-«  Finalement, Mr Garant, vous ne m'avez pas répondu, quel est votre métier ? Demanda Mr Puidoux.

- Je suis comptable. Répondit sèchement Mr Garant.

- Oh, très bien... Vous êtes en déplacement je suppose ? Continua Mr Puidoux.

- Oui. Coupa une fois de plus Mr Garant.

- Et vous Mlle Drophare et Mr Bouvreuil, que faites vous ? Intervint Mlle Wacky.

- Je suis éditeur. Répondit doucement Mr Bouvreuil.

- Ah, oui ? Pour quelle maison d'édition travaillez vous ? S’intéressa Mlle Wacky tout en notant, pour les inciter à dire vrai.

- Pour une maison peu connue, Pages d'encre. Dit finalement Mr Bouvreuil.

- En effet ça ne me dit rien... Marmonna Mlle Wacky.

- Et donc, Mlle Drophare, que faites vous ? Insista Mr Puidoux.

- Je suis dans la mode... Couturière. Murmura Mlle Drophare, le regard dans le vide.

- Cela explique sûrement votre bon goût et votre beauté. » Déclara Mr Garant en souriant.

Mlle Drophare eu un sourire au coin, mais continua à fixer le vide en chuchotant un merci.

- Et vous, Mr et Mme Chevu, parlez nous un peu de vous, que faisiez vous, quelles sont vos occupations... ? Demanda Mlle Wacky.

- Je m'intéresse à beaucoup de choses, l'art, la musique, la lecture, la géographie, l'histoire, la politique... Commença Mr Chevu.

- Et moi je n'ai pas vraiment d'activités, j'aime me promener, la broderie... Passer du temps dans le jardin, j'aime beaucoup jardiner ! Avant notre retraite, Charles et moi étions médecins, nous travaillions dans le même hôpital, c'est là que nous nous sommes rencontrés. Expliqua Mme Chevu.

- Je vois... Dit Mlle Wacky en notant.

- D'ailleurs, nous ne nous sommes pas vu avant, je vois que vous connaissez nos noms, mais nous savons juste que vous êtes là pour l’enquête. Peut-on avoir vos noms ? Rappela Mr Chevu.

- Lucien Puidoux et Mlle Wacky. Répondit Mr Puidoux.

- Wacky... Farfelu en anglais, n'est ce pas ? Are you English ? Demanda Mr Chevu.

- Mon arrière grand père paternel était anglais. A pars mon arrière grand mère paternel, aucun membre de ma famille n'est déjà allé en Angleterre et je suis née en France et y ai toujours vécue. Trancha Mlle Wacky.

- Oh excusez moi... Je ne voulais pas vous offenser. S'excusa Mr Chevu.

- Ce n'est rien. Que pensiez vous de Mlle Ronan ? Et de Mr Mine ? » Questionna Mlle Wacky.

Un silence pesant fit se taire tous les convives qui avaient commencer à discuter entre eux.

- « Nous sommes arrivés hier, dans l'après-midi, nous n'avons pas eu le temps de faire connaissance avec eux... Mais à table, le soir ils nous avait semblé tout à fait ordinaires et corrects. Expliqua Mr Chevu.

- Oui, Mlle Ronan me semblais charmante, elle avait l'air tellement heureuse... Mr Mine aussi semblait charmant, sympathique. Dit Mme Chevu avant de commencer à sangloter.

- Je crois que vous avez était très traumatisée, vous devriez aller vous rafraîchir et revenir dans quelques minutes. Affirma Mr Bouvreuil.

- Excusez moi. » Finit Mme Chevu avant de partir vers le salon.

Il y eu de nouveau un silence, et Mr Puidoux reprit :

- Et vous, Mlle Basse, que pensiez vous de Mlle Ronan ?

- Elle m'avait parue très cultivée quand nous avions discutées, hier matin en déjeunant... Vous voyez, elle était capable de vous citer les bienfaits de chaque plantes, de vous donner des conseils sur tous et rien, aussi bien sur la manière d'avoir de beaux cheveux, que sur la façon la plus rapide d’apprendre une langue étrangère. C'était une femme très intelligente je pense. Raconta Mlle Basse.

- Mlle Drophare, vous êtes bien silencieuse, voulez vous nous parler de quelque chose ? De Mlle Ronan ou peut-être de vous ? Demanda Mr Puidoux »

Mlle Wacky lui fit les gros yeux, mécontente de son ton brut, presque agressif avers une jeune femme l'air d’être encore apeurée de l’événement de la veille. Mr Puidoux lui répondit par un hochement de tête lui indiquant qu'il savait ce qu'il faisait. La jeune enquêtrice reporta donc son regard vers Mlle Drophare, de l'autre coté de la table. Elle avait l'air distraite, ailleurs et ne répondit pas. Mr Puidoux renouvela donc ça question, dans le silence complet de la tablée qui attendait une réponse.

- «  Mlle Drophare, pouvez vous nous parler de vous ? »

L’intéressée ne répondit toujours pas, se leva de table doucement et parti gracieusement.

- «  Veuillez m'excuser, je ne me sens pas bien » Dit elle en fronçant légèrement les sourcils.