Вірші
La pleureuse
Elle marche sous la pluie,
Accompagnée d'une douce odeur de souci,
Son long manteau noir,
Engouffrant toute trace d'espoir
Elle ne s'arrête jamais,
Et sous les battements de son coeur effréné,
De sa silencieuse marche funèbre,
Le soleil ne devient qu'un lointain rêve
Ses pleurs sont étouffés,
Par les regards de ceux désintéressés
Mais la pleureuse continue de pleurer,
Tout le monde se demande << quand va-t-elle s'arrêter ?>>
Assise sur les marches de l'immeuble,
La pleureuse continue de pleurer,
De joie, de colère et chagrin,
Pour tout ceux qui ne le feront jamais
Elle pleure pour extérioriser tout ce venin,
La pleureuse pleure pour le monde,
Pour ces gens affamés,
Ces gens au coeur blessé,
Le malheur animal et végétal,
Elle pleure devant ceux au coeur de métal,
Elle pleure pour les fantômes inconnus de ce Monde,
Elle pleure car pour eux qui le fera ?
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N'oublions pas le soleil
Lors d'un froid jour glacé,
Infernale une étoile est née
Chaleur elle a apporté
Et grâce à elle la vie a subsisté
Eau, lumière
Terres éternelles
Que gouverne le ciel
Sous l'œil de notre Mère
Mais les temps ont changé
Comme un appel funeste,
Les oiseaux sont tombés
Et les autres sont partis vers l'Est.
Pourquoi masquer la lumière ?
Cette blancheur céleste,
Révélerait-elle nos pires péchés ?
Ainsi les âmes se terrent,
Alors que le bleu continue de se tâcher
Et qu'ils font face à l'Ouest.
Ô flammes brillantes
Ô civilisation démente
Résistez donc au sommeil
N'oubliez pas le soleil
Où est donc passé ce point lumineux ?
Évanoui derrière la fumée ébène
Même la plus flamboyante des bougies,
Ne peut briller sans feu,
Et n'atteindra aucune forme de vie,
Si étouffée par un rideau de laine
Les enfants des cieux,
Rejettent leurs propres dieux
Mais rien n'est éternel,
N'oubliez donc pas le soleil
Un jour elle s'éteindra
Notre chère mère que voilà
Un jour elle s'en ira
Mais alors qui la pleurera ?
Rien n'est éternel,
N'oubliez donc pas le soleil...
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