Nuit chatoyante
Tout d'abord, avant que ce texte/poème ne commence, je tiens à vous informer qu'il a été spécifiquement écrit pour un concours d'écriture mais qu'il ne déroge pas à la règle : je le publie en pleine nuit.
J'annonce plutôt la couleur du thème : le feu
***
Tic
Tac
Tic
Tic
Tic
Tac
Le temps est consummé.
Les crépitements dans le fond de la pièce emmènent vers Morphée
Ces bras rougeoyants t'encerclent
Droite ou gauche, aucune issue
Tu es déjà piégé
Ô douce chaleur, je ne saurais que dire devant toi
Somptueuses voluptés ardentes, qui ne sauront éteindre mes palpitations
Enfumades et rigolades
Jarres et tabatières jonchent le sol de la scène. Cigarettes à la main, prêtes à s'éteindre d'un instant à l'autre. Les artistes se réunissent sous les lucioles.
Masques rieurs sous le coude.
Rires et rumeurs circulent le long des coulisses,
Sueurs ruisselantes agissent tel son comburant
Étincelles le long du corps
Frivolitudes et électrons libres, Contorsionnisme ;
Blagues grivoises,
Gestes langoureux et érotiques.
Salomé est son combustible
Acclamation n'en est que son énergie d'activation
La tension n'en est que pesante jusqu'à cette réaction peu limitée
Il y a combustion en un seul triangle des possibles
Pour mettre les flammes au plancher
Il fait ce qu'il veut de nous
Il nous guide
Il éconduit
Jusqu'à la vie
Jusqu'à la mort
Jusqu'à jamais
Oh, ne te noies pas s'il te plaît
Là où la pluie ne peut la braver
Ni même la glace
Même la mort ne pourra te porter secours
Tes rétines vont s'éteindre en se noyant dans cet abysse lumineux. Plus jamais tu ne pourras revoir les couleurs rougeâtre de ta fascination. Ni même ce flou orangé, qui ne pourra te montrer l'avenir dans ses yeux.
Ploc, les larmes rouges embrassent mes joues. Sont-elles les miennes ou les tiennes ?
Il pleut.
Le cri strident d'un majestueux vint transcender les cieux crépusculaires. Attention mon grand, il ne faudrait pas se brûler les ailes pour ressusciter à nouveau. Les fusions nucléaires de nos étoiles et leurs chimies sont dangereuses pour nos fragiles voiles chatoyants.
L'oiseau pleure. Et sa tristesse vient s'écouler fiévreusement sur mes quatre joues.
Hilardent*
Un sillon bouillant s'est formé au fur et à mesure le long de ce corps deja bien assez brûlé. Non par Lui, mais l'Autre.
L'Autre ? Et bien le frère de Lui.
Lui réduit en cendre. C'est la gourmandise incarnée. Il est destiné à mourir, s'éteindre, encore.
Corps et âme ;
Damné et plus loin encore que le huit,
Il se sustente* de tout
L'Autre renaît de ses cendres
Ils sont le souffle de la vie. Ils animent un être vivant. Ils sont l'anima*.
Profonds regrets
Joie
Danse
Colère
Ardeur
Angoisse
La sentez-vous ?
Cette sensation, indescriptible, chiffrée, encryptée.
Dont vous êtes le seul et unique propriétaire.
Cette ligne de code se moque de vous tel les lys moqueurs de l'automne. Sa narguance* est illusoire, pourtant impossible à éteindre.
Ils provoquent tant d'émotions,
Témoins des théâtres les plus importants de l'Histoire avec un grand "H".
Parfois acteurs de celle-ci.
Vous finirez toujours par revenir à Lui. En ne redevenant ce que vous étiez au début : des cendres.
Comme dirait une grande personne, Antoine Lavoisier :
"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme."
Au final, qui sont-Ils ? Qui sont ces fameux frères qui sont le commencement et la fin.
La Lune et le Soleil
Le Crépuscule et l'Aube
Par ces anges danseurs,
Posés sur leur ballets intempestifs
Les séraphins vont ont trompés et déchus
En réalité, ils ne sont pas deux mais un.
Ils sont le feu.
***
Anima, ae : du latin âme
Se sustenter : se nourrir
Narguance : mélange du mot narguer et fragrance
Hilardent : Jeu de mot entre Hilarant et Ardent
NDA : Ce texte a finalement remporté la première place, quel plaisir !
