Husband Styles Playlist :
CHAPITRE 1 : Retour au commencement :
CHAPITRE 2 : Le passé me hantait :
CHAPITRE 3 : Un mari bipolaire :
CHAPITRE 4 : Une terrible menteuse :
CHAPITRE 5 : Un beau livreur :
CHAPITRE 5 : Un beau livreur :
Loryelle :

-«Service dépannage, Madame quel est votre problème? »

-« Oui, ça fait un jour que l'électricité ne fonctionne plus, j'ai pu constater qu'il s'agissait d'un fusible électrique qui avait sauté et cela fait maintenant deux jours entiers que je survis sans électricité, puis-je avoir votre aide?» Dis-je à la femme, à l'autre bout du téléphone.

-« Rassurez-vous madame, nous allons résoudre ce problème, nous vous enverrons un professionnel le... je pense qu'on va tarder à l'envoyer madame, la circulation est infernale ces deux jours à cause de la tempête et de la bordée de neige qui est tombée hier, nous nous excusons madame» Dit-elle soigneusement.

-« Pas de problème, en tout cas, merci pour votre aide. » La remercie-je.

-« Il n'y a pas de quoi, Madame. »

Je raccrochai et lançai le téléphone sur le canapé non loin de moi, comment suis-je censée de vivre dans une maison sans électricité pendant au moins une semaine de plus, et le plus pire dans cela, je devais résister au froid sans chauffage électrique. Putain ! La vie ici était plus merdique qu'elle ne l'était auparavant, je laissai un dernier soupir s'échapper de mes lèvres et je me levai du fauteuil, je fis un chignon improvisé au sommet de ma tête et mis un vieux pyjama avant de commencer le nettoyage de la maison. Tout d'abord j'ai commencé par dépoussiérer les meubles, les tapis, les rideaux ainsi que les placards, puis je bougeai vers la cuisine afin de faire la vaisselle, elle a longtemps été la corvée que je détestais le plus. Je me dépêchai alors de tout finir pendant la matinée pour que j'aie ma soirée, libre de faire un truc amusant comme la lecture d'une œuvre ou même dessiner quelque chose, mon atelier m'avait manqué.

Il me restait encore une tâche à accomplir, faire les courses, donc, je revenais vers où le téléphone était posé auparavant et composai le numéro de la supérette la plus proche d'ici, après trois sonneries, un homme ayant l'air vieux m'a répondu

-«...»

-«...»

-«Oui, s'il vous plaît, je les veux à 16h00. Est-ce possible? » Demandai-je à l'homme

-« Bien sûr Madame. »

-« Pouvez-vous me les livrer? 309, Azael Hell Avenue »

-« Bien sûr. »

Je posai le seul moyen qui me permettait de rester connectée au monde sur la table de verre qui était devant moi, et feuilletai le livre des numéros d'urgences entre mes mains, cherchant des numéros de téléphone dont j'avais besoin, je les marquai rapidement sur un post-it avant de me lever pour aller me prendre une douche.

On toqua à la porte directement après que je nouai le nœud de mon peignoir, c'était sûrement le livreur, je me précipitai vers les escaliers et me dirigeai vers la porte mais ce stupide bracelet se mit à sonner. J'ai dépassé les foutus 200 mètres.

Je reculai et m'assurant que mes pieds étaient bien plantés au sol avant de me pencher devant la porte, je tendis la main afin d'atteindre le poignet et de le tourner. J'étais certaine que la personne devant mois devait être surprise de me voir penchée comme ça, et effectivement, le brun aux yeux marron me regarda d'un air confus.

-« Vous voilà enfin !» Dis-je en l'invitant à entrer. « Vous pouvez les mettre dans la cuisine au fond. » Il entra tout en m'offrant un sourire chaleureux, mettant ainsi à découvert ses belles dents blanches bien alignées. Il portait un t-shirt noir en col V ainsi qu'un pantalon de la même couleur qui serrait ses jambes, une chemise noir aux carreaux rouges et noirs entourait sa taille. Il n'avait rien d'un simple livreur.

Je le suivis dans la cuisine après avoir essayé en vain de couvrir mon bracelet avec mon autre jambe, je m'excusai de lui et précipitai à ma chambre afin de me changer et lui apporter la monnaie en contrepartie de ses services.

Quelques minutes plus tard, je descendis les marches et m'avançai vers la cuisine, il était entrain de vérifier quelques choses sur son téléphone.

-« Vous êtes nouvelle ici. » Remarqua-t-il. « Cela fait un bon bout de temps que cette maison n'est pas habitée.»

-« Oui en quelques sortes. Je me suis installée hier. » Dis-je timidement et complètement envoûtée par sa beauté. Mon Dieu, il avait le même accent british qu'Harry.

-« Excusez-moi mais je trouve cela vraiment bizarre. Une femme d'une telle beauté résidant ici....seule ? Vous ferez face aux dangers. »

Il souriait encore, c'est alors que je me précipitai vers mon portefeuille afin de le régler.

-« Merci beaucoup pour le service. Ceux-là c'est pour ces courses et ceux-ci pour vous. » Dis-je en lui tendant les billets, cependant il repoussa gentiment ma main tout en refusant.

-« Non, ne vous en faites pas, je ne suis pas le livreur officiel en quelques sortes, ce dernier avait une urgence et mon père m'a techniquement obligé de venir vous livrer vos achats, je le remercie vraiment en ce moment.» Dit-il. «Je ne m'attendais pas à voir une femme comme vous. Lorsque je me suis tenu debout devant cette maison, je pensais rencontrer une vielle femme, vous savez, le genre de femmes avec de larges falbalas et qui ressemblent à de vraies sorcières. »

-« Et qui vous a dit le contraire ? Je suis peut être une véritable vielle sorcière. » Blaguai-je. Cela faisait un bon bout de temps que je n'avais pas parlé avec quelqu'un, putain je sais que j'étais nulle en blague, ferme-la Loryelle

-« Heureusement que nous ne sommes pas dans un conte de fée» sourit-il.

