Et les oiseaux sont venus
Les rues sont vides
Vides de vie, vides d'envies
L'habituel train-train quotidien
Est tombé en rade.
Je regarde à la fenêtre, lasse
Prise dans une fatigue morne
Et, trop lentement, temps passe
Me laissant dans cette vie monotone.
Il fait silence
Les Hommes ont laissé de côté leur exubérance.
Leurs lumières se tarissent
Pendant que les arbres fleurissent.
Mon coeur se noie dans une pluie inexistante
Ma tête se perd dans un labyrinthe sans murs
Ma voix laisse place à un faible murmure
Et il y a ce vide, ce vide qui me hante.
Le lourd voile gris s'est levé
Le ciel peut de nouveau respirer
Les Hommes se sont tus
Et les oiseaux sont venus.
Ils sont venus en cohorte
Pour égayer la ville morte
Ils sont venus tous ensemble
Pour faire ce que bon leur semble
Avec leurs mille et une acrobaties
Leurs chants du matin jusqu'à la nuit
Ils ont illuminé mon cœur larmoyant
Ils y ont fait entrer le beau temps.
[21.04.19]-miragelle (oui ça date)
2020-10-23 17:18:08
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