CHAPITRE 4 : Une terrible menteuse :
Loryelle :
En étant enfant, j'étais émerveillée par le monde extérieur qui m'entourait, beaucoup de questions trainaient dans mon esprit et nécessitaient des réponses, j'avais mon père qui me répondait lorsque je ne trouvais pas de réponse ou lorsque j'étais confuse. Je me souvenais encore du jour où j'ai trouvé mon chien endormi dans sa niche, il n'est pas sorti de là durant toute la matinée et je suis restée à côté de lui tout le temps, l'attendant de réveiller pour qu'on joue ensemble la chasse au trésor, je l'ai supplié d'ouvrir ses yeux et qu'il puisse dormir le temps qu'il veut le lendemain, mais il ne m'a pas répondu, j'ai commencé alors à pleurer, c'était la première fois que mon cœur a été brisé. Mon père revenait de son travail et me trouvait malheureuse, mes larmes trempaient mes joues chaudes et rencontraient la fin de mon menton, il m'a serré entre ses bras longuement puis il a chuchoté dans mes oreilles qu'il était mort, je n'avais pas compris au départ c'était quoi la mort, mais j'ai comprit qu'il s'agit d'un terme pessimiste puisque Summer ne s'était pas réveillé après cela. Des jours plus tard, j'ai demandé à mon père de m'expliquer c'était quoi la mort. Je me souviens encore sa longue réplique que j'ais éternellement mémorisée dans ma mémoire.
«La mort est pour certains gens un mot qu'il ne faut pas prononcer, une chose qu'ils ont du mal à accepter, une catastrophe, une terreur, pour d'autres c'était le destin, la solution finale. C'était lorsqu'on cesse de vivre, c'était le repos éternel, passer à l'autre côté. On ne veut pas mourir car on n'a peur. La mort c'est la sortie de la vie quand on a fait son temps ou après un accident. C'est la facilité pour certain la vie après la mort. C'est la fin de la vie. Certains diront qu'on ira au paradis un lieu de bonheur ou bien en enfer un lieu pour ceux qui ont péché. Et pour d'autre c'est l'obscurité.»
Je secouai ma tête et ouvris mes yeux afin d'oublier ce souvenir qui était venu à ma tête tout à coup, je continuai à organiser le peu de vêtements que j'avais apporté avec moi. Je finis par prendre des sous-vêtements, un débardeur, une hoodie et des leggings noirs, des chaussettes bien sûr, et voilà maintenant, il ne me restait plus qu'à préparer la salle de bain pour prendre ma douche.
La petite salle de bain se remplit d'un nuage épais de vapeur et j'essuyai le miroir avec ma paume. J'avais l'air d'un fantôme, une coquille vide. Sous mes yeux, de sombres cercles avaient déjà apparus grâce à mon manque de sommeil. Je remplis la baignoire d'eau bouillante et versai une quantité excessive de gel douche dans l'eau avant d'y entrer. Je déboutonnai ma chemise et mon pantalon, je lançai mes vêtements dans le panier de linge et puis j'avançai vers la baignoire, je testai l'eau avec mon orteil, cette dernière semblait être agréable, puis je laissai mon corps se noyer dans cette pure merveille.
L'eau était incroyable, relaxant instantanément mes muscles. Le matelas de ma cellule de prison n'était pas du tout confortable et mes côtes étaient endolories et ce bain chaud permit à mon corps de se décontracter, du moins, pour le moment. Je fermai les yeux, respirant l'odeur douce de la vanille. L'atmosphère ici, était incroyable, les bougies éclairaient la pièce puisque l'électricité était pétée. Je sortis les jambes sur le rebord de la baignoire, je laissai mon corps glisser sous l'eau tandis que j'essayais de garder le plus d'oxygène possible dans mes poumons, je me relaxai un bon moment sous l'eau, soudainement j'écoutai un fort cognement venu d'une pièce en bas, je sursautai dans l'eau et je tournai dans tous les sens vérifiant bien s'il y avait quelqu'un de présent dans la maison, sachant que j'ai laissé la porte de la salle de bain ouverte.
Je sortis, paniquée, enroulant seulement une fine serviette autour de mon corps encore humide, cherchant un quelconque indice qui m'indiquerait une présence, je marchai sur les points de mes orteils, vérifiant chaque pièce existante dans la maison, peut être que le vent parvenu des fenêtres brisées était la cause de ce cognement, j'ai abandonné l'affaire après mon entrée à la cuisine, la dernière pièce que je vérifiai. J'étais seule. Je saisis l'occasion pour me préparer une tasse chaude de café, après avoir fini, je l'empoignai et montai vers ma chambre. Je buvais plusieurs gorgées dans le but que ce café me réchauffait le corps puisque je tremblai légèrement. Il faisait tellement froid, porter des vêtements me semblait être une bonne idée pour éviter de chopper une grippe.
