Je ne suis plus Rien
Je ne suis plus Rien.
Je n'ai plus de lien
Avec l'au-delà.
J'ai envie d'être seule sur mon matelas.
Je déteste, je vous déteste.
Égoïstement, vous êtes ce qu'il me reste.
J'agis, j'espère comme une conne un retour.
Putain, un peu d'amour.
Je vous déteste.
Vous n'avez jamais connu la souffrance !
Jamais vu le poids verser de la balance !
Je ne comprends pas
Que se passe-t-il en moi ?
Qu'est ce qui trame ?
Pourquoi nulle âme ?
Je suis si égoïste, ce soir
Si pauvre, pauvre du contraire de noir
Je ne vois plus rien
Aveuglée par le tout du rien
Aide-moi, pourquoi je veux
Que tous les yeux
Vers moi se relève
Pourquoi alors mes lèvres
N'osent parler
Je veux que vous le regardiez
Pourtant je déteste...
Je ne sais rien
J'ai tout oublié ?
Tout moindre reste
Perdu le mien
Tandis que tu ris, aimée.
Putain, comment
Pourquoi suis-je là
C'est ça, c'est marrant
À écrire bêtement
Pour que vous me remarquiez, moi
Alors que tout va bien.
Je ne manque de rien.
Je suis là, je marche toujours
Impassible aux balles, de nos jours
Mon amie va si mal, et...
Comment sourire face à ce monde désolé ?
Ouais, tu m'avais dit, arrête si ça blesse
Mais tu n'es pas là. Et c'est pas grave, laisse.
Je ne t'en veux pas, je ne vous en veux pas.
Seulement à elles. Si seulement ça...
Changeait. Mais le monde est peuplée d'humains
Aux différentes idées de matins
Pas les mêmes nuits
Les mêmes cris
Les mêmes vies
Les mêmes lits
Les mêmes prix
Les mêmes pleurs
Les mêmes erreurs
Les mêmes noirceurs
Les mêmes cœurs.
Car le mien est sale
Il est trompeur du mal
Il aime, perd
Il aime, dénonce fier.
Je fini à la fin seule
« Tout se passe bien, sous votre cocon de tilleul
Et dans le mien tout va pour le mieux
Alors... Je l'ai perdu, jeté au feu »
Et oui, c'était ce que je méritais !
De tout amour défait !
Tour ce qui me rattachait
Je ne fais rien dans les délais
Je me démène jamais
Putain, qui suis-je maintenant
Il va me dire de me coucher a présent
Or, ces instants de tristesses sont vitaux
Quand je pleure je me fais mal au cœur à nouveau
En fait, rien n'a changé !
Je suis toujours la même, pas améliorée !
Je suis toujours cette fille qui se maquille
Même sur mes yeux, ça pique les cils
Mais je m'aveugle me croyant intéressante
J'attends qu'encore l'on me mente.
Ouais, t'avais peur.
Ouais, tu disais m'aimer pour moi.
Putain, vous êtes mes propres erreurs
Jamais ça n'aurait du arriver tout ça.
Je le mérite, au fond.
L'eau froide après le repas sur le pont.
Tout ça n'est qu'un manque d'attention
Un espoir de guérison
Mais ce que je recherche...
Ses pleurer dans vos bras
Pourquoi il n'y a pas de flèche ?!
M'orientant là-bas !
La vie, le réel amour,
Pas des griffes de vautour !
Pourquoi je ressens une peine
Que mon âme jamais ne traine ?!
Pourquoi j'ai l'impression d'être quelqu'un d'autre ?!
Un autre humain avec tant de faute.
Depuis, le noir s'est couché.
Mais le noir ça fait pleurer
D'effroi.
Je me terrifie seule, moi
Je me tue a ne pas allumer la lumière
Parce qu'au fond me blesser ça le blesse aussi, j'en suis fière ?...
Non je ne peux pas toujours mettre sur son compte !
Mais je crois qu'encore c'est lui !
Lui, étrangeté ? Qu'est ce qu'il me raconte ?
Je suis une humaine en vie.
Enfin je souris.
***
Cocodignou, 9 juillet 2021, qui a essayé de démêler le vrai du faux, le faux du vrai, dont les peines sont affranchies, à moitié, désormais.
(Photo en fond de moi)
2021-07-19 16:02:14
4
0