Chapitre 6
Je suis à l'infirmerie. Je suis encore dans l'incompréhension de mon état, tout se passait bien pourtant.
Peut-être trop, pour être vrai ?
Je me relève légèrement du lit, me tenant le torse qui se montrait doulereux.
L'infirmière arrive à ce moment et me rallonge sur le lit.
- Non, monsieur Stevens. Après ce que vous avez subit, vous feriez mieux de rester allongé, suggère t-elle gentillement.
Le problème, c'est que je n'ai actuellement plus confiance. Ni en moi-même, ni aux autres. Je tourne la tête et acquiesce, en me rallongeant donc, comme conseillé par l'adulte. Je ferme les yeux. Je me sens partir.
Une douleur me réveille, en sursaut, je suis parsemé de gouttes de sueur au niveau du front, mes entailles s'ouvrent de nouveau, malgré les soins.
Je ne pleure pas, je me retiens. L'infirmière me tend une potion, que je refuse.
- Buvez, Stevens. Si vous voulez guérir.
- Euh, ok, dis-je en prenant la potion, la portant à ma bouche pour la boire. Elle avait un goût immonde. Je lui redonne la fiole, une fois finie, et la questionne. Qui m'a emmené ici ? Depuis quand je suis ici ?
- Vous êtes ici depuis hier soir, c'est un employé des Trois Balais qui vous a emmené après avoir assisté à la scène.
- Il vous a dit quoi ? Je demande alors, curieux de savoir.
- Hé bien, le camarade qui était avec vous, vous a pétrifié et a profité ensuite de votre inconscience, pour vous faire ces entailles, Dit-elle en me montrant les blessures sur mon torse.
- Je vois, dis-je en acquiesçant, sans autre question.
A cet instant précis, je n'avais qu'une idée en tête : avoir une discussion avec lui, afin qu'il m'explique son comportement.
Sauf que... Je n'ai pas le temps d'y penser plus, je peux le voir arriver en trombe, dans l'infirmerie. Je fronce des sourcils, croisant les bras, loin de mon torse. Je lui demande d'un regard des explications.
- Kenzo.. Je je suis désolé. Je t'aime, tu sais..? Je sais pas ce qui m'a pris. Je suis... Je l'interrompt, le faisant reculer légèrement.
- Rien à faire. Regarde dans quel état je suis. Je veux plus te voir.
- Mais, Kenzo...
- Dégage! J'affirme à voix haute, réveillant une élève à côté de moi. L'infirmière arrive et prend le relais.
- Naharis, dehors !
Le jeune Poufsouffle prend la route de sortie. Je lui en veux, à un point qui n'est pas imaginable sur le coup.
L'adulte revient me voir après plusieurs heures, me signalant ainsi que je peux sortir. J'acquiesce et la remercie, prenant mes affaires d'un geste calme, et j'emboite le pas, pour m'enfuir de cette pièce.
Je descend les escaliers, sans but précis. Je ne veux juste pas le croiser. J'arrive finalement dans le hall, des regards se posent sur moi, comme si j'étais un animal sauvage, sorti de nulle part.
J'hausse des épaules, puis je continue ma route, mes mains autour de mon torse, qui me faisait mal.
Je ne vois pas les personnes autour. Si bien qu'en levant le regard, je percute dans quelqu'un.
Mes yeux bleus se redressent avec l'entièreté de mon visage. Et un visage familier m'adresse la parole. Lui je l'aime bien.
- Monsieur Stevens ! Ça ne va pas fort, on dirait, Dit-il en examinant ma posture, mon état et surtout mes cernes.
Je secoue de la tête. Ce professeur était formidable. Monsieur Pearson, le professeur d'étude des moldus.
Je lui raconte donc l'histoire qu'il s'est passée, avec le poufsouffle la veille. Je peux voir ses yeux s'écarquiller, et ses poings se former.
- Monsieur ? Je me risquais à questionner.
- Vous en faites pas, Stevens, je me charge personnellement de lui, affirme t-il, dans un élan de colère. Je le vois partir.
Je ne regrette pas d'avoir croisé ce professeur. Il a tout fait pour m'aider, depuis que je le connais. Donc, depuis ma première année.
Maintenant, je me demande ce qu'il est capable de faire... Le punir ? Lui enlever des points ? Le coller ? Je n'en sais rien, on peut s'attendre à tout, avec lui.
Alors que je me suis arrêté pour réviser, dans un coin du hall, cela fait maintenant quelques heures, que je suis ici, je vois une ombre, se poser sur mon livre. Voir deux. Je relève le regard.
Monsieur Pearson. Et madame Dearwald.
- Mister Stevens, commence madame Dearwald, il ne vous embêtera plus.
- Vraiment ?
- Vraiment, confirme monsieur Pearson, il a été puni en conséquences.
Madame Dearwald tourne le regard vers son collègue, puis vers moi. Elle a un air froid, voir même glacial, mais elle doit être comme ça, de nature.
-En effet. Je lui ai réglé ses comptes. Il n'a pas intérêt à recommencer.
Je rondis des yeux. Elle avait vraiment fait cela ? Je referme mon livre, puis je me concentre sur les professeurs. Gêné.
-Mer... Merci, dis-je donc d'une voix lointaine.
- C'est surtout normal, mister, Dit monsieur Pearson, pour me rassurer.
- Je vais... Aller en salle commune pour me reposer,
- Vous faites bien, mister. Si vous avez besoin, venez nous voir.
J'approuve, je me relève, et je prend le chemin de la salle commune, avec mes livres sous mon bras.
Et finalement, je me perds. Avec la douleur qui naissait au niveau de mon torse, je me tords au niveau du cinquième étage. Impossible de la soulager. Je m'asseois contre un mur, la tête entre mes mains.