Je me brossais les dents et lavai mon visage à l'aide de mon gant de toilette bleu, je brossai mes cheveux encore mouillé et je fis deux tresses collées sur les cotés, je souris au miroir avant de prendre la chandelle des bougies et de regagner ma chambre.
Je déposai mes coudes sur la rampe et regardai les bois devant moi. C'était sombre, quasiment d'un noir total. L'emplacement de cette maison était stratégique, elle se trouvait directement au milieu d'une région boisée pour créer une atmosphère encore plus isolée. Ça fonctionnait bien mais ce n'était pas idéal pour moi présentement vu que je me sentais déjà emprisonnée. Je commençai à avoir sommeil, je tournai vers le grand lit qui m'appelait pour être occupé par mon corps. J'y sautai et me couvris de plusieurs plaids, essayant à tout prix de me réchauffer d'avantage.
Je fermai les yeux paisiblement, espérant avoir une nuit calme, cependant quelques souvenirs défilèrent et j'essayais de les écarter aussitôt.
Je n'arrivais pas à trouver le sommeil avec ces bruits qui venaient du sous-sol, peut être qu'un animal avait réussi à pénétrer par une fenêtre ou encore un vagabond qui croyait que la maison était encore abandonnée, je me levai de mon lit, cette fois, j'étais plus que fâchée, putain, comme si je vivais dans une histoire d'horreur, une maison hantée, il ne me restait que l'apparition d'un fantôme ou d'un tueur en série, je descendis les marches qui craquaient sous le poids de mon corps, j'aperçus quelques mouvements encore dans le hall de la maison et puis les sons cessèrent et mon cœur rata un battement lorsque j'aperçus quelques voix bestiales devant moi, le champ d'éclairage de cette chandelle était très limité et j'ai dû m'avancer afin de découvrir les alentours, je ne vis rien mise à part de l'obscurité autours de moi, je ne peux pas nier le fait que j'étais morte de peur surtout quand j'ai aperçu deux paires de yeux qui reflétaient les rayons de lumière, j'ai tardé avant de savoir qu'il s'agissait d'un chien.
Il était si mignon, ses grands yeux gris me fixèrent étrangement, il n'osait pas de s'approcher de moi, je pris alors l'initiative et je m'avançai vers lui, je m'accroupis à son niveau et tendis ma main pour caresser la zone entre ses oreilles, mais hélas, il courut loin de moi tout à coup, se dirigeant vers le sous-sol.
Je me calmai après ce petit moment mouvementé que je venais tout juste de vivre, la vérité est que j'avais vraiment peur qu'un fantôme surgisse. J'étais vraiment stupide, je me croyais vraiment dans un film d'horreur.
C'est sur cette pensée que je tombai dans les bras de Morphée en serrant son oreiller entre mes bras.
« Tu n'as jamais dormi dans un lit avec un gars auparavant, pas vrai? » Il roula sur son côté et s'approcha de moi. Si je reculai encore je vais tomber en bas du lit.
« Si » répondis-je simplement et son sourire s'effaçait, ses yeux se verrouillent sur les miens avec surprise et un léger froncement de sourcils fis disparaître son orgueil.
« Tu dois être bonne au lit » dit-il et je déglutis.
« C'est à toi de le découvrir » admettais-je.
« Je ne peux pas le nier, j'ai envie de te prendre maintenant. Seule, tes lèvres sont assez pour me rendre dur. » J'écarquillai mes yeux et il ricana. Il amenait ma main à sa bouche et la caresse avec ses lèvres mouillées. Son souffle était chaud contre mes doigts et j'étais encore plus surprise quand il mordit gentiment mon index, allumant le feu dans mon estomac. Il déplaçait ma main à son cou et mes doigts tracèrent les tatouages sur sa peau. Il me regardait soigneusement mais ne m'arrêtait pas.
« Tu aimes la manière dont je te parle, pas vrai? » Son expression est sombre mais si sexy. Ma respiration sort différemment grâce aux nœuds formés dans ma gorge et il sourit encore.
« Réponds-moi Loryelle, utilise ces belles lèvres » dit-il en traçant le contour de ma lèvre inférieure avec son pouce, il la décalait un peu faisant découvrir mes dents inférieures. Je ne sais pas quoi faire d'autre que le fixer profondément dans les yeux. Je ne vais jamais admettre que ses mots allument quelque chose de profond en moi. Il lâcha ma main mais enroula ses doigts autour de mon poignet, refermant l'écart entre nous sur le lit. Ses lèvres étaient chaudes contre les miennes, il m'embrassa avec un désir profond, il bougeait sa tête sur le côté de la mienne afin de me chuchoter une réplique plus que dangereuse dans l'oreille.
-T'es une mauvaise menteuse Loryelle.
