m.
@miragelle_
🍒 {rdv sur wattpad sous le même pseudo}
Вірші
Et les oiseaux sont venus
Les rues sont vides Vides de vie, vides d'envies L'habituel train-train quotidien Est tombé en rade. Je regarde à la fenêtre, lasse Prise dans une fatigue morne Et, trop lentement, temps passe Me laissant dans cette vie monotone. Il fait silence Les Hommes ont laissé de côté leur exubérance. Leurs lumières se tarissent Pendant que les arbres fleurissent. Mon coeur se noie dans une pluie inexistante Ma tête se perd dans un labyrinthe sans murs Ma voix laisse place à un faible murmure Et il y a ce vide, ce vide qui me hante. Le lourd voile gris s'est levé Le ciel peut de nouveau respirer Les Hommes se sont tus Et les oiseaux sont venus. Ils sont venus en cohorte Pour égayer la ville morte Ils sont venus tous ensemble Pour faire ce que bon leur semble Avec leurs mille et une acrobaties Leurs chants du matin jusqu'à la nuit Ils ont illuminé mon cœur larmoyant Ils y ont fait entrer le beau temps. [21.04.19]-miragelle (oui ça date)
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La fumeuse
La fumeuse, elle était belle avec sa peau noire Ses yeux sombres, et ses lèvres douces au goût de miel Mais la jeune femme avait perdu tout espoir De vivre au lieu de tenter de monter au ciel. La fumeuse, elle avait honte d'elle, de son corps Elle se cachait derrière son écran de fumée Elle ne voulait pas montrer son coeur déjà mort Mais ce cœur, j'aurais voulu enfin l'allumer. Et comme toujours, elle expirait la fumée acre Avec, elle jouait à faire des petits nuages Qui, dans l'océan de ses pleurs faisaient naufrage On en oubliait son beau sourire de nacre. La fumeuse, elle n'en pouvait plus de sa vie morne Alors elle fumait, fumait, fumait, à s'en brûler Elle voulait attraper le taureau par les cornes Mais je crois qu'elle a échoué et s'en est allée : Une âme arrachée, c'est dur à récupérer Une cigarette, c'est difficile à éteindre Quand elle s'y intéressait, sa vie l'effarait Je crois que la mort, elle rêvait de l'étreindre. La fumeuse, elle est enfin partie d'ici Pourtant, je suis allé chercher dans ses décombres La flâneuse, elle n'avait même pas laissé une ombre Elle devait sans doute vouloir s'effacer, aussi. C'est dommage, je crois que je l'aimais, cette fumeuse La jeune femme, il ne reste rien de sa fumée De sa vielle cigarette constamment allumée C'est bête, mon cœur il a fané sans ma flâneuse. [09.06.20]-miragelle
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Son cœur sonnait creux
C'est drôle, son cœur sonne creux. Ça doit être parce qu'il est vide. Et puis, ses joues elles sont humides. C'est encore à cause de ce cœur peureux. Il a peur, le coeur, de se remplir. C'est au cause d'elle et de tous ses mauvais souvenirs. Car le coeur, il sait qu'à vouloir combler son trou béant Il risque d'être trompé, comme avant. On lui a séché les pleurs avec des fleurs, Sauf qu'elles étaient empoisonnées. Elle a cru pouvoir confier ses peurs, Sauf qu'on lui a ri au nez. Ça lui a fait mal, comme une flèche en plein cœur. Alors, en tirant dessus comme une forcenée, Elle a réussi à l'arracher, mais avec une partie de son cœur. Et il a beau être vide il continue de saigner. C'est drôle, son cœur il commence à se noyer Dans ses propres larmes À force de résister, elle a fini par ployer Elle a rangé les armes. Et le cœur il coule, Dans son sang qui coule, Pendant qu'elle elle croule Sous les promesses avortées. Ou imaginées ? De toute façon, tout se mélange, Elle n'en peut plus, son coeur détruit même son corps Alors sa vie, elle la range Dans la mort. [20.06.20]-miragelle
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