Trompée
C'était fini. Comment avait-elle pu y croire ? Déjà, cela avait été une folie de se laisser tomber dans les filets de cet homme. Elle l'avait détesté, ça avait été son pire ennemi. Son enfer. Et puis l'amour a frappé sans qu'elle puisse le prédire. Cupidon ou elle ne savait quel foutu esprit avait fait battre son cœur pour cet militaire froid, mais doté d'une tendresse insoupçonnée.
Oh oui elle y avait tant cru ! Elle se revoyait dans ses bras lorsqu'il faisait froid, dehors, durant son heure de garde. De ses taquineries pour la faire réagir. Des mots durs pour la réveiller de ses torpeurs, et des mots doux pour le matin.
Mais la réalité les rattrapa. Il avait retrouvé sa femme, sa fille. Les deux seules personnes qu'il devait réellement aimer. Elle n'était qu'un passe-temps, qu'un moment de bien-être dans ce monde si sombre de la guerre. Et le voir enlacé sa femme, sourire, l'embrasser...
Elle se détourna de la scène. C'était bien trop douloureux pour elle. La réalité était bien trop cruelle. Tout ceux dont son cœur leur avait ouvert le chemin, le brisait en plus petit morceau qu'il ne l'était déjà. Et c'était le deuxième en si peu de temps.
Et pourtant, elle n'arrivait pas à se dire que tout était fini. Que tout ceci n'était qu'une mascarade, qu'une blague pour mieux la détruire. Tout ceci ne pouvait être faux. Elle avait pourtant vu de la douceur dans son regard, dans ses gestes... Mais elle s'était trompée.
Une larme coula sur sa joue. Puis une autre avant qu'elle ne les essuie avec la manche de sa robe. Elle jeta un dernier regard vers eux, le cœur lourd, avant de rejoindre ses compagnons de route, où les bras de son amie l'accueillirent. Elle la laissa faire sans répondre à l'étreinte, mais elle lui sourit, comme si cette histoire était déjà derrière elle.
- Partons, nous devons rentrer chez nous.
Elles se prirent la main pour se donner du soutien, et s'éloignèrent de la seule base militaire du camp ennemi. Un faible "Adieu" s'échappa des lèvres, encore plein de tendresse, mais d'une tristesse inconsolable.
Oh oui elle y avait tant cru ! Elle se revoyait dans ses bras lorsqu'il faisait froid, dehors, durant son heure de garde. De ses taquineries pour la faire réagir. Des mots durs pour la réveiller de ses torpeurs, et des mots doux pour le matin.
Mais la réalité les rattrapa. Il avait retrouvé sa femme, sa fille. Les deux seules personnes qu'il devait réellement aimer. Elle n'était qu'un passe-temps, qu'un moment de bien-être dans ce monde si sombre de la guerre. Et le voir enlacé sa femme, sourire, l'embrasser...
Elle se détourna de la scène. C'était bien trop douloureux pour elle. La réalité était bien trop cruelle. Tout ceux dont son cœur leur avait ouvert le chemin, le brisait en plus petit morceau qu'il ne l'était déjà. Et c'était le deuxième en si peu de temps.
Et pourtant, elle n'arrivait pas à se dire que tout était fini. Que tout ceci n'était qu'une mascarade, qu'une blague pour mieux la détruire. Tout ceci ne pouvait être faux. Elle avait pourtant vu de la douceur dans son regard, dans ses gestes... Mais elle s'était trompée.
Une larme coula sur sa joue. Puis une autre avant qu'elle ne les essuie avec la manche de sa robe. Elle jeta un dernier regard vers eux, le cœur lourd, avant de rejoindre ses compagnons de route, où les bras de son amie l'accueillirent. Elle la laissa faire sans répondre à l'étreinte, mais elle lui sourit, comme si cette histoire était déjà derrière elle.
- Partons, nous devons rentrer chez nous.
Elles se prirent la main pour se donner du soutien, et s'éloignèrent de la seule base militaire du camp ennemi. Un faible "Adieu" s'échappa des lèvres, encore plein de tendresse, mais d'une tristesse inconsolable.
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