Arrivés devant la porte, Mr Puidoux, tenu la porte à Mlle Wacky, ce que ne fit que l'agacer un peu plus, mais elle oublia vite, car à peine étaient ils tout les deux dans le hall d'entré, ils n'avaient pas encore posés leurs manteau, qu'ils se mirent à tousser, tant leurs poumons s'étaient emplie de cette odeur de brulé.

Mlle Wacky couru vers la cuisine, son petit foulard plaqué sur sa bouche.

Elle vit immédiatement Mlle Basse, courant pour ouvrir toutes les fenêtres, qui manqua de la renverser en passant à coté d'elle pour ouvrir la baie vitrée de la salle à manger.

Mlle Wacky la suivit en trottinant, ouvrant quelques fenêtres au passage.

- " Mlle Basse, c'est le repas qui à brulé ? Demanda la jeune femme.

- Oui, Lisette à brulée les pommes de terre à la poêle. Nous nous excusons du désagrément, le déjeuner sera un peu plus tard. " Répondit la maire en courant ouvrir d'autres fenêtres, affolée.

Mlle Wacky retourna auprès de Mr Puidoux, qui trainait devant l'entrée de l'hôtel.

- " Les pommes de terres ont brulées, le déjeuner est décalée, nous avons le temps de parler un peu aux différents clients. Expliqua la jeune femme.

- Et puisque que vous avez l'air de si bien savoir quoi faire, vous suggérez de " parler " avec qui en premier ? Railla Mr Puidoux.

- Je pensais aller interroger Mr Bouvreuil. Suggéra Mlle Wacky, se tenant de plus en plus droite, piqué à vif par la remarque de son coéquipier.

- Et vous comptez lui dire quoi exactement ? Ce n'est pas la bonne personne a interroger ! S'exclama l'homme.

- Je pense au contraire qu'il faut aller lui parler. Mais que suggérez vous ? Demanda Mlle Wacky, en tentant difficilement de garder son calme.

- Je pense que nous devrions aller parler à Mr Mine, le fiancé de la victime. Objecta Mr Puidoux.

- Bien alors, je vais aller parler à Mr Bouvreuil, et après le déjeuner nous irons ensembles interroger Mr Mine. Planifia Mlle Wacky.

- Et moi j'attends pendant ce temps je suppose ! S'énerva Mr Puidoux.

- Vous n'avez qu'a aller à la cuisine aider Mme Fache à éplucher d'autres pommes de terre ! " Répliqua la jeune femme en partant rapidement vers le premier étage, profondément agacée par son équipier.

Mlle Wacky retourna dans sa chambre, s'assise dans son lit et souffla. Elle avait promis à Mr Lavandeau de ne pas " faire d'histoires " , certes elle était un peu susceptibles, mais ce Mr Puidoux était insupportable ! Toujours en train de critiquer son travail sans même expliquer ce qui ne va pas !

Après quelques minutes, Mlle Wacky se ressaisit, pris son carnet, un magnifique carnet avec une couverture en cuir noir et avec une boucle doré pour le maintenir fermé, un crayon de papier, recoiffa rapidement son chignon, et descendit à la cuisine demander à Mme Fache quelle était la chambre de Mr Bouvreuil, et s'il était là.

Quand elle arriva dans la cuisine, elle vit Mme Fache, et immédiatement, éclata de rire. Pas à cause de Mme Fache, qui épluchait simplement de nouvelles pommes de terre sur le plan de travail, mais plutôt à cause de Mr Puidoux, se tenant à coté d'elle, portant un tablier fleuri pour protéger son costume, tentant tant bien que mal d'éplucher aussi vite les pommes de terre que Mme Fache sans se couper.

-" Oh, Mademoiselle, vous vouliez quelque chose ? Demanda Mme Fache en essuyant ses mains sur son tablier, également à motifs floraux.

- Oui, excusez moi, je ne ris pas de vous, c'est que je ne voyais pas Mr Puidoux portez aussi bien ses motifs que vous, Mme Fache. Ria la jeune femme.

- Je dois avouer, que c'est bien vrai, c que vous dites là ! Vous pouvez m'appelez Lisette, Mademoiselle, tout le monde m'appelle comme ça. Répondit la cuisinière amicalement.

- C'est entendu ! Je voulais savoir, est ce que Mr Bouvreuil est à l'hôtel ? Se renseigna Mlle Wacky.

- Mr Bouvreuil... Oui, il lisait dans la salle à manger il y a quelques temps, c'est même lui qui m'as fait remarquer que les pommes de terre brulaient. Il est remonté dans sa chambre car ça sentait trop le brulé. Il y ai surement encore, je ne l'ai pas vu descendre. Expliqua Lisette.

- Puis-je avoir le numéro de sa chambre, je souhaite l'interroger. Demanda la jeune femme.

- Bien sur, c'est la n° 3. Répondit Lisette.

- Merci bien Lisette. " Dit Mlle Wacky en souriant.

Mlle Wacky partit en direction de l'escalier, amusée d'entendre Lisette expliquer à Mr Puidoux comment bien placer son couteau pour éplucher les pommes de terre.