Quand vais-je m'en sortir ?
Peut-être trop, pour être vrai ?
Je me relève légèrement du lit, me tenant le torse qui se montrait doulereux.
L'infirmière arrive à ce moment et me rallonge sur le lit.
- Non, monsieur Stevens. Après ce que vous avez subit, vous feriez mieux de rester allongé, suggère t-elle gentillement.
Le problème, c'est que je n'ai actuellement plus confiance. Ni en moi-même, ni aux autres. Je tourne la tête et acquiesce, en me rallongeant donc, comme conseillé par l'adulte. Je ferme les yeux. Je me sens partir.
Une douleur me réveille, en sursaut, je suis parsemé de gouttes de sueur au niveau du front, mes entailles s'ouvrent de nouveau, malgré les soins.
Je ne pleure pas, je me retiens. L'infirmière me tend une potion, que je refuse.
- Buvez, Stevens. Si vous voulez guérir.
- Euh, ok, dis-je en prenant la potion, la portant à ma bouche pour la boire. Elle avait un goût immonde. Je lui redonne la fiole, une fois finie, et la questionne. Qui m'a emmené ici ? Depuis quand je suis ici ?
- Vous êtes ici depuis hier soir, c'est un employé des Trois Balais qui vous a emmené après avoir assisté à la scène.
- Il vous a dit quoi ? Je demande alors, curieux de savoir.
- Hé bien, le camarade qui était avec vous, vous a pétrifié et a profité ensuite de votre inconscience, pour vous faire ces entailles, Dit-elle en me montrant les blessures sur mon torse.
- Je vois, dis-je en acquiesçant, sans autre question.
A cet instant précis, je n'avais qu'une idée en tête : avoir une discussion avec lui, afin qu'il m'explique son comportement.
Sauf que... Je n'ai pas le temps d'y penser plus, je peux le voir arriver en trombe, dans l'infirmerie. Je fronce des sourcils, croisant les bras, loin de mon torse. Je lui demande d'un regard des explications.
- Kenzo.. Je je suis désolé. Je t'aime, tu sais..? Je sais pas ce qui m'a pris. Je suis... Je l'interrompt, le faisant reculer légèrement.
- Rien à faire. Regarde dans quel état je suis. Je veux plus te voir.
- Mais, Kenzo...
- Dégage! J'affirme à voix haute, réveillant une élève à côté de moi. L'infirmière arrive et prend le relais.
- Naharis, dehors !
Le jeune Poufsouffle prend la route de sortie. Je lui en veux, à un point qui n'est pas imaginable sur le coup.
L'adulte revient me voir après plusieurs heures, me signalant ainsi que je peux sortir. J'acquiesce et la remercie, prenant mes affaires d'un geste calme, et j'emboite le pas, pour m'enfuir de cette pièce.
Je descend les escaliers, sans but précis. Je ne veux juste pas le croiser. J'arrive finalement dans le hall, des regards se posent sur moi, comme si j'étais un animal sauvage, sorti de nulle part.
J'hausse des épaules, puis je continue ma route, mes mains autour de mon torse, qui me faisait mal.
Je ne vois pas les personnes autour. Si bien qu'en levant le regard, je percute dans quelqu'un.
Mes yeux bleus se redressent avec l'entièreté de mon visage. Et un visage familier m'adresse la parole. Lui je l'aime bien.
- Monsieur Stevens ! Ça ne va pas fort, on dirait, Dit-il en examinant ma posture, mon état et surtout mes cernes.
Je secoue de la tête. Ce professeur était formidable. Monsieur Pearson, le professeur d'étude des moldus.
Je lui raconte donc l'histoire qu'il s'est passée, avec le poufsouffle la veille. Je peux voir ses yeux s'écarquiller, et ses poings se former.
- Monsieur ? Je me risquais à questionner.
- Vous en faites pas, Stevens, je me charge personnellement de lui, affirme t-il, dans un élan de colère. Je le vois partir.
Je ne regrette pas d'avoir croisé ce professeur. Il a tout fait pour m'aider, depuis que je le connais. Donc, depuis ma première année.
Maintenant, je me demande ce qu'il est capable de faire... Le punir ? Lui enlever des points ? Le coller ? Je n'en sais rien, on peut s'attendre à tout, avec lui.
Alors que je me suis arrêté pour réviser, dans un coin du hall, cela fait maintenant quelques heures, que je suis ici, je vois une ombre, se poser sur mon livre. Voir deux. Je relève le regard.
Monsieur Pearson. Et madame Dearwald.
- Mister Stevens, commence madame Dearwald, il ne vous embêtera plus.
- Vraiment ?
- Vraiment, confirme monsieur Pearson, il a été puni en conséquences.
Madame Dearwald tourne le regard vers son collègue, puis vers moi. Elle a un air froid, voir même glacial, mais elle doit être comme ça, de nature.
-En effet. Je lui ai réglé ses comptes. Il n'a pas intérêt à recommencer.
Je rondis des yeux. Elle avait vraiment fait cela ? Je referme mon livre, puis je me concentre sur les professeurs. Gêné.
-Mer... Merci, dis-je donc d'une voix lointaine.
- C'est surtout normal, mister, Dit monsieur Pearson, pour me rassurer.
- Je vais... Aller en salle commune pour me reposer,
- Vous faites bien, mister. Si vous avez besoin, venez nous voir.
J'approuve, je me relève, et je prend le chemin de la salle commune, avec mes livres sous mon bras.
Et finalement, je me perds. Avec la douleur qui naissait au niveau de mon torse, je me tords au niveau du cinquième étage. Impossible de la soulager. Je m'asseois contre un mur, la tête entre mes mains.
Quand vais-je m'en sortir ?
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