chapitre 1
Isia
Jean
Albert
Chapitre 2
Isia
Jean
Albert
Jean
Albert
Avec maman on a décidé de partir à Munich, chez ma tante .
"Là bas, me dit maman, il y aura beaucoup de soldats habillés comme papa quand il est parti, il ne faut pas avoir peur d'eux, mais ne leur parle pas et ne les embête pas si ils ne te causent pas . D'accord mon chéri ?"

On a quitté notre village car il n'y arrivait plus asser de nourritures et puis en ce temps de guerre, il est bien de tenir compagnie à ma tante qui habite seul .
On est partie le 11 mai 1940, on a pris la voiture mais nous avons vite dû continuer à pied.  On était pas tout seul, des centaines de personnes fesaient la route avec nous, ils sont très gentils ! Parfois maman me disait de fermer les yeux.  Je savais que la route était parfois bordée de personnes mortes. Je voulais voir, je suis grand maintenant et sans papa, c'est moi qui dois m'occuper de maman . Mais elle, elle n'était pas d'accord alors j'ai fais ce qu'elle me demandait.  Je plaçait mes mains sur mes yeux et maman me guidait.

Un jour, alors qu'on marchait avec beaucoup de gens, j'ai entendu des cris et les monsieurs et madames commencèrent à paniquer. J'ai regardé maman qui regardait le ciel . Alors je fit pareil et je pus apercevoir des avions . Avant j'aimai bien les avions, mais après cet événement j'en ai toujours eu une peur terrible.
Maman a pris ma main et a commencé à courir sur le côté de la route, elle s'est allongé et avait posé ses main sur sa tête après avoir vérifié que j'étais bien à côté d'elle, allongé aussi .

Pendant 15min j'ai entendu du bruit, beaucoup de bruit. Quand l'enfer fût fini, je me suis levé et j'ai regardé ma maman. Elle était toujours couchée
" C'est fini maman, tu viens ?" Lui dis-je . Mais rien, elle ne tourna même pas la tête vers moi . C'est alors que je vis un soldat Allemand venir vers moi . Il s'approcha de maman , la tourna sur le dos et on découvrit du sang, elle avait été touchée par un bal.
Je crois que tout mon monde s'écroula ce jour là.  J'étais encore petit mais j'étais asser grand pour comprendre que ma maman était partie au ciel .

Le soldat me pris la main, me confia à d'autres gens qui avaient survécu.  Je les suivit sans rien dire . Ensuite, ce fût les pires longs jours de ma vie, ils étaient gentils le monsieur et la madame avec qui j'étais mais moi je voulais être avec maman . Je l'avais laissé sur le bord de la route, et pendant quelques temps j'eu le sentiment d'abandon. Finalement nous sommes arrivés à Munich . La famille avec qui j'étais y aller aussi . Ma tante me vis et me serra dans ses bras. Elle regarda autoure de moi mais ne vis pas sa sœur. Je savais qu'elle avait déjà compris mais je voulu lui préciser 
"Tu sais, maman, elle a pas voulus bouger quand je l'ai appelé.  Alors j'ai du partir sans elle et, elle est au ciel maintenant. "
© Just_axelle just_axelle,
книга «La seconde guerre mondiale ; nos âmes perdues».
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