Husband Styles Playlist :
CHAPITRE 1 : Retour au commencement :
CHAPITRE 2 : Le passé me hantait :
CHAPITRE 3 : Un mari bipolaire :
CHAPITRE 4 : Une terrible menteuse :
CHAPITRE 5 : Un beau livreur :
CHAPITRE 2 : Le passé me hantait :
Loryelle :

Après que Ryan soit parti, mon cœur endolori réagit négativement à cette libération improvisée, j'ai pleuré pendant une bonne demi-heure, c'était plus fort que moi surtout que mon existence dans cette maison était inondée de souvenirs. Je respirai profondément afin de calmer mon cœur battant et mes membres contractés. Je pris encore quelques minutes pour m'adapter à mon nouveau lieu d'emprisonnement avec un 'joli' bracelet de cheville entourant ma cheville pour m'empêcher de m'échapper. Je suis pathétique, qui aurait dit un jour que je deviendrais une criminelle ?

Je regardai derrière moi, vingt marches me séparaient de mon ancienne chambre, j'avais envie d'y monter et de découvrir à quoi elle ressemblait à présent. Seigneur, à chaque pas accomplis, je sentais le bois tressaillir sous mes pieds, rendant ainsi la situation plus horrible et effrayante pour moi.

J'essuyais la poussière accumulée durant toutes ces années avant de m'assoir sur le drap de notre lit, je souriais en remarquant que j'utilisais encore le « nous » et malgré ces deux années passées sans lui, je me trouvais encore à me lier à lui à chaque fait que nous avions l'habitude de faire ensemble.

Maintenant, j'étais censée vivre seule et abandonnée ici, j'étais destinée à dormir dans ce grand lit toute seule encore. Je sentais la tristesse envahir mon esprit, mon cœur se serra et mes mains commencèrent à trembler. En passant mes mains sur les draps doux, une image flasha devant mes yeux qui s'apprêtèrent à verser quelques larmes, celle d'un couple heureux, une femme brune était blottie dans les bras musclés de son mari amoureux d'elle.

C'était nous. Nous étions heureux. C'était notre monde, notre bulle.

Il avait disparu, emmenant ainsi le peu d'espoir qu'il me restait avec lui, me laissant seulement les cendres et le malheur.

Il était partit. Notre monde s'était démoli, notre bulle avait disparu.

C'est de sa faute s'il n'est plus à mes côtés, dans notre maison. C'est à cause de lui s'il est dans un putain de cimetière et non pas à côté de moi entrain de serrer notre enfant et de le garder entre nos bras, en sécurité, loin des maux extérieurs du monde.

Je levai la tête et vis le mur où nous avions l'habitude d'accrocher nos cadres des photos, tous autour moi me ramenait à lui. Il avait une jolie habitude, celle de prendre des photos de nous chaque journée, pour illustrer le bonheur qu'il ressentait chaque jour avec moi, Il disait qu'il aimait voir nos petits fragments de bonheur accrochés sur ce mur, spécialement conçu pour, même lorsque nous ne nous parlions pas à cause d'un petit souci, je me réveillai le matin et mes yeux tombèrent sur une photo de moi entrain de sourire discrètement en faisant un truc, il réussissait toujours à me faire sourire, après cela, je me retrouvais à aller lui parler et me faire pardonner même s'il était le fautif, je ne pouvais pas lui résister. Aujourd'hui me voilà, me tenant debout, devant l'histoire de notre vie en photos tout en me blâmant, j'en avais marre! Nous avions tout gâché !

La culpabilité me dévorait à chaque instant, peut être que je pourrais finir, un jour, par lui mettre fin éternellement. Comme Ryan l'avait dit.

Je contemplais ses cheveux bruns bouclés, ses yeux verts émeraude qui m'envoûtaient chaque jour passé avec lui, ces yeux dont je ne m'en lasserai jamais. Mes iris se dirigèrent vers d'autres photos, j'étais pratiquement dans chacune d'entre elles, mon visage illuminé exprimant une joie sincère, un sourire éclatant qui montrait toutes mes dents, j'étais tellement heureuse grâce à la belle vie que je menais avec lui, j'étais comblée.

Dans une des photos, ses bras musclés encerclaient ma taille et il embrassait ma joue, je souriais tout en prenant la photo.

Dans un autre cliché, nous étions entrelacés dans notre lit, après nos ébats sous les couvertures et c'était ma première fois avec lui. J'étais plus qu'embarrassée, mes joues rougies le confirmaient.

Un petit sourire douloureux se dessina sur mes lèvres.

