8
Emma était dévastée. Même si elle ne voulait pas le reconnaître, Alhéna était bien morte. Elle avait cessé de venir la voir depuis que la brune l'avait confronté à la dure vérité.
Pourquoi avait-elle continué à la voir tout ce temps ? Pourquoi était-elle restée à ses côtés lors de ses séances d'aquarelle ? Est-ce parce qu'Emma se sentait terriblement coupable ? Est ce parce qu'elle refusait de la voir partir ? Est-ce parce qu'elle refusait le fait de ne jamais pouvoir se racheter ? Choc post-traumatique, lui avait-on simplement déclaré. Ces quelques mots definissaient
Alhéna. Son nom et son visage brillent encore dans sa mémoire brumeuse.
Comme son nom l'indique, Alhéna était une étoile, une des plus brillante. Alhéna était son étoile.
Si, de premier abord, Emma avait pensé qu'elle était un Soleil, elle s'était trompé.
Certes, ses cheveux flamboyant et ses yeux couleur miel étaient trompeurs. Mais Alhéna ne gênerait pas cette chaleur qui vous consume si on ose s'approcher de trop près. Alhéna dégageait une chaleur douce aux yeux d'Emma, un éclat bien particulier, qui scintillait dans le bleu nuit de ses cauchemars.
Alhéna était distante et intouchable. Emma en avait déjà fait l'expérience. Quand elle avait cru pouvoir l'atteindre, Alhéna l'avait repoussé et lui avait montré toute la distance qu'il y aurait à jamais entre elles. La distance immense entre un terrien et sa bonne étoile.
Lorsque Alhéna s'était éteinte il avait fallu une année avant que la lumière qu'elle émettait cesse de parvenir à Emma. Un an entier pour que Emma réalise que son étoile s'était éteinte à tout jamais, engloutie par l'infinité du ciel. Absorbée par cette nuit d'encre qui avait fini par la noyer, ce même ciel dans lequel elle avait fait la connaissance d'Emma.
Leur relation était née au milieu des flots sombres et elle se terminait en ce même lieu. Séparées par les marées, elles avaient appris à noyer leur différents.
Alhéna était désormais à sa place, scintillant dans le ciel obscur, pour veiller sur Emma, comme elle l'avait toujours fait.
Et le bateau de son cœur était animé de flammes dansantes, rappelant ainsi la chevelure de la défunt, recouverte par un linceul en feu.
Fin
Pourquoi avait-elle continué à la voir tout ce temps ? Pourquoi était-elle restée à ses côtés lors de ses séances d'aquarelle ? Est-ce parce qu'Emma se sentait terriblement coupable ? Est ce parce qu'elle refusait de la voir partir ? Est-ce parce qu'elle refusait le fait de ne jamais pouvoir se racheter ? Choc post-traumatique, lui avait-on simplement déclaré. Ces quelques mots definissaient
Alhéna. Son nom et son visage brillent encore dans sa mémoire brumeuse.
Comme son nom l'indique, Alhéna était une étoile, une des plus brillante. Alhéna était son étoile.
Si, de premier abord, Emma avait pensé qu'elle était un Soleil, elle s'était trompé.
Certes, ses cheveux flamboyant et ses yeux couleur miel étaient trompeurs. Mais Alhéna ne gênerait pas cette chaleur qui vous consume si on ose s'approcher de trop près. Alhéna dégageait une chaleur douce aux yeux d'Emma, un éclat bien particulier, qui scintillait dans le bleu nuit de ses cauchemars.
Alhéna était distante et intouchable. Emma en avait déjà fait l'expérience. Quand elle avait cru pouvoir l'atteindre, Alhéna l'avait repoussé et lui avait montré toute la distance qu'il y aurait à jamais entre elles. La distance immense entre un terrien et sa bonne étoile.
Lorsque Alhéna s'était éteinte il avait fallu une année avant que la lumière qu'elle émettait cesse de parvenir à Emma. Un an entier pour que Emma réalise que son étoile s'était éteinte à tout jamais, engloutie par l'infinité du ciel. Absorbée par cette nuit d'encre qui avait fini par la noyer, ce même ciel dans lequel elle avait fait la connaissance d'Emma.
Leur relation était née au milieu des flots sombres et elle se terminait en ce même lieu. Séparées par les marées, elles avaient appris à noyer leur différents.
Alhéna était désormais à sa place, scintillant dans le ciel obscur, pour veiller sur Emma, comme elle l'avait toujours fait.
Et le bateau de son cœur était animé de flammes dansantes, rappelant ainsi la chevelure de la défunt, recouverte par un linceul en feu.
Fin
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