heyaaa comment vous allez ? Ça fait tellement longtemps que je suis pas venue... vous vous rappelez encore de moi ? xD Désolée de cette longuee absence j'avoue que Surgebook m'avait manqué, c'est vraiment un endroit où j'adore partager mes petits poèmes... et lire les votres ! Par contre, pour les histoires je préfère Wattpad, donc si vous voulez que je passe lire vos oeuvres donnez moi votre wattpad :) bisouxx, Butterfly.

Le problème quand t'as cette image de fille douce gentille discrète et effacée, c'est que quand tu veux changer, évoluer pour te sentir mieux parce que t'étouffes et t'en as marre de te sentir délaissée, invisible, les autres te critiquent sans hésiter et font des réflexions dans ton dos alors qu'ils ont changé, eux aussi, et personne leur a rien dit...

Ma chère plume, Toi, ma meilleure amie, quand mon coeur n'est qu'enclume, tu l'allèges, le libères, et couches sur papier toutes ces émotions qui mettent le bordel dans mon coeur. Toi, mon oxygène tu me permets de respirer, sans toi, comment tiendrais-je, comment survivrais-je, comment m'exprimerais-je ? Tu es mon air, mon souffle, mon sang, et sans toi je ne suis rien. Moi, si sensible, si fragile et si discrète en apparence, je bouillonne de rage et d'indignation à l'intérieur mais je sais pas comment le dire, je sais pas comment l'exprimer à haute voix, alors je le hurle en silence sur le papier. Tu le sais, ce monde déborde d'injustices, de malheurs et de connerie. Tu le sais, la société est idéaliste, et intolérente : elle prône la tolérence mais est-ce qu'elle accepte la différence ? Y a encore beaucoup trop de gens qui jugent et critiquent, de cons qui prônent la liberté mais pointent du doigt ceux qui ne se rangent pas dans leurs cases. Mais pardon, je me perds. Le monde est imparfaitement imparfait, chiant, et lourd. À mes yeux il n'est beau que lorsque je te tiens entre mes doigts, lorsque je laisse exploser ma rage, ma peine et ma haine, lorsque tu libères mon coeur des maux et les mots de mon coeur pour les emprisonner sur le papier. À mes yeux, chère plume, tu es plus qu'un simple objet, je suis née avec toi dans la main, voire même sous la gorge, de ça, j'en suis certaine. Lorsque mes larmes coulaient, tu les as séchées et elles ont mouillé le papier, quand je riais, tu as immortalisé ces moments de joie. Tu figes mes confidences et les immortalises, tu sais tout car quand je te manie je ne peux pas mentir. Je l'écris haut et fort, avec sa plume, on ne triche pas. Ma plume : Jamais tu ne te vides de ton encre, les fois ou tu t'immobilises tu te reposes, car après tout, c'est fatiguant d'écrire les joies et les peines, la rage et les peurs d'une adolescente, et même l'injustice du monde Chère plume : je crois que ça y'est : dans mes veines circulent ton encre et dans les tiennes mon sang écarlate. Ma plume : Tu es belle, tantôt piquante, tantôt blessante, tantôt poignante, tantôt légère. Ma plume : à toi seule je confie à quel point je trouve que le monde est stone, que je ressens un manque quand je ne t'ai pas, que j'ai besoin d'écrire pour aller bien, personne ne me prend au sérieux, quand je le dis, on me répond que l'écriture n'est qu'un passe temps, voire une corvée, que ça sert, pour raconter des histoires mais personne ne comprend que tu me sois vitale. Ma plume, avec toi je me sens forte pour affronter le monde, pour manier les mots, pour jouer avec pour faire face à la vie et pour me relever quand je tombe. Ma plume, si un jour tu me quittes, si un jour tu décides de partir, je serai mal, je serai seule, je serai désarmée : vulnérable, atteinte et déchirée. Ma plume : Je termine en te disant merci, en te disant qu'entre nous c'est pour la vie, que tu es ma confidente et meilleure amie, et je chuchote le point final en te disant simplement : Je t'aime.