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Emma souriait. Un vrai sourire éclaboussant son être de bonheur. Emma se sentait vivre. Grâce à Alhéna.
La rousse était réapparue dans sa vie et lui permettait d'oublier ses silhouettes sombres qui l'engloutissent chaque fois qu'elle passe le seuil de sa maison. Elle était sa drogue, comme auparavant. Sa dose de bonheur. Cependant, cette fois, elle ne lui parlait plus de ce qui la tracassait, Alhéna en avait suffisamment conscience. Elles se retrouvaient juste pour partager leur bonheur, vivre des instants magiques, hors du temps, loin de la vie. Alhéna lui avait permis de surmonter sa plus grande peur: ses parents.
Alhéna réussissait à lui faire oublier la douleur des coups, la brûlure de leur fureur, la violence de leurs paroles.
Elles étaient étendues dans l'herbe parsemée de fleurs colorées et Alhéna murmura:
« Emma, es-tu heureuse ? »
La blonde ferma les yeux, se délectant de la caresse du vent sur ses paupières fragiles et fini par répondre d'une voix douce:
« Oui, je le suis.
- Bien. Tu es bientôt prête.»
La voix grave d'Alhéna résonna quelques secondes dans la tête d'Emma avant qu'elle rouvre les yeux et se redresse sur ses coudes. Elle rétorqua alors:
« Prête pour quoi ? »
Mais seule le vent répondit silencieusement à sa question. Alhéna avait disparu. Emma était seule dans la prairie qui se ternit tout à coup.
Et le bateau de son cœur s'engagea sur les eaux tumultueuses de la vérité.
La rousse était réapparue dans sa vie et lui permettait d'oublier ses silhouettes sombres qui l'engloutissent chaque fois qu'elle passe le seuil de sa maison. Elle était sa drogue, comme auparavant. Sa dose de bonheur. Cependant, cette fois, elle ne lui parlait plus de ce qui la tracassait, Alhéna en avait suffisamment conscience. Elles se retrouvaient juste pour partager leur bonheur, vivre des instants magiques, hors du temps, loin de la vie. Alhéna lui avait permis de surmonter sa plus grande peur: ses parents.
Alhéna réussissait à lui faire oublier la douleur des coups, la brûlure de leur fureur, la violence de leurs paroles.
Elles étaient étendues dans l'herbe parsemée de fleurs colorées et Alhéna murmura:
« Emma, es-tu heureuse ? »
La blonde ferma les yeux, se délectant de la caresse du vent sur ses paupières fragiles et fini par répondre d'une voix douce:
« Oui, je le suis.
- Bien. Tu es bientôt prête.»
La voix grave d'Alhéna résonna quelques secondes dans la tête d'Emma avant qu'elle rouvre les yeux et se redresse sur ses coudes. Elle rétorqua alors:
« Prête pour quoi ? »
Mais seule le vent répondit silencieusement à sa question. Alhéna avait disparu. Emma était seule dans la prairie qui se ternit tout à coup.
Et le bateau de son cœur s'engagea sur les eaux tumultueuses de la vérité.
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