CHAPITRE 3 : Un mari bipolaire :
Loryelle :
Je me réveillai en sursaut en entendant la porte s'ouvrir, je me levai hâtivement de mon emplacement et je me tenais en haut des escaliers attendant passionnément que Harry apparaisse. Sa grande silhouette fit son entrée, il marcha vers les escaliers et trébucha légèrement, j'entendis un ricanement sortir de sa bouche, il se déplaçait difficilement...
Il était ivre.
-«Harry... Es-tu saoul ?»Demandai-je d'une voix tremblante et effrayée, il venait à mon niveau, son regard vert était troublé, il avait une rougeur autour de ses prunelles ainsi que ses yeux étaient injectés de sang. Il a beaucoup bu.
-« Je me suis juste amusé ce soir, dommage que tu n'ais pas été en ma compagnie chérie.» Souligna-t-il en passant devant moi. Il enroula ses bras autour de ma taille afin d'être plus proche de moi, il commença à caresser mes cheveux en passant ses doigts librement dedans, je me dégageai de son emprise ne voulant pas être à proximité de cet Harry que je n'aimai pas.
-« Non Harry ! Tu es ivre, tu sens l'alcool, putain ! Tu as brisé notre promesse... » Dis-je à bout de souffle, retenant mes larmes qui menaçaient de perler sur mes joues, un an plutôt, j'ai essayé de le convaincre pour qu'il arrête de boire à cause de ses multiples problèmes avec son père et sa famille en général, puisqu'il était le fils ainé de sa famille, ses parents avait décidé de lui tracer son avenir à sa place, en faisant de lui l'héritier légal de la fortune de la famille Styles et le remplaçant de son père en devenant le PDG de Styles & Compagnies, mais Harry a planifié de tout abandonner et avoir sa vie à lui, en servant la sécurité de la société. Il m'a promis qu'il ne boirait plus jamais après nos conflits habituels à cause de ça et surtout avec les crises qu'il avait, il m'avait promis un jour de tout arrêter et de n'y jamais revenir, j'ai eu confiance en lui et je lui ai pardonné, mais maintenant tout était foutu en l'air.
Il changea rapidement sa mine joyeuse, un froncement de sourcils remplaçait son sourire narquois, il s'approcha dangereusement de moi et agrippa l'arrière de ma tête, me faisant mal, il approcha mon visage du sien, le Harry agressif est de retour, j'en suis sûre.
-« Reste loin de cela, ne m'embête avec tes putains de plaintes ! » Lança-t-il sèchement, il parcouru mon visage qui portait une expression choquée. Je ne connaissais pas ce côté sombre d'Harry. Il était inconnu pour moi qu'il m'insulte dans ce genre de situation, il passa à côté de moi, l'odeur de l'alcool flottant dans l'air.
Je le suivis.
Il entra dans la cuisine pour prendre un verre d'eau, le déséquilibre de ses mouvements lui en fit fracasser deux en chemin, il en prit un autre et but entièrement le liquide. Mes yeux dirigèrent directement vers une marque terriblement bleutée qui était visible sur son cou. Seigneur ! Je ne pouvais pas le croire ! Etait-il réellement avec une autre femme ? L'aurait-il touché comme il le faisait avec moi ? Quel connard.
Cette conjecture me mit dans tous mes états.
-« Harry, tu étais avec une autre femme, c'est ça ? » Dis-je paniquée, cette révélation me causant des douleurs à mon organe vital. Il a osé toucher une autre femme que moi, l'embrasser, l'admirer... Oh! Non! Qu'il aille se faire voir ! Il s'est foutu de moi.
-« Non ! Je n'étais pas avec une autre putain de femme ! Tu délires ! » Cria-t-il, ses yeux rouges injectés d'alcool et rempli de rage, ses muscles crispés et son visage endurcis m'envoyèrent des frissons de peur tout le long de mon échine.
Il avait encore cet effet sur moi à chaque fois qu'il était en rage.
-« Et par quoi tu expliques ce suçon bleu sur ton cou ? Hein ? » Rétorquai-je, maintenant il n'avait rien à dire. La marque était claire sur son cou, et aussitôt mes yeux se mouillèrent, je me sentais trahie.
-« Ferme-la, juste tais-toi, tu ne sais rien ! Tu n'as rien vu pour me parler ou même me juger de t'avoir trahi» Dit-il calmement.
