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Seuls ses pleurs venaient troubler le silence de sa chambre.
Même ici, elle ne se sentait pas bien.
Ici aussi, elle était déjà venue. Elle se souvenait des fois où elles rigolaient jusqu'à deux heures du matin, essayant de faire le moins de bruit possible pour ne pas que ses parents viennent les rabrouer en prétendant qu'elles se couchaient trop tard.
Ça aussi, c'était fini.
Il y avait tellement de choses fragiles et irréparables lorsqu'on les brisait, et elle en avait brisé une.
Par une erreur stupide, qui leur avait valu quelques jours d'expulsion.
Qui lui avait valu la haine de la mère de sa meilleure amie... Mais aussi celle de sa meilleure amie elle-même.
Lorsque la personne qu'elle aimait le plus avait déménagé, elle avait pleuré, et aujourd'hui encore, elle pleurait.
Elle pleurait car elle savait qu'elle avait gâché une amitié qui lui était importante, elle pleurait de ne plus pouvoir rire aux larmes avec cette fille, elle pleurait de ne plus partager de moments avec elle.
Mais ses pleurs, qu'étaient-ils véritablement en comparaison avec sa réelle douleur ?
Ils n'étaient rien, si ce n'est des larmes qu'on aimerait ne plus avoir, des larmes qu'on pense assécher notre corps, mais qui reviennent toujours.
Des larmes qui n'effaçaient pas la perte d'un être cher.
Même ici, elle ne se sentait pas bien.
Ici aussi, elle était déjà venue. Elle se souvenait des fois où elles rigolaient jusqu'à deux heures du matin, essayant de faire le moins de bruit possible pour ne pas que ses parents viennent les rabrouer en prétendant qu'elles se couchaient trop tard.
Ça aussi, c'était fini.
Il y avait tellement de choses fragiles et irréparables lorsqu'on les brisait, et elle en avait brisé une.
Par une erreur stupide, qui leur avait valu quelques jours d'expulsion.
Qui lui avait valu la haine de la mère de sa meilleure amie... Mais aussi celle de sa meilleure amie elle-même.
Lorsque la personne qu'elle aimait le plus avait déménagé, elle avait pleuré, et aujourd'hui encore, elle pleurait.
Elle pleurait car elle savait qu'elle avait gâché une amitié qui lui était importante, elle pleurait de ne plus pouvoir rire aux larmes avec cette fille, elle pleurait de ne plus partager de moments avec elle.
Mais ses pleurs, qu'étaient-ils véritablement en comparaison avec sa réelle douleur ?
Ils n'étaient rien, si ce n'est des larmes qu'on aimerait ne plus avoir, des larmes qu'on pense assécher notre corps, mais qui reviennent toujours.
Des larmes qui n'effaçaient pas la perte d'un être cher.
Коментарі
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(1)
e
Ça me rappelle grave mon histoire avec Tiphaine :'(
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2020-10-10 12:11:46
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