chapitre 1
- Je m'appel Jean Dupraz et je suis un soldat français. Il est important de répéter son nom, à la guerre on l'oublie souvent. Par contre, on oublie jamais ceux qu'on a laissé au pays.
-Je m'appelle Isia Brake et je suis juive, maintenant je suis obligé de le préciser. La où je suis on m'appelle matricule 8 545 . Dans un camp de concentration chaque seconde est un combat .
-Je m'appelle Albert Dietmann et mon père est un nazi. Il a beaucoup changé depuis le début de la guerre . Maman et moi ne le reconnaissons plus . Je ne suis qu'un enfant de 9 ans qui vit en pleine guerre mondiale.
***
-J'ai laissé femme et enfant, j'ai l'impression de les avoir abandonné, abandonné dans un pays en guerre . Sur le champ de bataille on se bat pour survivre en pensant à la liberté, dans les dortoirs on se bat pour dormir en pensant à notre famille, dans les camions on se bat pour ne pas se faire emporter par la folie . Et surtout, je me bat pour ne pas oublier ceux que j'ai tué. Et j'espère pouvoir apporter leur noms à la fin de la guerre, car je me bat pour que ce combat ne soit pas vain . Chaque jour je dois saisir une arme, et tirer. Tirer sur des soldats Allemands qui sont peut-être comme moi . Des hommes qu'on a transformé en soldat, en machine de guerre.
-Le matin on se lève tôt, tôt puis on travaille, l'après-midi on travaille, le soir on travaille et la nuit, on ne dort pas, on s'écroule d'épuisement. Dans mon ventre, presque rien . Dans ma tête, des milliers de pensées, de rêve de liberté. Mais ici on a pas le temps, pas le temps de rêver. Les nazis nous guettent, le moindre faux pas et on meurt. Comment un homme est capable d'assumer ça ? Comment un nazi est capable d'abattre quelqu'un sans la moindre douleur ? Je dois arrêter de penser, je dois travailler, un soldat m'a repéré, j'accélère le mouvement pour ne pas montrer ma fatigue. Il m'a lâché des yeux, de grosses goûtes perlent sur mon front. Ce soir j'observe la cheminée, cheminée que j'ai pris pour chauffage au début, mais j'ai vite compris que mes amis et famille jugés trop faible pour travailler avaient brûlé là-bas . Je m'endors sur une planche de bois, ce n'est pas aujourd'hui que je mourrai. Peut-être demain ? Peut-être cette nuit...
- Quand je me suis levé ce matin là, papa était pas là. Maman semblait triste. Depuis 2ans mon papa est partie . Il nous écrit souvent des lettres mais à chaque fois elles sont ponctuées de haine contre les juifs ect... Ceux qu'il considère comme des sous hommes . Il a vraiment changé, il était mon héros, et même si maman ne me dit rien, je sais qu'il tue des personnes. Volontairement ou pas, je sais pas . Chaques jours il peut mourir et chaque jour je ne comprend pas pourquoi, pourquoi on a emmener mon papa loin de moi . Pourquoi simplement les grands fond la guerre .
-Je m'appelle Isia Brake et je suis juive, maintenant je suis obligé de le préciser. La où je suis on m'appelle matricule 8 545 . Dans un camp de concentration chaque seconde est un combat .
-Je m'appelle Albert Dietmann et mon père est un nazi. Il a beaucoup changé depuis le début de la guerre . Maman et moi ne le reconnaissons plus . Je ne suis qu'un enfant de 9 ans qui vit en pleine guerre mondiale.
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-J'ai laissé femme et enfant, j'ai l'impression de les avoir abandonné, abandonné dans un pays en guerre . Sur le champ de bataille on se bat pour survivre en pensant à la liberté, dans les dortoirs on se bat pour dormir en pensant à notre famille, dans les camions on se bat pour ne pas se faire emporter par la folie . Et surtout, je me bat pour ne pas oublier ceux que j'ai tué. Et j'espère pouvoir apporter leur noms à la fin de la guerre, car je me bat pour que ce combat ne soit pas vain . Chaque jour je dois saisir une arme, et tirer. Tirer sur des soldats Allemands qui sont peut-être comme moi . Des hommes qu'on a transformé en soldat, en machine de guerre.
-Le matin on se lève tôt, tôt puis on travaille, l'après-midi on travaille, le soir on travaille et la nuit, on ne dort pas, on s'écroule d'épuisement. Dans mon ventre, presque rien . Dans ma tête, des milliers de pensées, de rêve de liberté. Mais ici on a pas le temps, pas le temps de rêver. Les nazis nous guettent, le moindre faux pas et on meurt. Comment un homme est capable d'assumer ça ? Comment un nazi est capable d'abattre quelqu'un sans la moindre douleur ? Je dois arrêter de penser, je dois travailler, un soldat m'a repéré, j'accélère le mouvement pour ne pas montrer ma fatigue. Il m'a lâché des yeux, de grosses goûtes perlent sur mon front. Ce soir j'observe la cheminée, cheminée que j'ai pris pour chauffage au début, mais j'ai vite compris que mes amis et famille jugés trop faible pour travailler avaient brûlé là-bas . Je m'endors sur une planche de bois, ce n'est pas aujourd'hui que je mourrai. Peut-être demain ? Peut-être cette nuit...
- Quand je me suis levé ce matin là, papa était pas là. Maman semblait triste. Depuis 2ans mon papa est partie . Il nous écrit souvent des lettres mais à chaque fois elles sont ponctuées de haine contre les juifs ect... Ceux qu'il considère comme des sous hommes . Il a vraiment changé, il était mon héros, et même si maman ne me dit rien, je sais qu'il tue des personnes. Volontairement ou pas, je sais pas . Chaques jours il peut mourir et chaque jour je ne comprend pas pourquoi, pourquoi on a emmener mon papa loin de moi . Pourquoi simplement les grands fond la guerre .
Коментарі
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(1)
chapitre 1
C'est beau et ça représente bien la réalité
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2020-10-19 16:43:02
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