-« T'as raison ! Je ne sais rien ! Que dis-tu? Tu m'as trompé Harry. Tu t'es amusé à baiser cette pute! Et moi je suis là, à t'attendre, et Dieu seul sait combien j'étais morte d'inquiétude! » Explosai-je, ma veine jugulaire me faisait mal à force de battre contre mon cou, j'apportai ma main à cette zone sensible là et la caressait tout lentement en pleurant toutes les larmes de mon corps, j'étais plus que énervée. « Tu sais quoi ? Tu n'es qu'un... » Je n'eus pas le temps d'achever ma phrase qu'une main heurta violement ma joue pour la première fois. Je tombai durement sur le carrelage blanc et froid, les larmes déferlèrent sur mes joues sans que je puisse les arrêter, la joue qui avait pris le coup me faisait terriblement mal. Je le regardai, il semblait plus surpris que moi. Il tenait ses cheveux entre ses doigts et les tirait brutalement.
-« Putain ! J'ai voulu pas le faire ! Je t'ai demandé de te la fermer ! Mais toi, têtue comme tu es, tu ne veux putain de pas écouter ! Tu ne m'as pas laissé le temps de t'expliquer ! » Il criait, je pris mon équilibre et commençai à m'éloigner de ce monstre qui était mon mari, il m'a vu entrain de me casser de là, il s'avança vers moi en trébuchant, tout à coup, il a perdu son équilibre et recula durement en détruisant les ustensiles de cuisine dans son passage, je ne trouvai rien d'autre à faire que de pleurer, assise au milieu de tout ce chaos. Les larmes ne cessèrent plus, la douleur, elle, ne faisait que de grandir.
-« Ne me dit pas ce que je dois putain de faire ! » Hurla-t-il, en lançant des verres contre le mur, il continuait encore son merdier. A chaque fracassement, je sursautais, apeurée. « Maintenant tu vas nettoyer ce bazar, tu ne partiras pas d'ici tant que tu n'auras pas fini, c'est clair? » Il m'ordonna en tournant ses talons, me laissant pleurer sur mon sort.
FIN DU FLASHBACK.
Depuis ce jour-là, Harry avait beaucoup changé et pour moi, c'était le début de la fin.
Chaque nuit, il rentrait ivre, et chaque nuit je l'attendais, en le priant pour que nous parlions comme des adultes. Mais à la place il me frappait une fois et m'humiliait l'autre, c'était comme si je fais face à deux Harry, un agressif et l'autre pervers, en fin de compte, ils ne faisaient qu'un Harry bipolaire, il me baisait durement tout en murmurant à mon oreille que j'étais la seule dans sa vie et qu'il m'aimait fort puis il me frappait la seconde qui suit, je ne le reconnaissait plus, pendant nos six derniers mois de mariage, il semblait être brisé et malheureux. Plus que moi.
Je me promenais dans la maison, elle m'avait terriblement manqué, cependant elle semblait plus effrayante depuis qu'on l'avait abandonné. Elle était comme je l'avais laissé auparavant, je me trouvai maintenant dans un salon obscur, éclairé faiblement par un faisceau de lumière pénétrant des fenêtres cassées mais couvertes de végétaux qui fermaient l'entrée. Les murs de cette pièce avaient été couverts de papier peint métallisé, il y avait bien longtemps mais à ce moment-là, ces décors s'écaillaient à cause de l'humidité. Je tendis ma main pour allumer la chandelle du lustre mais elle ne s'allumait pas, visiblement l'électricité est coupée, je continuai de marcher dans le salon qui contenait des meubles dont les tissus étaient déchirés. L'un de ces meubles, un fauteuil se situait juste en face de la cheminée. Le fauteuil où il avait l'habitude de s'asseoir en me tenant en sécurité, sur ses genoux, entre ses bras chauds.
J'allais vivre seule dans cette grande maison.
Je plaçai mes valises en haut, dans ma chambre, je les lançai dans la pièce pour enfin trouver refuge sur le parquet.
Je me dirigeai vers la grande penderie blanche, je l'ouvris et découvris encore tous ses vêtements qui sentaient encore cette odeur si familière, l'eau de Cologne Giordani. C'était l'odeur que je préférais le plus.
Mais je devais passer au-dessus de toutes ces petites choses adorables que laissait apparaître son petit côté gentil...
Après avoir rangé toutes ses affaires dans une grande valise, je descendis au sous-sol afin de les garder là-bas, mais quand mon pied se posa sur la vingtième marche, ce stupide bracelet autour ma cheville se mit à sonner follement ainsi qu'une petit lampe rouge se mit à signer en rouge, je me dépêchais de la mettre à côté d'un vieux placard et de courir vers la porte, enfin ce stupide truc s'arrêta. Heureusement pour moi je ne suis restée que quelques secondes.
Maintenant j'avais besoin de me nettoyer, cela faisait quatre jours que je n'avais pas pris de douche.