-« Laissez-moi vous offrir une tasse de thé. » Proposai-je, j'avais encore envie de parler avec lui.

-« J'en serai ravi, merci. »

Liam Gregor -c'était le prénom du « livreur non officiel»- était vraiment gentil, il était l'un des propriétaires de Fun'S'Us, l'un des grandes clubs de nuit dans Wintreuss, j'ai pu le constater dès la seconde où son nom a franchit les barrières de ses lèvres, j'ai entendu Harry prononcer son nom à plusieurs reprises quand il parlait avec Ryan.

Nous avons beaucoup parlé. Deux heures m'ont suffi pour que je commence à l'apprécier, il était beau. Vraiment. Ses yeux marrons mielleux avait un charme mystérieux, leur texture vous envoyait des frissons rien qu'en les regardant directement, et je ne pouvais compter le nombre de compliments qu'il m'avait fait. Il savait vraiment s'y faire avec les filles.

***

Cette pluie perturbante de Septembre nous donnait l'impression que le ciel était malheureux et que les anges avait arrête de garder en sécurité les belles âmes, le paradis était abandonné et l'enfer surpeuplé.

Je frottai mes mains ensemble en vue de réchauffer mon corps tremblant mais en vain, tout est foutu en l'air, je me lançai sur le matelas moelleux et je me laissai noyer dans les tournants de mes pensées, je souris toute seule en repensant à un très joli mémorial qui flasha dans mon esprit, le jour où j'ai osé toucher Harry pour la première fois.

Les yeux perçants d'Harry ne quittaient pas les miens alors que je m'avançai vers lui. Je me plaçai sur le lit, appuyée sur mes genoux. Au même moment, Harry s'assit et me tendit la main. Du moment où je plaçai ma petite main dans la sienne, il enroula ses doigts autour d'elle et m'attira vers lui. Mes genoux allèrent de chaque côté de sa jambe et je chevauchai celle-ci. J'ai déjà fais ça avec lui, mais pas dans si peu de vêtements. Je me levai de sur sa jambe, m'aidant de mes genoux pour qu'on ne se touchait pas, mais Harry n'était pas d'accord. Il positionna ses mains sur mes hanches et me replaça gentiment sur sa jambe. Son t-shirt m'arriva maintenant à la taille, dévoilant complètement mes cuisses. Dans la seconde où nos corps se touchèrent, mon estomac se noua, Je sais que ce bonheur que je ressentais ne durerai pas éternellement et je me sentis comme Cendrillon, attendant que la cloche sonne minuit pour terminer sa nuit divine.

« Beaucoup mieux » dit-il et me donna un sourire. « Fais ce que tu veux de moi Loryelle, arrête de penser, laisse toi aller » conseilla-t-il en caressant gentiment ma tempe. Je reculai un peu pour créer au moins un pied d'espace entre nous et déposai ma main sur sa poitrine. Je le regardai pour lui demander la permission et il hocha la tête. J'appuyai doucement mes deux mains sur son torse et il ferma les yeux. Mes doigts traçaient les hirondelles sur sa clavicule et descendirent jusqu'au papillon sur son estomac. Il battait des cils alors que je traçai l'écriture sur ses côtes. Son expression était si calme mais sa poitrine bougea avec davantage de rapidité qu'il y a quelques secondes. Je ne pus m'empêcher de diriger ma main vers la couture de ses boxers et de caresser celle-ci avec mon index. Ses yeux se rouvrent rapidement et il semble nerveux.

« Euh... je peux te toucher là? » demandais-je espérant qu'il comprenne sans que j'aie à m'expliquer. J'aime comment je me sentais en ce moment-là, j'aimais l'électricité qui traversait mon corps alors qu'il hochait la tête.

« S'il te plait » répondit-il et j'abaissais ma main-

De brutales agitations dans la chambre d'à côté me tirèrent de mon sommeil - C'était plus précisément la pièce où j'avais tiré sur Harry-. Seigneur que se passe-t-il? Prenant mon courage à deux mains, Je me dirigeais vers cette fameuse porte, je tournai la poignée pour ouvrir la porte mais cette dernière ne voulait pas s'ouvrir. Que se passait-il dedans?

Les bruits doublèrent et devinrent plus stridents, agressant mes tympans, un cri involontaire s'échappa de mes lèvres, dû à la force des claquements et aux bruits du contact du verre avec le sol. Je commençai à reculer et courir tout en bouchant mes oreilles, ne comptant pas mes pas, jusqu'à atteindre les marches d'escalier, mon cœur battant la chamade, je me stoppais net en apercevant les marches d'escalier, ayant peur de tomber. Je reculai pour m'échapper loin mais quand je me tournai, je fis face à un homme qui voilait son visage, au bout de quelques secondes, j'étais sur le point de crier mais à la place, il s'approcha soudainement de moi et d'un clin d'œil, il me poussa brutalement pour que je tombe en roulette dans les escaliers. D'atroces douleurs se propagèrent dans mon corps, je sentais le goût métallique du sang venir se déposer lentement dans ma bouche. Avant de sombrer dans le chaos, mes yeux se fermèrent seuls, sans que je puisse en combattre l'envie, sur les bips continus de ce bracelet autour ma cheville et l'homme qui me secouait légèrement.

Liam avait raison.

FIN DU CHAPITRE 5

© لَمَىٰ ,
книга «Husband Styles| harry styles fanfiction».
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