemin d'une couleur beige, avec un ruban rouge à son bec, je le saisis de ma main gauche.

Je le déroule, lentement avant de pouvoir lire le contenu de ce courrier.

"C'est moi, Tom. Rejoins moi devant ta salle commune, je t'y attend pour aller faire notre tour, comme promis. Ça te sortira de tes révisions. Xoxo. ❤️"

Comme à mon habitude, depuis un certain temps, je reste bloqué devant le mot, avec un sourire au visage.
Oui, il réussi à me faire sourire. Rire. Me faire sentir heureux. Il est tout pour moi.

Je me sépare de mes révisions à contre cœur, puis je vais enfiler un pull, que je prend dans mon armoire.
Une fois ce dernier mit, je dévale l'escalier, manquant de tomber deux fois.
J'arrive finalement en bas. Je ne croise personne, je me sens soulagé. Je n'aurais pas le questionnaire de ma sœur, ou encore de ma cousine.

Flash back, quelques temps auparavant :

"Oui, quand j'étais à la cour de métamorphose avec Tom, j'ai pu croiser Emily. Qui m'a fait la morale, sur mes résultats lamentables. Je me laissais aller, selon ses dires. A ce moment, je décide de pas l'écouter.
Je me souviens avoir fuit, avec Tom."

Je suis donc devant la salle commune, je ferme la porte, et je commence à aller vers les escaliers. Jusqu'à ce qu'un cri puisse retentir.

- Kenzo ! Je suis ici ! Hurle t-il à travers l'autre bout du couloir. Je me retourne et le rejoins. Il dépose un baiser sur mes lèvres.
- Je suis ravi de te voir, commençais-je en poursuivant. Tu m'emmènes ou ?
- Surprise ! S'exclame t-il en me bandant les yeux, prenant ma main.

Je lui fais confiance, je le laisse donc me guider, que ce soit dans le château, ou à l'extérieur.
Finalement, après de longues minutes, je vois, après qu'il ait libéré ma vue, qu'il me guide aux trois balais.
Je tourne mes yeux vers lui.

- En quel honneur tu m'emmène ici ?
- Pour que tu te détende. T'es tendu.

J'hausse des épaules, je me dirige vers la table du fond, le laissant mener la danse.
Il arrive avec deux choppes de bierraubeurre dans les mains. Je n'ai pas goûté à l'alcool, étant resté au jus de citrouille.

- Oh, j'ai jamais goûté, Avouais-je, timidement, prenant la choppe de ma main gauche devant moi.
- Tu vas voir, c'est excellent, dis-t-il avec un sourire, dont je me méfiais absolument pas sur le coup.

Je porte alors la choppe à ma bouche, je peux sentir une texture sucrée avec une petite pointe d'alcool, légère. Je me détend, enfin, puis je la repose. Décidé à la boire lentement.

- Kenzo... Tes yeux... Ils sont clairs.

Je fronce des sourcils. L'alcool a vraiment cet effet sur moi ? Je suis étonné. Je ne pensais pas. Je rougis un peu.

- Oh, vraiment?
- Oui. Tu es beau, chéri.
- Ah, merci, Tom!

Chéri? Donc il ne m'a pas fait de mauvaises blagues ? Il m'aime ? Je pose mes mains sur mes joues, voulant éviter qu'on les voit rouges. Il pose ses mains sur les miennes. Elles sont froides, et il peut le constater, à ma veste que je n'ai pas quitté.

- Kenzo ? Ça va?

J'hoche de la tête. Je le regarde. Il sort sa baguette magique, je ne comprends pas ce qu'il veut faire.
Je me concentre sur ma boisson en face de moi. Mais je vois qu'il dirige sa baguette sur moi et...

Je me réveille, j'ai l'impression d'être inerte de moi-même. Je peux voir en me levant, le serveur en face de moi. Je me relève entièrement, avant de constater les blessures sur mon torse. Je me rappelle plus ce qui a pu se passer.

Flash back quelques minutes avant :

"Tom avait donc sa baguette magique brandie sur moi. Je n'avais pas ma baguette. Il m'aurait d'abord pétrifié avec un Petrificus Totalus, ce qui a dû causer mon inconscience. Pendant ce temps, il s'est approché de moi, une fois que j'étais inconscient, marquant mon corps de différentes entailles, petites, moyennes, grandes... Il avait tracé un Diffindo précis sur ma peau."

Je suis confus. Je regarde le serveur qui a pu voir la scène, je lui demande donc.

- Ou est... Mon copain ? Vous savez, le brun qui était avec moi ? Demandais-je d'une voix nouée.
- Ah... Lui ? Celui que j'ai du arrêter ? Il est reparti, comme un voleur.

Je ne veux pas y croire. Pas lui. Il est gentil. Enfin, c'est ce que je crois.
Suis-je aussi naïf que cela ?
© Vanicia Kenzo,
книга «La vie d'un étudiant ordinaire».
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