J'annonce plutôt la couleur du thème : le feu
***
Tic
Tac
Tic
Tic
Tic
Tac
Le temps est consummé.
Les crépitements dans le fond de la pièce emmènent vers Morphée
Ces bras rougeoyants t'encerclent
Droite ou gauche, aucune issue
Tu es déjà piégé
Ô douce chaleur, je ne saurais que dire devant toi
Somptueuses voluptés ardentes, qui ne sauront éteindre mes palpitations
Enfumades et rigolades
Jarres et tabatières jonchent le sol de la scène. Cigarettes à la main, prêtes à s'éteindre d'un instant à l'autre. Les artistes se réunissent sous les lucioles.
Masques rieurs sous le coude.
Rires et rumeurs circulent le long des coulisses,
Sueurs ruisselantes agissent tel son comburant
Étincelles le long du corps
Frivolitudes et électrons libres, Contorsionnisme ;
Blagues grivoises,
Gestes langoureux et érotiques.
Salomé est son combustible
Acclamation n'en est que son énergie d'activation
La tension n'en est que pesante jusqu'à cette réaction peu limitée
Il y a combustion en un seul triangle des possibles
Pour mettre les flammes au plancher
Il fait ce qu'il veut de nous
Il nous guide
Il éconduit
Jusqu'à la vie
Jusqu'à la mort
Jusqu'à jamais
Oh, ne te noies pas s'il te plaît
Là où la pluie ne peut la braver
Ni même la glace
Même la mort ne pourra te porter secours
Tes rétines vont s'éteindre en se noyant dans cet abysse lumineux. Plus jamais tu ne pourras revoir les couleurs rougeâtre de ta fascination. Ni même ce flou orangé, qui ne pourra te montrer l'avenir dans ses yeux.
Ploc, les larmes rouges embrassent mes joues. Sont-elles les miennes ou les tiennes ?
Il pleut.
Le cri strident d'un majestueux vint transcender les cieux crépusculaires. Attention mon grand, il ne faudrait pas se brûler les ailes pour ressusciter à nouveau. Les fusions nucléaires de nos étoiles et leurs chimies sont dangereuses pour nos fragiles voiles chatoyants.
L'oiseau pleure. Et sa tristesse vient s'écouler fiévreusement sur mes quatre joues.
Hilardent*
Un sillon bouillant s'est formé au fur et à mesure le long de ce corps deja bien assez brûlé. Non par Lui, mais l'Autre.
L'Autre ? Et bien le frère de Lui.
Lui réduit en cendre. C'est la gourmandise incarnée. Il est destiné à mourir, s'éteindre, encore.
Corps et âme ;
Damné et plus loin encore que le huit,
Il se sustente* de tout
L'Autre renaît de ses cendres
Ils sont le souffle de la vie. Ils animent un être vivant. Ils sont l'anima*.
Profonds regrets
Joie
Danse
Colère
Ardeur
Angoisse
La sentez-vous ?
Cette sensation, indescriptible, chiffrée, encryptée.
Dont vous êtes le seul et unique propriétaire.
Cette ligne de code se moque de vous tel les lys moqueurs de l'automne. Sa narguance* est illusoire, pourtant impossible à éteindre.
Ils provoquent tant d'émotions,
Témoins des théâtres les plus importants de l'Histoire avec un grand "H".
Parfois acteurs de celle-ci.
Vous finirez toujours par revenir à Lui. En ne redevenant ce que vous étiez au début : des cendres.
Comme dirait une grande personne, Antoine Lavoisier :
"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme."
Au final, qui sont-Ils ? Qui sont ces fameux frères qui sont le commencement et la fin.
La Lune et le Soleil
Le Crépuscule et l'Aube
Par ces anges danseurs,
Posés sur leur ballets intempestifs
Les séraphins vont ont trompés et déchus
En réalité, ils ne sont pas deux mais un.
Ils sont le feu.
***
Anima, ae : du latin âme
Se sustenter : se nourrir
Narguance : mélange du mot narguer et fragrance
Hilardent : Jeu de mot entre Hilarant et Ardent
NDA : Ce texte a finalement remporté la première place, quel plaisir !
Коментарі
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(3)
Nuit chatoyante
Tu as énormément de talent
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2020-10-12 07:12:51
1
Nuit chatoyante
Tu m'étonnes qu'il ait atteint la première place, ce texte relève du génie ! J'adore ta manière te composer ton univers avec la langue !
Відповісти
2020-10-28 08:50:13
1