Janvier
L'année a officiellement commencé depuis une semaine.
On a tous essayé de tenir nos résolutions. Ça a marché les deux ou trois premiers jours. Et puis après, on a abandonné.
Les cours ont repris depuis quelque jours.
Dans la cour, tout le monde a l'air pareil. On est tous emmitouflés dans nos manteaux, bonnets, écharpes et gants pour ne pas mourir de froid. Rassemblés par duos, trios, ou petits groupes de quatre, cinq, parfois même plus, on fait tous la même chose: on parle. On se raconte nos vies, nos soucis, nos vacances...
Sans bouger. Personne ne court, ne saute, ne marche. On dirait des statues.
Moi, entourée de mes amis, je les écoute d'une oreille distraite. En fait, mon attention est sur toi.
Avec tes mèches de cheveux qui dépassent de ton bonnet, et tes mains enfoncées dans tes poches de blouson, je te vois discuter avec ton ami. De la buée sort de ta bouche et forme un petit nuage blanc qui s'évapore presque aussitôt. Je te vois sourire, par moments. J'ai même entendu ton rire, une fois.
À un moment, nos regards se sont croisés. Persuadée que tu m'avais surprise en train de te fixer, j'ai rougi tellement fort... Heureusement que mon écharpe dissimulait mes joues, car elles sont devenues radioactives.
Nos regards sont restés rivés l'un à l'autre pendant une seconde ou deux, et puis j'ai baissé le regard et reporté mon attention sur ce que disait mon amie.
Je n'ai plus levé la tête pour te regarder jusqu'à la fin de la récrée. Et pourtant, je suis sûre d'avoir senti le poids d'un regard sur moi. Le poids de ton regard.
On a tous essayé de tenir nos résolutions. Ça a marché les deux ou trois premiers jours. Et puis après, on a abandonné.
Les cours ont repris depuis quelque jours.
Dans la cour, tout le monde a l'air pareil. On est tous emmitouflés dans nos manteaux, bonnets, écharpes et gants pour ne pas mourir de froid. Rassemblés par duos, trios, ou petits groupes de quatre, cinq, parfois même plus, on fait tous la même chose: on parle. On se raconte nos vies, nos soucis, nos vacances...
Sans bouger. Personne ne court, ne saute, ne marche. On dirait des statues.
Moi, entourée de mes amis, je les écoute d'une oreille distraite. En fait, mon attention est sur toi.
Avec tes mèches de cheveux qui dépassent de ton bonnet, et tes mains enfoncées dans tes poches de blouson, je te vois discuter avec ton ami. De la buée sort de ta bouche et forme un petit nuage blanc qui s'évapore presque aussitôt. Je te vois sourire, par moments. J'ai même entendu ton rire, une fois.
À un moment, nos regards se sont croisés. Persuadée que tu m'avais surprise en train de te fixer, j'ai rougi tellement fort... Heureusement que mon écharpe dissimulait mes joues, car elles sont devenues radioactives.
Nos regards sont restés rivés l'un à l'autre pendant une seconde ou deux, et puis j'ai baissé le regard et reporté mon attention sur ce que disait mon amie.
Je n'ai plus levé la tête pour te regarder jusqu'à la fin de la récrée. Et pourtant, je suis sûre d'avoir senti le poids d'un regard sur moi. Le poids de ton regard.
Коментарі
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(2)
Janvier
ÇA A SI BIEN COMMENCÉ, JE VEUX UNE SUITE MAINTENANT T^T ça m'a l'air d'être une si belle histoire, et ta plume est vraiment légère !
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2020-11-24 19:22:54
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Janvier
@Grisoubook merciiii c'est trop gentil ! Oui je vais publier la suite demain matin , ne t'inquiètes pas U^U
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2020-11-28 20:06:09
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