FIN DU CHAPITRE 4.
En étant enfant, j'étais émerveillée par le monde extérieur qui m'entourait, beaucoup de questions trainaient dans mon esprit et nécessitaient des réponses, j'avais mon père qui me répondait lorsque je ne trouvais pas de réponse ou lorsque j'étais confuse. Je me souvenais encore du jour où j'ai trouvé mon chien endormi dans sa niche, il n'est pas sorti de là durant toute la matinée et je suis restée à côté de lui tout le temps, l'attendant de réveiller pour qu'on joue ensemble la chasse au trésor, je l'ai supplié d'ouvrir ses yeux et qu'il puisse dormir le temps qu'il veut le lendemain, mais il ne m'a pas répondu, j'ai commencé alors à pleurer, c'était la première fois que mon cœur a été brisé. Mon père revenait de son travail et me trouvait malheureuse, mes larmes trempaient mes joues chaudes et rencontraient la fin de mon menton, il m'a serré entre ses bras longuement puis il a chuchoté dans mes oreilles qu'il était mort, je n'avais pas compris au départ c'était quoi la mort, mais j'ai comprit qu'il s'agit d'un terme pessimiste puisque Summer ne s'était pas réveillé après cela. Des jours plus tard, j'ai demandé à mon père de m'expliquer c'était quoi la mort. Je me souviens encore sa longue réplique que j'ais éternellement mémorisée dans ma mémoire.
«La mort est pour certains gens un mot qu'il ne faut pas prononcer, une chose qu'ils ont du mal à accepter, une catastrophe, une terreur, pour d'autres c'était le destin, la solution finale. C'était lorsqu'on cesse de vivre, c'était le repos éternel, passer à l'autre côté. On ne veut pas mourir car on n'a peur. La mort c'est la sortie de la vie quand on a fait son temps ou après un accident. C'est la facilité pour certain la vie après la mort. C'est la fin de la vie. Certains diront qu'on ira au paradis un lieu de bonheur ou bien en enfer un lieu pour ceux qui ont péché. Et pour d'autre c'est l'obscurité.»
Je secouai ma tête et ouvris mes yeux afin d'oublier ce souvenir qui était venu à ma tête tout à coup, je continuai à organiser le peu de vêtements que j'avais apporté avec moi. Je finis par prendre des sous-vêtements, un débardeur, une hoodie et des leggings noirs, des chaussettes bien sûr, et voilà maintenant, il ne me restait plus qu'à préparer la salle de bain pour prendre ma douche.
La petite salle de bain se remplit d'un nuage épais de vapeur et j'essuyai le miroir avec ma paume. J'avais l'air d'un fantôme, une coquille vide. Sous mes yeux, de sombres cercles avaient déjà apparus grâce à mon manque de sommeil. Je remplis la baignoire d'eau bouillante et versai une quantité excessive de gel douche dans l'eau avant d'y entrer. Je déboutonnai ma chemise et mon pantalon, je lançai mes vêtements dans le panier de linge et puis j'avançai vers la baignoire, je testai l'eau avec mon orteil, cette dernière semblait être agréable, puis je laissai mon corps se noyer dans cette pure merveille.
L'eau était incroyable, relaxant instantanément mes muscles. Le matelas de ma cellule de prison n'était pas du tout confortable et mes côtes étaient endolories et ce bain chaud permit à mon corps de se décontracter, du moins, pour le moment. Je fermai les yeux, respirant l'odeur douce de la vanille. L'atmosphère ici, était incroyable, les bougies éclairaient la pièce puisque l'électricité était pétée. Je sortis les jambes sur le rebord de la baignoire, je laissai mon corps glisser sous l'eau tandis que j'essayais de garder le plus d'oxygène possible dans mes poumons, je me relaxai un bon moment sous l'eau, soudainement j'écoutai un fort cognement venu d'une pièce en bas, je sursautai dans l'eau et je tournai dans tous les sens vérifiant bien s'il y avait quelqu'un de présent dans la maison, sachant que j'ai laissé la porte de la salle de bain ouverte.
Je sortis, paniquée, enroulant seulement une fine serviette autour de mon corps encore humide, cherchant un quelconque indice qui m'indiquerait une présence, je marchai sur les points de mes orteils, vérifiant chaque pièce existante dans la maison, peut être que le vent parvenu des fenêtres brisées était la cause de ce cognement, j'ai abandonné l'affaire après mon entrée à la cuisine, la dernière pièce que je vérifiai. J'étais seule. Je saisis l'occasion pour me préparer une tasse chaude de café, après avoir fini, je l'empoignai et montai vers ma chambre. Je buvais plusieurs gorgées dans le but que ce café me réchauffait le corps puisque je tremblai légèrement. Il faisait tellement froid, porter des vêtements me semblait être une bonne idée pour éviter de chopper une grippe.
