Mars
Mars est arrivé. Le printemps aussi. Et avec le printemps, sont arrivées mes pensées noires, ces même pensées contre lesquelles je me bats depuis maintenant un an. Depuis ce fameux jour de Février, il ne s'est plus rien produit entre nous. Ou peut être que si.
Depuis ce jour, parfois, dans la cour, lorsque je relève la tête, je surprends ton regard posé sur moi. Enfin, je crois. Je ne suis jamais sûre, car tu regardes ailleurs à chaque fois que mes yeux croisent les tiens.
Depuis quelque semaines, je retombe. Je me bats, pourtant, car je n'ai aucune envie recommencer. Parce que je sais ce qui va se passer, ensuite. Clinique, absences répétées, soins, regards inquiets de la part de mes proches.
Et pourtant c'est plus fort que moi, celle que j'avais réussi à vaincre est revenue. Mon ennemie, que j'avais réussi a considérer au moins comme une alliée, est redevenue mon ennemie.
"Arrête de faire le moineau"
C'est ce que me répète sans cesse ma mère. Et c'est ce qui, entre autres, me donne envie de ressortir mon ancienne amie que je n'ai pas encore réussi à oublier totalement.
Alors depuis quelque semaines, ma seule manière de me vider un peu la tête... c'est toi. Et je sais que c'est malsain car tu n'es même pas au courant.
Je te cherche du regard chaque fois que j'en ai l'occasion. Quand je t'ai trouvé, je te regarde. Pas fixement, parce que ce serait bizarre. Mais j'aime t'apercevoir, par moments, en train de rire, parler, te passer la main dans tes cheveux. Et le simple fait de te voir chasse mes démons. Enfin non, pas vraiment. Mais ça les étouffe pendant quelques instants.
Et quand ça les étouffe, ça me permet de respirer, à moi.
Depuis ce jour, parfois, dans la cour, lorsque je relève la tête, je surprends ton regard posé sur moi. Enfin, je crois. Je ne suis jamais sûre, car tu regardes ailleurs à chaque fois que mes yeux croisent les tiens.
Depuis quelque semaines, je retombe. Je me bats, pourtant, car je n'ai aucune envie recommencer. Parce que je sais ce qui va se passer, ensuite. Clinique, absences répétées, soins, regards inquiets de la part de mes proches.
Et pourtant c'est plus fort que moi, celle que j'avais réussi à vaincre est revenue. Mon ennemie, que j'avais réussi a considérer au moins comme une alliée, est redevenue mon ennemie.
"Arrête de faire le moineau"
C'est ce que me répète sans cesse ma mère. Et c'est ce qui, entre autres, me donne envie de ressortir mon ancienne amie que je n'ai pas encore réussi à oublier totalement.
Alors depuis quelque semaines, ma seule manière de me vider un peu la tête... c'est toi. Et je sais que c'est malsain car tu n'es même pas au courant.
Je te cherche du regard chaque fois que j'en ai l'occasion. Quand je t'ai trouvé, je te regarde. Pas fixement, parce que ce serait bizarre. Mais j'aime t'apercevoir, par moments, en train de rire, parler, te passer la main dans tes cheveux. Et le simple fait de te voir chasse mes démons. Enfin non, pas vraiment. Mais ça les étouffe pendant quelques instants.
Et quand ça les étouffe, ça me permet de respirer, à moi.
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