MyMelodyIsMine
@Imeria
Вірші
Anxiété
Je me suis beaucoup interrogée, Sur la nature de tout cela. J'ai beaucoup travaillé, Sur moi. Je suis pleine d'angoisse, De doutes, Comme si j'étais noyée dans la masse, De tout. J'ai la tête hors de l'eau, J'ai beaucoup de recul, Mais j'ai peur, De la chute. J'arrive a poser des mots, Mais je me pense crédule, De croire aux mœurs, Que mon anxiété me murmure. Je ne peux rien y faire ! J'ai sommeil. Mais comme gravé au fer, Mes peurs, toujours, veillent. "Et si ?" Et si quoi ? De quoi as tu peur ? De tout ? Mais lâche moi ! Laisse moi vivre ! Et arrête ! Je doute. De tout. J'ai peur. De tout. J'ai peur d'avoir peur. Il y a deux facettes de moi même, Heureuse Peureuse Les deux s'entremêlent.
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Manège
Ca y est, ca recommence. Cela ne faisait pas si longtemps, Que je suis sortie de cette ambiance De l'atmosphère stressante. Mais c'est repartit. Un événement, qu'on décrit. A tout explosé, Tout ébranlé. Vous ne pouvez pas deviner. Ni même imaginer. Moi même, je ne comprends pas, Comment nous en sommes arrivés là. C'était inimaginable. J'ai vu des gens. A terre. Pleurer. J'ai pris mes amis. En larmes. Dans mes bras. J'ai eu peur, Pour eux. Moi ? Ca va. C'est ce que j'ai dit. La vérité ? Je ne sais pas. Et c'est ce que j'écris. Mon anxiété revient, Et j'ai peur pour demain. Je la comprends maintenant, Ce n'est pas comme avant, Mais je sais aussi, A quel point que l'ai haïs.
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Neuf
J'avais neuf ans. Il me semble. J'avais a peine neuf ans. Neuf ans et quatre mois. J'etais en vacances. A Florence. Je m'en souviens. J'etais là . Je jouais dans le salon. J'ai entendu crier. Papa, maman, les amis, Tous m'ont dit de partir. Qu'ils allaient venir. J'avais neuf ans. Un présentement. Quelque chose, Était arrivé. Je ne sais pas a qui. Mais j'avais compris. J'avais déjà vécu ça. Quelques années auparavant, Mais a quatre ou neuf ans, Les souvenirs sont là. Et ca ce passe comme ca : Le choc. Bam. Aujourd'hui, je me souviens De ce jour. Les souvenirs Resurgissent. Souvent. Des flashs. Le jeu. Le cri. Le salon. "Papa, maman, je n'arrive pas a dormir." Le regret. "De toute façons je le reverrai." Aujourd'hui je me souviens. De ce qui a suivi. Mon dessin que papa a mis dans la tombe avec des photos. Enfin je crois, Je n'avais pas eu le droit d'y aller. J'etais trop petite. Peut être. Sûrement. J'avais neuf ans.
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Toxique
Je le vis comme un renouveau Sans déclic, sans passion. Non, juste comme une affirmation, Qu'un jour, j'arriverai à trouver ca beau. De rencontrer, de communiquer. De se délivrer. De redevenir comme avant, Avant ces gens. La toxicité des personnes Que j'ai rencontré, resonne Encore en moi. Mais plus jamais ne m'atteindra.
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Ces matins
Un papillon virevoltant, Se posa tout doucement. Je le regardais, D'un air satisfait. A l'horizon, le soleil levant, Accompagnait les oiseaux sifflants. Je l'admirais, Telle une enivrée. Je pris ma guitare, ce bel instrument, Dont je grattait les cordes méthodiquement. Je les écoutait, Avant de chanter. Ce sont ces matinées, Avant d'aller travailler, Que j'ai apprécié, Lors des cours chamboulés, De ma meilleure et pire année.
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Vide
Ce sentiment de vide qui me contrôle M'a forcé a jouer mon propre rôle Tout était fade. Tu était vide. Tout était gris. Je ne sais point ce qui m'est arrivé, Une sorte de saturation omniprésente. Où j'étais là, assise à regarder, Comme une spectatrice arrachée du présent. Tout était fade. Tout était vide. Tout était gris. Même mes passions me laissaient dans l'ombre. Mes demons surgissaient des décombres. De mon esprit empli d'anxiété, Pour m'empêcher, encore, de respirer. Puis j'ai entendu cette musique. Qui a réussi a me faire pleurer. Je vous le jure, c'était fantastique, D'enfin sentir son cœur se libérer. Cependant l'angoisse sera toujours là Pour me prendre lorsque je n'y suis pas Mais les paroles résonnent dans mon âme. Je laisserai voler mes états d'âme. Car... Tout était fade. Tout était vide. Tout était gris.
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Valser
Je regarde ces piles de papier Que je rêve d'envoyer valser. Les hirondelles chantent dehors Et moi je veux obtenir l'or. Tout pour rien. Rien pour tout. La danse vient Comme un fou. Je veux tout faire fuir. Détruire tout ca à coup de haine. Et comme un fou, rire Et danser à perte d'haleine. Car je veux tout. Mais c'est dur. Je pense au futur. Cela vaut-il le coup ? Je vois cela comme une compétion. Les plus forts y arrivent. Et je vous vois, et nous valsons. Non, jamais je ne dérive. Jamais. Abandonner.
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L'étoile
Je veux attraper l'étoile Celle qui brille le soir Qui recouvre le ciel d'un voile Aussi profond que noir. Je veux aller toujours plus haut Pour la voir avant la prochaine ère Et pour qu'au lever de son compère Nous parcourons les abyssaux. C'est un rêve de toucher l'étoile. Et cet objectif m'accable Mais ce rêve me tuera. Alors on se retrouvera. Un jour, dans les cieux Pour se regarder dans les yeux.
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Certains jours
Il y a des jours, Où les cœurs battent, Où l'on sent l'amour, Où l'on se regarde. Il y a des jours, Où le vide est là, Où tout est trop lourd, Où l'on est las. Il y a des jours, Juste entre deux, Des simples jours, Où l'on est heureux. Certains jours dans ce juste milieu, Sont pour moi des simples matins, Où lorsque l'on ferme les yeux, On est prêt pour les prochains.
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Son voyage
Comme toutes les nuits, elle les lisait, Des romans ou nouvelles, peut importait, Car en tournant les pages, elle rêvait, Et elle me disait "Ça me fait voyager". Alors moi, fiévreux de tout cela, Je rejoignis ce lectorat, Et lorsque que je refermai l'ouvrage, J'avais rejoints ce si grand voyage. Elle avait raison, cette femme, Rien n'égale cette merveilleuse magie, Et je la sentais grandir, mon âme, Imprégnée de toute cette fictive vie.
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