FIN DU CHAPITRE 3.
Je me réveillai en sursaut en entendant la porte s'ouvrir, je me levai hâtivement de mon emplacement et je me tenais en haut des escaliers attendant passionnément que Harry apparaisse. Sa grande silhouette fit son entrée, il marcha vers les escaliers et trébucha légèrement, j'entendis un ricanement sortir de sa bouche, il se déplaçait difficilement...
Il était ivre.
-«Harry... Es-tu saoul ?»Demandai-je d'une voix tremblante et effrayée, il venait à mon niveau, son regard vert était troublé, il avait une rougeur autour de ses prunelles ainsi que ses yeux étaient injectés de sang. Il a beaucoup bu.
-« Je me suis juste amusé ce soir, dommage que tu n'ais pas été en ma compagnie chérie.» Souligna-t-il en passant devant moi. Il enroula ses bras autour de ma taille afin d'être plus proche de moi, il commença à caresser mes cheveux en passant ses doigts librement dedans, je me dégageai de son emprise ne voulant pas être à proximité de cet Harry que je n'aimai pas.
-« Non Harry ! Tu es ivre, tu sens l'alcool, putain ! Tu as brisé notre promesse... » Dis-je à bout de souffle, retenant mes larmes qui menaçaient de perler sur mes joues, un an plutôt, j'ai essayé de le convaincre pour qu'il arrête de boire à cause de ses multiples problèmes avec son père et sa famille en général, puisqu'il était le fils ainé de sa famille, ses parents avait décidé de lui tracer son avenir à sa place, en faisant de lui l'héritier légal de la fortune de la famille Styles et le remplaçant de son père en devenant le PDG de Styles & Compagnies, mais Harry a planifié de tout abandonner et avoir sa vie à lui, en servant la sécurité de la société. Il m'a promis qu'il ne boirait plus jamais après nos conflits habituels à cause de ça et surtout avec les crises qu'il avait, il m'avait promis un jour de tout arrêter et de n'y jamais revenir, j'ai eu confiance en lui et je lui ai pardonné, mais maintenant tout était foutu en l'air.
Il changea rapidement sa mine joyeuse, un froncement de sourcils remplaçait son sourire narquois, il s'approcha dangereusement de moi et agrippa l'arrière de ma tête, me faisant mal, il approcha mon visage du sien, le Harry agressif est de retour, j'en suis sûre.
-« Reste loin de cela, ne m'embête avec tes putains de plaintes ! » Lança-t-il sèchement, il parcouru mon visage qui portait une expression choquée. Je ne connaissais pas ce côté sombre d'Harry. Il était inconnu pour moi qu'il m'insulte dans ce genre de situation, il passa à côté de moi, l'odeur de l'alcool flottant dans l'air.
Je le suivis.
Il entra dans la cuisine pour prendre un verre d'eau, le déséquilibre de ses mouvements lui en fit fracasser deux en chemin, il en prit un autre et but entièrement le liquide. Mes yeux dirigèrent directement vers une marque terriblement bleutée qui était visible sur son cou. Seigneur ! Je ne pouvais pas le croire ! Etait-il réellement avec une autre femme ? L'aurait-il touché comme il le faisait avec moi ? Quel connard.
Cette conjecture me mit dans tous mes états.
-« Harry, tu étais avec une autre femme, c'est ça ? » Dis-je paniquée, cette révélation me causant des douleurs à mon organe vital. Il a osé toucher une autre femme que moi, l'embrasser, l'admirer... Oh! Non! Qu'il aille se faire voir ! Il s'est foutu de moi.
-« Non ! Je n'étais pas avec une autre putain de femme ! Tu délires ! » Cria-t-il, ses yeux rouges injectés d'alcool et rempli de rage, ses muscles crispés et son visage endurcis m'envoyèrent des frissons de peur tout le long de mon échine.
Il avait encore cet effet sur moi à chaque fois qu'il était en rage.
-« Et par quoi tu expliques ce suçon bleu sur ton cou ? Hein ? » Rétorquai-je, maintenant il n'avait rien à dire. La marque était claire sur son cou, et aussitôt mes yeux se mouillèrent, je me sentais trahie.
-« Ferme-la, juste tais-toi, tu ne sais rien ! Tu n'as rien vu pour me parler ou même me juger de t'avoir trahi» Dit-il calmement.
