Вірші
Le pays ne fait pas l'homme.
Notre monde est un cercle vicieux,
Où le sauf ne fait pas l'heureux,
En France, dans notre beau pays,
On oublie l'ouverture d'esprit,
Les islamistes sont tous des tyrans,
C'est là le credo de ses habitants,
Alors on les accuse de racisme,
Ça devient de l'ostracisme,
Parce qu'un prof faisait son métier,
Froidement il est assassiné,
Parce que le coupable est étranger,
On oublie que ce n'est qu'un cas isolé,
Cela devient un cercle vicieux,
Où personne n'est plus joyeux,
On parle de meurtre à la liberté,
Et du meurtrier on fait une généralité,
On se justifie par nos religions,
On se comporte comme des cons,
Parce que notre divinité
Fut caricaturé,
On va à l'encontre de nos préceptes,
On a tout du malade, plus rien de l'adepte,
Ah il est beau notre monde,
Notre belle planète ronde,
Où pour une soi-disant insulte,
On fait d'un crime, un geste de culte,
Mais nous, honnêtes blancs français,
Sommes nous vraiment pays de fraternité,
Si pour un meurtre à notre patrie,
L'on brise ce que l'on a promis,
Ah elle est belle la France,
Pays de paix, de tolérance,
Où le système est un cercle vicieux,
Qui condamne un peuple entier,
Parce que l'un d'entre eux,
A commis un acte de cruauté.
Le pays ne fait pas l'homme, c'est notre âme qui fait ce que nous sommes.
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She's like my favourite landscape.
Le goût de ses lèvres était celui du plus amer des amours, il avait la saveur d'une journée à la mer, et la douceur d'une rose sauvage. C'était comme embrasser la liberté mais ne pouvoir l'enlacer, c'était frôler un rêve, qui nous réveille aussitôt effleuré.
L'émeraude de ses yeux était celui de verdoyantes forêts, il avait la profondeur d'une voûte céleste, aux éclats boréaux. Il pourfendait mon âme, aussi bien que mon cœur se fendrait d'une lame et transpercerait mes esprits, aussi sûrement qu'une douce folie.
La satin de sa peau fondait sous ma peau comme un nuage sous la langue. À la lueur de la lune, elle semblait briller de mille feux, mais peut-être était-ce simplement un mirage pour mes yeux.
Le solaire de son rire se répandait dans mon être, coulant dans mes veines, et nettoyant toute peine. C'était un soleil qui naissait dans mon cœur et faisait rayonner mon âme. C'était un goût de bonheur, au coin de mes lèvres.
Ses cheveux d'or étaient tissés de soleil, ils caressaient mon visage, de leur odeur printanière. Fils dorés, qui bruissent sous le vent, se mélangent à mon corps, et font danser mon âme.
Elle était un paysage, du plus beau des contes de fées, le plus beau des soleils, au cœur du plus magnifique des étés.
Pendant des jours, et des semaines, et des mois, je cherchais à discourir sur la beauté de son cœur, qui transparaissait par le corps, sans jamais pouvoir crier, au combien je l'aime fort.
Je l'aimais, d'un amour d'amertume, d'un amour de crainte. Je l'aimais, autant que je pouvais aimer, dédiant chaque parcelle de mon âme au chant de ses louanges. Je l'aimais, d'une puissance inégalée, de toute la force de notre relation cachée. Je l'aimais plus que le monde, plus que ma propre existence, je l'aimais, bien plus qu'il ne l'est permis.
Et si j'avais pu, c'est sur les toits de Notre-Dâme, au cœur de l'automne, derrière le clocher de Big Ben, et puis sur la muraille de Chine que j'aurai hurlé son nom. Si j'avais pu, sur une plage de Californie, les jardins de Babylone, au cœur de l'Amazonie et même depuis le ciel s'il le fallait, hurler mon amour pour elle.
Mais le seul endroit où je puisse chuchoter ces paroles immuables, ni dispersées par le vent, ni cachées par l'avenir, c'est ici, là où mon cœur noircit quelques pages sans que personne n'y trouve rancœur.
"Je t'aime."
Et si tu étais un homme, que j'en étais un, ou simplement que nous vivrions au pays des droits de l'homme, ces chuchotis incessants, se transformeraient en hurlements des plus puissants.
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Symphonie.
Sur les touches d'ivoire,
Elle appuie ses p'tits doigts,
Ça brille dans le soir,
Comme une lueur dans les bois,
De ses mains jaillissent,
En une symphonie crescendo,
Quelques notes qui glissent,
Se passant de mots,
Elle virevolte sur le clavier,
C'est une virtuose,
Une plume sur le papier,
Qui crée le grandiose,
Les partitions s'envolent,
Par la fenêtre ouverte,
Oiseau en plein vol,
Oubliant dommages et pertes,
Et mon cœur se prend,
Dans ce temps d'ivresse,
Où l'on oublie le chant,
Et aussi la tristesse,
Et mon âme vibre de douceur,
Accompagant la plainte de ses doigts,
Éteignant tous les pleurs,
Avant même le combat,
Elle réunit la famille,
Et aussi les amis,
Fait sourire toutes les filles,
Même les ennemis,
Sa musique est un poème,
Crié sans un mot,
Partition bohème,
Qui navigue sur les flots,
Elle distille l'amour,
Dans les cœurs meutris,
Distribue le bonheur,
Comme on observe l'infâmie,
La musique est une arme,
De la plus douce des paix,
Sans une goutte de sang, sans aucun vacarme,
C'est une arme de gaieté.
11.10.20
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