Une autre photographie attira mon attention, cette fois, il était seul, habillé de son uniforme de commissaire divisionnaire, ses cheveux cachés sous sa casquette ornée d'un slogan de la police.

Je me rappelais bien de ce jour, il était revenu furieux, il n'acceptait pas l'idée de se couper les cheveux, mais il était obligé pour prendre cette photo, par la suite, il diminua seulement le volume pour qu'ils ne soient pas trop longs, il était terriblement sexy et attirant et il était mien. Je n'ai pu que l'aimer davantage.

Je me mis à pleurer, de longs sanglots se faisaient entendre, c'est tout ce que j'ai pu faire à la vue de ces photos, j'étais heureuse durant ces moments, mais je ne l'étais plus, et je ne voulais plus l'être. Je devais faire disparaître ces photos pour vivre en paix et empêcher les souvenirs de refaire surface, de m'engloutir et ruiner ma misérable vie.

J'arrachai soudainement toutes les photographies accrochées sur ce foutu mur, vraiment il y en avait beaucoup. Beaucoup trop, comme si toute notre parfaite vie était une pièce de théâtre qui se déroulait devant mes yeux. Je me dirigeai vers le hall et lançai le tas de photos, les laissant s'écraser contre le sol, le son de verre fracassé m'assourdis les oreilles. Je pris une bouteille d'essence enterrée dans un placard au fond de la cuisine et je versai le contenu par-dessus, l'accompagnant d'une allumette.

Maintenant tout était fini.

Cependant la douleur était toujours présente et consumait mon esprit plus que les flammes qui consumaient les photos, je me surpris à agripper une de ces photographies qui n'était pas encore abîmée par le feu, je décidai de la garder proprement avec moi. La photo de mon mari en solo.

Je l'aimais encore et malgré mes efforts pour l'oublier, je l'aimerais toujours.

C'était celui qui éclairait ma vie.

C'était celui qui me protégeait des criminels et celui qui me gardait en sécurité dans ses bras.

Mais c'était aussi celui qui détruisait ma vie à petit feu. Nous étions tellement paisibles jusqu'au jour où il commençait à rentrer ivre pour me frapper et me maltraiter, en m'harcelant même parfois. J'étais tellement perdue, je ne savais plus ce qui lui arrivait. Je ne le reconnaissais plus.

FLASHBACK:

J'étais dans le salon, assise devant la télé, regardant un des épisodes de la série qui racontait la vie surnaturelle de deux frères, cette émission que j'avais l'habitude de regarder avec Harry. Je ne comprenais pas ce qu'il lui prenait de rentrer tard le soir, ratant parfois le dîner, je n'avais plus envie de manger sans lui. Une boule se créa dans mon estomac, s'il ne venait pas maintenant je m'habillerais et m'en irai à sa recherche. Il n'avait pas l'habitude d'arriver tard.

Je pris mon téléphone et cherchai le numéro de Ryan parmi mes contacts l'appelant directement. Il répondit quelques secondes après.

-« Lorya, bonsoir. » Me saluait-il avec une voix douce et chaleureuse.

-« Ryan, s'il te plaît, je suis inquiète pour Harry, il n'est pas encore rentré et il ne répond pas à mes appels » Dis-je en essayant de cacher ma panique qui montait en flèche. Il se tut un moment puis me répondit en hésitant.

-« Ça fait deux heures que je ne l'ai pas vu, il doit sûrement être en poste de permanence. » M'informa-t-il.

-« Je sais pas, je vais attendre encore un peu, merci.» Le remerciai-je sincèrement.

-« Appelle-moi s'il n'est toujours pas revenu okay? »

-« Bien sûr. Merci Ryan. »

-« De rien, prends soin de toi. Bonne nuit.»

Je raccrochai et laissai le téléphone glisser sur le divan, mon cœur battait la chamade. Et si un ex tolard l'avait emprisonné ? Ou même pire, et s'il l'avait assassiné?

« Harry est fort, il ne lui arrivera rien, calme toi. » Me souffla ma conscience.

Je m'étendis sur le canapé, espérant qu'il rentrera saint et sauf. Sous l'effet du bruit qui émanait de la télé, et de la chaleur que dégageait ma couverture en laine noire, je sentis mes paupières devenir lourdes et se fermer lentement jusqu'à ce que je ne tombe dans les bras de Morphée.

FIN DU CHAPITRE 2.
© لَمَىٰ ,
книга «Husband Styles| harry styles fanfiction».
CHAPITRE 3 : Un mari bipolaire :
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