-« T'as raison ! Je ne sais rien ! Que dis-tu? Tu m'as trompé Harry. Tu t'es amusé à baiser cette pute! Et moi je suis là, à t'attendre, et Dieu seul sait combien j'étais morte d'inquiétude! » Explosai-je, ma veine jugulaire me faisait mal à force de battre contre mon cou, j'apportai ma main à cette zone sensible là et la caressait tout lentement en pleurant toutes les larmes de mon corps, j'étais plus que énervée. « Tu sais quoi ? Tu n'es qu'un... » Je n'eus pas le temps d'achever ma phrase qu'une main heurta violement ma joue pour la première fois. Je tombai durement sur le carrelage blanc et froid, les larmes déferlèrent sur mes joues sans que je puisse les arrêter, la joue qui avait pris le coup me faisait terriblement mal. Je le regardai, il semblait plus surpris que moi. Il tenait ses cheveux entre ses doigts et les tirait brutalement.
-« Putain ! J'ai voulu pas le faire ! Je t'ai demandé de te la fermer ! Mais toi, têtue comme tu es, tu ne veux putain de pas écouter ! Tu ne m'as pas laissé le temps de t'expliquer ! » Il criait, je pris mon équilibre et commençai à m'éloigner de ce monstre qui était mon mari, il m'a vu entrain de me casser de là, il s'avança vers moi en trébuchant, tout à coup, il a perdu son équilibre et recula durement en détruisant les ustensiles de cuisine dans son passage, je ne trouvai rien d'autre à faire que de pleurer, assise au milieu de tout ce chaos. Les larmes ne cessèrent plus, la douleur, elle, ne faisait que de grandir.
-« Ne me dit pas ce que je dois putain de faire ! » Hurla-t-il, en lançant des verres contre le mur, il continuait encore son merdier. A chaque fracassement, je sursautais, apeurée. « Maintenant tu vas nettoyer ce bazar, tu ne partiras pas d'ici tant que tu n'auras pas fini, c'est clair? » Il m'ordonna en tournant ses talons, me laissant pleurer sur mon sort.
FIN DU FLASHBACK.
Depuis ce jour-là, Harry avait beaucoup changé et pour moi, c'était le début de la fin.
Chaque nuit, il rentrait ivre, et chaque nuit je l'attendais, en le priant pour que nous parlions comme des adultes. Mais à la place il me frappait une fois et m'humiliait l'autre, c'était comme si je fais face à deux Harry, un agressif et l'autre pervers, en fin de compte, ils ne faisaient qu'un Harry bipolaire, il me baisait durement tout en murmurant à mon oreille que j'étais la seule dans sa vie et qu'il m'aimait fort puis il me frappait la seconde qui suit, je ne le reconnaissait plus, pendant nos six derniers mois de mariage, il semblait être brisé et malheureux. Plus que moi.
Je me promenais dans la maison, elle m'avait terriblement manqué, cependant elle semblait plus effrayante depuis qu'on l'avait abandonné. Elle était comme je l'avais laissé auparavant, je me trouvai maintenant dans un salon obscur, éclairé faiblement par un faisceau de lumière pénétrant des fenêtres cassées mais couvertes de végétaux qui fermaient l'entrée. Les murs de cette pièce avaient été couverts de papier peint métallisé, il y avait bien longtemps mais à ce moment-là, ces décors s'écaillaient à cause de l'humidité. Je tendis ma main pour allumer la chandelle du lustre mais elle ne s'allumait pas, visiblement l'électricité est coupée, je continuai de marcher dans le salon qui contenait des meubles dont les tissus étaient déchirés. L'un de ces meubles, un fauteuil se situait juste en face de la cheminée. Le fauteuil où il avait l'habitude de s'asseoir en me tenant en sécurité, sur ses genoux, entre ses bras chauds.
J'allais vivre seule dans cette grande maison.
Je plaçai mes valises en haut, dans ma chambre, je les lançai dans la pièce pour enfin trouver refuge sur le parquet.
Je me dirigeai vers la grande penderie blanche, je l'ouvris et découvris encore tous ses vêtements qui sentaient encore cette odeur si familière, l'eau de Cologne Giordani. C'était l'odeur que je préférais le plus.
Mais je devais passer au-dessus de toutes ces petites choses adorables que laissait apparaître son petit côté gentil...
Après avoir rangé toutes ses affaires dans une grande valise, je descendis au sous-sol afin de les garder là-bas, mais quand mon pied se posa sur la vingtième marche, ce stupide bracelet autour ma cheville se mit à sonner follement ainsi qu'une petit lampe rouge se mit à signer en rouge, je me dépêchais de la mettre à côté d'un vieux placard et de courir vers la porte, enfin ce stupide truc s'arrêta. Heureusement pour moi je ne suis restée que quelques secondes.
Maintenant j'avais besoin de me nettoyer, cela faisait quatre jours que je n'avais pas pris de douche.
FIN DU CHAPITRE 3.
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