Pauvre, pauvre de toi
Ma chérie, pauvre de paroles
Le chant/champs que l'on survole
Lune où naissent les reflets
Jours où sombrent les traits
Ma feuille jaunie tombe
Dans les eaux sur ma tombe
L'encre échauffée s'écoule
Perdue dans la foule
Je te déteste comme je t'aime
Car on récolte ce que l'on sème
Pauvre, pauvre de toi
Pauvre, pauvre l'on se côtoie
Mais tout à changé !
Tout s'est éteint après l'apogée
Le sentiment est faux
Ton cœur pique mes défauts
Tu fais semblant de ne pas les voir
Tu n'as jamais voulu y croire
Mais c'est parce que tu ne connais
Tu clonais
Des promesses affranchies
Qui avaient déjà défraîchi
Tu n'existes plus
Tu n'as jamais compris mes sous-entendus
Je sais bien que ça finira mal
Toi fantôme automnal
Tu n'as jamais connu la souffrance
Tu n'as jamais appris la confiance
Des choses, Ô combien m'en caches-tu ?
Je suis celle que tu as abattue
Tu es si pauvre
Je suis un fauve
Je mords les cœurs
Parsème les erreurs
Et j'espère
Pouvoir enfin rendre quelqu'un fier
Quelqu'un.e pauvre, pauvre d'argent
Quelqu'un.e riche, riche en encouragements
Si seulement je le mérite
Allez-y, brisez mes espérances utopiques
Vas-y, chérie, appauvri-toi
Détruis-moi.
Je ne flanchirais pas.
Pas avant toi.
***
Cocodignou, 9 juillet 2021
Je ne pense plus du tout ce que j'ai écrit.
(Photo en fond de moi)
2021-07-19 15:58:17
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