Marie
@H0NEY3EE
Lycéenne un peu paumée Passionnée de dessin et de musique
Вірші
Letter to my insecurities
Hi. Well... Here is a letter for you. Dear insecurities, dear fears, dear complex, dear anxiety. I want you to know something. When I see myself in a mirror, when I eat, when I shower, when I dress up... When I live you are here. << You're too fat>> << You're too short >> << Your clothes don't even fit you well>> << You are ugly >> << Your eyeliner isn't even symmetrical>> << She's never gonna like you back, don't even try >> Even when I manage to forget you for a little while, you're never really far from me. You watch me, from a reasonable distance, and you wait. You wait for the perfect moment, the moment when I will be stressed out, the moment when I will be a bit sad, the perfect moment to come again and torment me. And when you find this moment, you jump out from nowhere, you mess up with my mind, you fill my thoughts of your stupid ideas and then you leave me. << Look at the others. They do much better than you will ever be able to do>> Broken. It takes a while to fix the damage you caused. But I do it. Why ? Because I want you to know that I will never, ever let you win once again. And you know who's gonna win ? Me. How ? I will fight back. I will show you that you have no rights to break me with your horrible words. It's been too long. Such a precious time I wasted. But the day has come. I want to be proud of myself. And for that, I will get rid of you, no matter what, I will erase you from my mind. Just wait. And you'll see.
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Une nuit sans étoiles
Mon esprit est embrumé. Mon âme est déchirée. Dans le jour je réfléchis, Dans la nuit je m'enfuis... Je m'enfuis vers d'autres cieux, Peuplés d'étoiles et sans nuages. Je recherche un nouveau lieu Où mon esprit fera naufrage. Dans la nuit je sombre avidement, Dans cet océan je coule éternellement, Dans cette plaine d'un bleu aux reflets foncés, Dans cette nuit sans étoiles à tout jamais.
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L'univers de mes pensées
Dans l'univers de mes pensées, Sur la planète Imagination, C'est promis je t'attendrai, Au pays de la création. C'est la première à gauche Deuxième à droite et puis tout droit Tu croiseras les ébauches De mes futurs combats Je t'attends, c'est promis, Avec grande impatience. Il ne te reste qu'une heure et demi : Comme toujours tu es en avance. Après pour te guider Voici les dernières instructions : Tout droit jusqu'au soleil Puis à gauche dans ma direction. Bienvenue sur la planète Imagination. Ici c'est l'hiver, ou l'été peut-être... Il neige des perles de soleil. C'est bientôt l'heure de faire la fête.
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Rainbow
Dans l'hiver glacial un matin Se produisit un phénomène soudain Rares sont les fois où l'on peut l'observer C'est l'arc en ciel qui pointe le bout de son nez D'un côté la pluie, de l'autre le soleil Unis dans l'opposition Rassemblés dans un grand rayon Aux couleurs qui nous émerveillent Symboles d'unités pour certains, Ou symbole de diversité selon eux, C'est l'arc en ciel qui ce matin Prend vie dans les cieux.
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Rêver
On parle, on pense, on écrit, on entend, on regarde, on imagine, on crée, et on aime comme on déteste. L'océan nous semble si vaste et est pourtant si petit. Tout petit. De l'eau condensée entre des bouts de terre. Un peu comme tous nos rêves condensés entre des bouts de réalité. De trop grands bouts de réalité. On dit souvent que les rêves appartiennent à la nuit, à l'inconscient, parfois même à l'absurde. Mais les rêves sont bien plus que cela. Bien plus que de vagues idées naissant dans la nuit. Le rêve est l'écume de l'inconscient qui s'échoue sur le sable de la réalité, comme pour essayer à son tour d'en faire partie. Cette écume qui, au bout de quelque courts instants, disparaît, abandonnant son pénible mais court combat contre la vie. Et on arrête de rêver. Rêver fait mal. Le rêve, c'est l'inconnu, c'est un vide rempli d'interrogations. C'est aussi une planète sur laquelle notre esprit s'exile, s'exprime, se libère... Comme nos rêves, nous sommes condensés entre d'immenses bouts de réalité. Mais même si rêver fait mal, même si on étouffe entre ces grands morceaux de réalité, l'esprit continue de rêver, de s'échapper, parfois l'espace d'une seconde, parfois le temps d'une nuit. Parce que le rêve est à la fois ennemi et allié de la réalité.
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Mélancolie
Vivre, Oublier, Se souvenir, Ressasser. Vivre. On vit l'instant, on n'en profite pas, on ne le vit que de manière éphémère. On ne l'imprime pas à jamais dans notre mémoire, on ne le savoure pas. On ne pense pas à l'avenir, on ne pense pas non plus au présent. À quoi pense-t-on ? Souvent au passé. Oublier. On oublie quelques temps, histoire de vivre autre chose. Puis on oublie aussi cette autre chose. Un cercle vertueux ou vicieux ? Sûrement un peu des deux. Pourquoi oublie-t-on ? Car on n'a pas profité du moment, on ne l'a pas savouré ni imprimé dans notre mémoire. On l'a juste vécu, sans penser à l'après. Se souvenir. Après avoir oublié, on se souvient parfois de quelques bribes, des flashs aparaissent soudainement dans notre esprit. Un souvenir en entraîne un autre et après avoir oublié pendant quelques temps, on se souvient. Ces moments dont on n'a pas profité, ces moments longtemps oubliés, perdus dans les tréfonds de notre mémoire, dans un coin poussiéreux de notre cerveau. Ressasser. C'est la dernière étape. Après s'être souvenu, on ressasse. Nostalgie, mélancolie ? Appelez ça comme vous le voulez. On ressasse le passé comme si cela nous aidait à vivre cet instant que l'on n'a pas savouré. Un moment si vite vécu, si vite oublié, qu'on le qualifierait presque d'inutile. Et pourtant on s'en souvient finalement, et on ressasse. Pourquoi ? Parce qu'on se rend compte que cet instant dont on n'a pas profité, cet instant était précieux, et on l'a vécu comme si de rien n'était. Comme s'il allait se reproduire des milliers de fois, alors qu'il ne s'est produit qu'une fois, et ne se produira plus jamais. Mais il est trop tard pour les regrets. Alors on ressasse. Vivre. On vit en ressassant sans cesse des événements passés dont on n'a pas profité. On ne savoure donc pas les événements du présent. Alors on les oubliera sûrement, pour s'en souvenir à nouveau quelques temps plus tard. Et ce sont ces événements présents qui s'ajouteront à la liste de tous ceux que l'on ressasse inlassablement. Alors ? On fait quoi maintenant ? Ce cercle vicieux dans lequel on est enfermé, peut on en sortir ? Non. Et pourquoi ? Parce qu'une fois qu'on y est, il est impossible d'en ressortir. La nostalgie nous aspire telle une tornade, pour ne jamais nous laisser repartir.
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