Je me brossais les dents et lavai mon visage à l'aide de mon gant de toilette bleu, je brossai mes cheveux encore mouillé et je fis deux tresses collées sur les cotés, je souris au miroir avant de prendre la chandelle des bougies et de regagner ma chambre.
Je déposai mes coudes sur la rampe et regardai les bois devant moi. C'était sombre, quasiment d'un noir total. L'emplacement de cette maison était stratégique, elle se trouvait directement au milieu d'une région boisée pour créer une atmosphère encore plus isolée. Ça fonctionnait bien mais ce n'était pas idéal pour moi présentement vu que je me sentais déjà emprisonnée. Je commençai à avoir sommeil, je tournai vers le grand lit qui m'appelait pour être occupé par mon corps. J'y sautai et me couvris de plusieurs plaids, essayant à tout prix de me réchauffer d'avantage.
Je fermai les yeux paisiblement, espérant avoir une nuit calme, cependant quelques souvenirs défilèrent et j'essayais de les écarter aussitôt.
Je n'arrivais pas à trouver le sommeil avec ces bruits qui venaient du sous-sol, peut être qu'un animal avait réussi à pénétrer par une fenêtre ou encore un vagabond qui croyait que la maison était encore abandonnée, je me levai de mon lit, cette fois, j'étais plus que fâchée, putain, comme si je vivais dans une histoire d'horreur, une maison hantée, il ne me restait que l'apparition d'un fantôme ou d'un tueur en série, je descendis les marches qui craquaient sous le poids de mon corps, j'aperçus quelques mouvements encore dans le hall de la maison et puis les sons cessèrent et mon cœur rata un battement lorsque j'aperçus quelques voix bestiales devant moi, le champ d'éclairage de cette chandelle était très limité et j'ai dû m'avancer afin de découvrir les alentours, je ne vis rien mise à part de l'obscurité autours de moi, je ne peux pas nier le fait que j'étais morte de peur surtout quand j'ai aperçu deux paires de yeux qui reflétaient les rayons de lumière, j'ai tardé avant de savoir qu'il s'agissait d'un chien.
Il était si mignon, ses grands yeux gris me fixèrent étrangement, il n'osait pas de s'approcher de moi, je pris alors l'initiative et je m'avançai vers lui, je m'accroupis à son niveau et tendis ma main pour caresser la zone entre ses oreilles, mais hélas, il courut loin de moi tout à coup, se dirigeant vers le sous-sol.
Je me calmai après ce petit moment mouvementé que je venais tout juste de vivre, la vérité est que j'avais vraiment peur qu'un fantôme surgisse. J'étais vraiment stupide, je me croyais vraiment dans un film d'horreur.
C'est sur cette pensée que je tombai dans les bras de Morphée en serrant son oreiller entre mes bras.
« Tu n'as jamais dormi dans un lit avec un gars auparavant, pas vrai? » Il roula sur son côté et s'approcha de moi. Si je reculai encore je vais tomber en bas du lit.
« Si » répondis-je simplement et son sourire s'effaçait, ses yeux se verrouillent sur les miens avec surprise et un léger froncement de sourcils fis disparaître son orgueil.
« Tu dois être bonne au lit » dit-il et je déglutis.
« C'est à toi de le découvrir » admettais-je.
« Je ne peux pas le nier, j'ai envie de te prendre maintenant. Seule, tes lèvres sont assez pour me rendre dur. » J'écarquillai mes yeux et il ricana. Il amenait ma main à sa bouche et la caresse avec ses lèvres mouillées. Son souffle était chaud contre mes doigts et j'étais encore plus surprise quand il mordit gentiment mon index, allumant le feu dans mon estomac. Il déplaçait ma main à son cou et mes doigts tracèrent les tatouages sur sa peau. Il me regardait soigneusement mais ne m'arrêtait pas.
« Tu aimes la manière dont je te parle, pas vrai? » Son expression est sombre mais si sexy. Ma respiration sort différemment grâce aux nœuds formés dans ma gorge et il sourit encore.
« Réponds-moi Loryelle, utilise ces belles lèvres » dit-il en traçant le contour de ma lèvre inférieure avec son pouce, il la décalait un peu faisant découvrir mes dents inférieures. Je ne sais pas quoi faire d'autre que le fixer profondément dans les yeux. Je ne vais jamais admettre que ses mots allument quelque chose de profond en moi. Il lâcha ma main mais enroula ses doigts autour de mon poignet, refermant l'écart entre nous sur le lit. Ses lèvres étaient chaudes contre les miennes, il m'embrassa avec un désir profond, il bougeait sa tête sur le côté de la mienne afin de me chuchoter une réplique plus que dangereuse dans l'oreille.
-T'es une mauvaise menteuse Loryelle.
FIN DU CHAPITRE 4.
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